SCAF : la mise au point ferme de Dassault vis-à-vis d'Airbus et de Berlin

Les négociations sur le SCAF sont au bord du précipice. Lors de la présentation des résultats 2020 de son groupe, le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier explique pourquoi.
Michel Cabirol
Je saurai faire une maîtrise d'œuvre avec 1/3 pour Dassault Aviation et 2/3 pour Airbus de charges de travail, a assuré Eric Trappier.
"Je saurai faire une maîtrise d'œuvre avec 1/3 pour Dassault Aviation et 2/3 pour Airbus de charges de travail", a assuré Eric Trappier. (Crédits : Dassault Aviation / Eridia Studio / V. Almansa)

Le programme SCAF (Système de combat aérien du futur), qui est au bord du précipice, va-t-il être un programme mort-né ? Possible même si le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier ne croit pas que "le pronostic vital soit encore engagé" pour le SCAF. "Mais je ne vais pas vous dire que le malade n'est pas dans un état difficile. On est effectivement à ce point de la difficulté", a-t-il nuancé hier à l'occasion de la présentation des résultats 2020 de Dassault Aviation. Il a toutefois assuré que les industriels y croyaient "encore". "On croit qu'on est capable d'y arriver", a affirmé le patron de Dassault Aviation, qui a été désigné maître d'oeuvre du pilier numéro 1, l'avion de combat (NGF, Next Generation Fighter).

Sur ce pilier, les négociations butent sur deux points aussi sensibles qu'essentiels : la charge de travail entre les différents industriels concernés, notamment entre Airbus et Dassault Aviation, et la propriété intellectuelle, une problématique du ressort des États, et notamment en Allemagne.

Un plan B au SCAF ?

Actuellement c'est la douche froide pour les promoteurs de ce programme européen emblématique par son envergure. D'autant qu'Eric Trappier n'a pas hésité à évoquer un plan B, qu'il n'a pas voulu détailler. Interrogé pour savoir s'il avait la volonté de se rapprocher du projet britannique, Eric Trappier a a été clair : "Fusionner le SCAF et le Tempest (le programme concurrent sous leadership britannique, ndlr) n'est pas à l'ordre du jour". Mais quelle est la part de bluff du patron de Dassault Aviation ? "Un chef d'entreprise a toujours en tête un plan B. Il fait tout pour la réussite du plan A. Tout. Mais le jour où le plan A ne marche pas, il lui faut un plan B. Ce qui permet en général soit de faire marcher le plan A soit de passer directement au plan B", a-t-il expliqué. En revanche, il a engagé les États "à bâtir des plans B". Mais le fait d'évoquer aujourd'hui un plan B n'est pas vraiment un bon signe pour le lancement de la phase 1B (démonstrateur(s) ?) du programme. Pas sûr que cette phase soit lancée avant les échéances électorales en Allemagne.

Car le pari de signer un contrat avant les élections fédérales de 2021 en Allemagne (Bundestagswahl 2021), qui se dérouleront le 26 septembre 2021 afin de renouveler les membres du Bundestag, apparait aujourd'hui très faible. "On ne peut pas arriver à se mettre d'accord, surtout s'il y a des désaccords, et régler les désaccords uniquement parce qu'il y a des élections en Allemagne", a expliqué Eric Trappier, qui veut semble-t-il s'exonérer de cette échéance. Ce qui démontre une fois de plus à ceux qui en doutaient  encore que la maison Dassault a cette capacité de rester imperméable aux pressions politiques. Et de donner qui plus est une petite leçon de méthodologie aux États : pour les grands programmes de défense, qui s'étalent sur une période de 30 à 40 ans, "il faut un processus de gouvernance qui arrive à outrepasser les élections entre-guillemets" même si "les élections auront lieu et les gouvernements seront issus des résultats des nouvelles élections. Mais il faut une certaine résilience et persistance des décisions et ne pas faire un calendrier industriel et stratégique uniquement sur des calendriers électoraux. Sinon cela me parait difficile".

"On fait de la coopération pour être plus efficace ensemble. Pas pour faire de la coopération pour la coopération", a-t-il rappelé. D'autant qu'il "y a bien un besoin opérationnel in fine à remplir".

Interrogé par un journaliste anglo-saxon pour savoir si la France et Dassault Aviation étaient capables de réaliser le SCAF seuls, Eric Trappier a affirmé que "la réponse est techniquement oui". Pour autant, il a rappelé que ce serait "une décision politique". Sur le plan technique, il a fait observer que "premièrement Dassault sait faire des avions tout seul et le démontre tous les jours avec le Rafale et les Falcon", que "deuxièmement Safran sait faire des moteurs d'avions de combat", notamment sur le Rafale, et que "troisièmement Thales sait à peu près faire des radars et des contre-mesures et un certain nombre d'équipements optroniques". "Donc si je mets Dassault + Safran + Thales et si je rajoute MBDA pour les missiles, la réponse est techniquement oui", a-t-il résumé.

Charge de travail sur le NGF : 2/3 Airbus, 1/3 Dassault

Pour la réussite du programme, Dassault Aviation a déjà accepté beaucoup d'exigences de la part d'Airbus. Et donc a fait des concessions. L'avionneur tricolore, qui fabrique des avions de combat depuis plus de 70 ans, a notamment accepté qu'Airbus s'octroie sur le pilier numéro 1 les deux tiers de la charge de travail partagés entre l'Allemagne et l'Espagne. "Je saurai faire une maîtrise d'œuvre avec 1/3, 2/3 de charges de travail. C'est tout à fait possible en tant qu'architecte", a toutefois expliqué Eric Trappier. A condition que les rôles de chacun des industriels soit bien répartis et que Dassault Aviation puisse assumer la maîtrise d'œuvre de ce pilier. Ce qu'Airbus admet, a-t-il souligné.

"Savoir si je peux être maître d'œuvre alors qu'on m'impose les sous-traitants, qu'on m'impose les coopérants, qu'on m'impose la façon de travailler et qu'on me dit 'on est à trois à décider', c'est compliqué parce que moi je suis seul. Je suis seul face à deux" (Airbus Allemagne et Airbus Espagne), a-t-il expliqué.

Dans le cadre des négociations, qui s'enlisent, Airbus demande plus. Encore plus. Le groupe européen souhaite un partage équitable (soit un tiers pour chaque nation du programme) sur tous les lots du programme (workshare), y compris les lots stratégiques comme par exemple les commandes de vol. Et là pour Dassault Aviation, c'est la ligne jaune qu'Airbus ne pourra pas franchir. C'est non. Pourquoi ? "Il me faut les outils pour être capable d'assumer mon rôle de maitre d'œuvre, estime Eric Trappier. Si on me dit que dans les commandes de vol, il n'y a pas de leader, ce n'est pas possible, cela ne peut pas marcher. Il faut forcément qu'il y ait un responsable. J'ai pris l'exemple des commandes de vol mais cela concerne aussi d'autres lots".

"Je sais simplement que depuis plus de 70 ans, je fais des commandes de vol pour les avions de combat tout seul, et je fais des commandes de vol pour mes avions Falcon depuis 60 ans, tout seul, cela me donne une certaine expérience", a rappelé Eric Trappier.

C'est là-dessus que les négociations butent aujourd'hui. Dassault Aviation ne peut pas en tant que maître d'oeuvre accepter trop de lots où la responsabilité est partagée entre Airbus et son groupe. Sans leadership. "S'il n'y a plus de leader ou si nous donnons trop de responsabilités à Airbus (qui représente l'Espagne et l'Allemagne, ndlr), cela devient effectivement difficile pour Dassault d'assurer un rôle de maître d'oeuvre". Car le constructeur français, qui a conçu, développé et fabriqué seul le Rafale, souhaite être "capable de s'engager vis-à-vis des trois États". Et a donc, il a "besoin d'avoir des leviers et donc de prendre des responsabilités" pour tenir le calendrier et les budgets, qui sont contraints.

Propriété intellectuelle : non à Berlin

C'est le second point bloquant. Dassault Aviation, tout comme les autres industriels français, refuse de transférer à l'Allemagne la propriété intellectuelle accumulée depuis plus de 70 ans. Ce qu'on appelle dans les entreprises, le background. "C'est le créateur qui reste propriétaire de sa propriété intellectuelle et, en particulier, le background. En ce qui concerne Dassault, les plus de 70 ans d'expérience sont notre propriété en termes de technologies", a assumé très clairement Eric Trappier. Et pour le patron de Dassault Aviation, "le créateur doit être protégé". Ce qui ne veut pas dire que Dassault Aviation n'est "pas prêt à utiliser cette capacité intellectuelle pour bâtir un programme du futur, bien au contraire", a-t-il averti.

"On ne peut pas m'obliger à donner de la propriété intellectuelle. Cela m'appartient, je peux la partager si je souhaite la partager mais j'en reste le propriétaire", a-t-il fermement martelé à l'attention du gouvernement allemand, qui fait étonnamment de ce sujet un point bloquant.

En revanche, les technologies qui sont développées dans le cadre du programme SCAF - le foreground -, Eric Trappier a affirmé qu'il n'y avait "pas de problème sur le sujet, il y a des clauses qui nous permettent de protéger le foreground par rapport à des tiers qui ne seraient pas dans le programme", a-t-il précisé. Une problématique qui est d'ailleurs partagée entre Airbus et Dassault Aviation. Sur la question d'un second démonstrateur, Dassault Aviation s'est dit "très content" s'il y en avait un autre. Il a souligné que cette question relevait des États. "Ce qui n'est pas prévu aujourd'hui et qui n'est pas demandé par les Etats", a rappelé Eric Trappier. Seule condition pour l'industriel, fabriquer deux démonstrateurs identiques.

Pas de boite noire

Pas question d'avoir des boîtes noires technologiques sur lesquelles "on ne pourrait pas avoir accès", avait prévenu début février le général Ingo Gerhartz, le chef d'état-major de la Luftwaffe. Eric Trappier a remis les choses au clair. "Je tiens aussi à rassurer ce qui mélange la propriété intellectuelle de ceux qui parlent de boite noire. Une boite noire, c'est par exemple un avion américain. Vous n'avez même pas le droit de regarder et d'ouvrir la boite et de savoir ce qu'il y a dedans", a-t-il expliqué. En général, les technologies des Américains, par exemple les technologies de furtivité, sont "très cadenassées".

Surtout il a assuré aux Allemands qu'il "n'y aura pas de boite dans le SCAF et dans le NGF de la part de Dassault. Tout sera ouvert. Les États auront accès à la capacité de savoir ce qu'il y a dans la boite noire. Il n'y a pas de boite noire. Mais cela n'a rien à voir avec la propriété intellectuelle", quelque soit les responsabilités de Dassault Aviation ou d'Airbus.

Michel Cabirol

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Commentaires 47
à écrit le 08/03/2021 à 8:52
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Je note énormément de commentaires anti allemand mais aucun sur le plus grand scandale d'Airbus son siège aux Pays Bas. Un pays donneur de leçon mais qui par environ un millier d'entreprises dont le siège est à Amsterdam ou autres villes, capte sans ...

le 08/03/2021 à 20:01
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Il va falloir vous renseigner avant de faire des déductions stupides. Si airbus a fait son siège aux Pays-Bas, c'est à dire un pays neutre qui n'appartient pas au consortium, c'est justement pour aucun des deux grands pays ne soit lésé ! Imaginez que...

le 08/03/2021 à 20:27
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Sans rire?

le 09/03/2021 à 9:35
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Merci pour votre commentaire concernant la stupidité de ma réflexion. Je n' ai pas besoin de votre conseil sur le renseignement. Pourquoi les Pays Bas ce n'est pas un lieu neutre « bien gentil » tout en sachant que la partie flottante de l’actionnari...

le 09/03/2021 à 15:56
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"Si airbus a fait son siège aux Pays-Bas, c'est à dire un pays neutre qui n'appartient pas au consortium, c'est justement pour aucun des deux grands pays ne soit lésé !" Il semble que ce soit ce que vous avez écrit dans votre premier message. "Pour...

à écrit le 07/03/2021 à 20:07
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Je regarderai avec les Indiens. Comment exporter avec des allemands qui n'arrêtent pas de dire non.

à écrit le 07/03/2021 à 19:22
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Y aurait il un lien avec le décès d'olivier Dassault aujourd'hui ?

le 08/03/2021 à 8:39
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celle là il fallait la trouver. Un peu beaucoup complotiste? attention à la fumée.

à écrit le 07/03/2021 à 12:43
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Si on a besoin du Scaf c'est que le rafale n'est pas capable d'entrer en 1er dans les environnements non permissifs ou AAAD(Anti Acces Area Denial) ou encore A2AD, CQFD ! Le combat proven de l'entrée soit disant au nez et à la barbe de radars anci...

le 07/03/2021 à 18:17
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quelle imagination, il faut vite passer à l'ecriture de scénarios de films

à écrit le 07/03/2021 à 0:11
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Un épisode très très instructif, qu'il faut bien garder en mémoire: aux débuts de l'A380, les premiers avions étaient montés à Toulouse avec des pièces venues de toute l'Europe, les ailes de Grand-Bretagne, et un tronçon venu d'Allemagne. Aucun probl...

le 07/03/2021 à 2:59
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Oui, ils ne sont pas toujours au niveau. Mais Airbus n’est pas non plus une entreprise Allemande, fait pas exagérer...

le 08/03/2021 à 8:28
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Il n'y a que la partie Défense de Airbus qui est entre les mains des allemands ! La partie civile est officiellement 50/50 mais elle reste dominée par les français officieusement avec l'usine de Toulouse qui reste le centre névralgique du groupe civi...

le 08/03/2021 à 8:47
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Le problème était des câbles trop courts pour une partie des faisceaux . Ce problème était du a une différence des outils de CAO (conception assistée par ordinateur) un même logiciel CATIA dont la version 4 pour l’Allemagne et l’Espagne et la version...

à écrit le 06/03/2021 à 18:43
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Ils n'est pas question de développer l'avion de demain seul ... Soit on s'entendre ou ons achete americain...

le 06/03/2021 à 23:14
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Vas jouer aux billes Roger.

à écrit le 06/03/2021 à 18:25
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Le "couple franco-allemand" est une chimère coûteuse et illusoire qu'il est temps d'abandonner..

à écrit le 06/03/2021 à 16:40
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Les allemands ils n'ont pas oublie l'echec francais nomme: A400M.

le 06/03/2021 à 18:01
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@Revo Je crois me souvenir que les problèmes de l'A400M venaient du FADEC conçu par l'allemand MTU.

le 06/03/2021 à 18:16
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l'echec du a 400m est en grande partie du a l'allemagne qui a imposé sa technologie et pas a la france ou l'espagne toujours facile de dire que son chien a la rage

le 08/03/2021 à 8:31
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Encore un "expert Facebook " ! Le programme A400M était un programme piloté par les espagnols et les allemands ! Ce n'était pas Toulouse qui pilotait le programme mais l'usine AIRBUS de VALLADOLID ! Bref, ce sont plutôt les français qui n'ont pas oub...

à écrit le 06/03/2021 à 15:18
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Merci Mr Trappier, ne vous laissez pas déplumer Par les Allemands qui, au fond ne cherche qu'une chose, mettre la main sur vos brevets. Comme d'habitude, seuls leurs intérêts compte, l'Europe, l'Europe! Ça c'est pour la photo

à écrit le 06/03/2021 à 14:06
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Un projet réalisé avec la GB serait particulièrement intéressant. On pourrait même y associer d’autres partenaires privilégiés, comme l’Inde, la Finlande, ... L’essentiel serait que l’expérience et la compétence de Dassault soient reconnues par les d...

à écrit le 06/03/2021 à 12:03
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Douche froide méritée, il faut arrêter de chercher à bosser avec les allemands qui ne se servent des autres pays que pour leurs seuls intérêts financiers.

le 06/03/2021 à 12:49
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et aussi, lu l'autre jour, que les décisions d'un moment peuvent être annulées à cause des coalitions. Nouvelles élections, nouvelle coalition pour pouvoir gérer/diriger le pays, et zou, changement d'objectifs, les décisions antérieures n'engageant p...

à écrit le 06/03/2021 à 11:37
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Voilà tout ce qu' est capable de produire l' Ue, de la difficulté et de la paralysie.

le 06/03/2021 à 16:32
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je n'ai pas connaissance que ce projet SCAF soit porté par l'Union Européenne. Ca semble plutôt du pur intergouvernemental, i.e. le modèle prôné par les Frexiteurs.

le 06/03/2021 à 19:13
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@ABC Quoi d' autre qu 'un nième projet européen illusoire qui consiste a essayer de créer une tout aussi illusoire politique de défense européenne en associant les plus gros coopérateurs qui , sur ce chapitre, comme tous les autres ne...

le 06/03/2021 à 20:27
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Tout ce qui est excessif est dérisoire - Talleyrand

le 07/03/2021 à 9:10
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@ABC tout ce qui est connoté tropisme européen est devenu illusoire et totalement excessif, encore sur cet article et est aveu d' échec. Ce qu" il faut c' est recréer une envie de coopérer sur d' authentiques projets communs...

le 08/03/2021 à 9:03
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Vite le Frexit pour un plus grand affaiblissement de la France. Un petit pays comme le notre sur le paln de sa population de son économie de ses finances, sans valeur dominante de production ou de services ne sera jamais dans un monde de blocs un g...

à écrit le 06/03/2021 à 10:43
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Le fait qu'est évoqué un plan B avec le Tempest à MO britannique, signifie que des discussions et négo ont également démarré en ss main de ce côté et que DA se sent tt a fait capable d'y tenir une place de choix. Ça fait du bien de savoir que des dé...

à écrit le 06/03/2021 à 10:10
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Airbus est, en théorie, franco-allemand (et un peu espagnol). Mais c'est devenu une entreprise allemande. Par quel miracle? Les Allemands sont INCAPABLES de coopérer sans être les maîtres: il leur faut commander, ils tirent en permanence la couvertu...

le 06/03/2021 à 18:06
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j'avais pas lu avec attention la totalité du message. Pour votre gouverne le montage est 11 points pour l'état français, 10,9 pour l'allemand 4,17 pour l'espagnol le reste est dans ce que l'on nomme le flottant. Autre point les allemands ont du à une...

le 07/03/2021 à 12:23
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"d'actionnaires farfelus type lagardère" Ne pas confondre Lagardère père et Lagardère fils. Ne pas confondre Matra et Hachette....Quant à Gallois, ce fut un 'gentil'....pas pire que les suivants toutefois.....

le 08/03/2021 à 9:11
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Chez les lagardère la réussite est due a une grande amitié avec le grand Jacques. Le fils devant son incapacité industrielle a bien vendu ses parts dans Airbus un beau cadeau fait quelques années auparavant par le grand Jacques à la famille. Toute ...

à écrit le 06/03/2021 à 9:54
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On laisse les Espagnols rentrer dans le projet alors qu'ils sont allié avec les Allemands dans Airbus militaire, Macron toujours aussi nul en stratégie industrielle

le 06/03/2021 à 10:15
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Expliquer la votre cela nous évitera de nous laisser sur notre faim. s'il ya 66 millions de procureurs dixit M. Macron il ya aussi 66 millions de visionnaires dont Paul?. Pour ce qui est d'Airbus je vous invite à lire, comprendre le montage de l'ent...

le 06/03/2021 à 10:15
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Il pleut aujourd'hui : Macron est incompétent. Et c'est un gilet jaune qui vous le dit.

le 06/03/2021 à 11:58
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Le partenaire Espagnol du SCAF n'est pas Airbus Military à Madrid mais une autre société Espagnole ( Indra ... ou ???)

le 06/03/2021 à 12:35
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Les GJ et je le regrette ont surtout montré qu’ils n’avaient aucune ligne directrice la maladie française du foutoir dans lequel celui qui avait la plus grande G. avait raison. En fait ceux qui ont porté le gilet avec conviction pour que la fin du mo...

à écrit le 06/03/2021 à 9:49
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Eurofighter échec, rafale réussite, Airbus plante tout ses projets militaires nous n'avons pas besoin d'un canard boiteux

le 06/03/2021 à 10:20
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Voilà Airbus au pilori un jour l'entreprise est au top le lendemain au pilori. Pour ce qui est du militaire il peut y à voir des visions discutables si l' Eurofighter existe il y avait déjà l'époque une mésentente entre Dassault et Airbus. Pour ce qu...

le 06/03/2021 à 12:33
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Ne pas confondre airbus avec Airbus military qui est essentiellement allemand.

le 06/03/2021 à 21:35
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Il y a quasi 3 fois plus d'Eurofighters que de Rafale... il ne faut quand même pas exagérer....ce n'est pas un échec. Le Rafale est multirole et bon partout. L'Eurofighter est spécialisé et très bon dans peu de choses pour les clients qui le complète...

à écrit le 06/03/2021 à 8:13
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Dassault Aviation fera ses choix stratégiques pour l'avenir, et c'est bien normal pour une réussite globale comme l'est le Rafale donc oui le programme SCAF doit être du même acabit, la même chose pour Dassault Aviation. Dassault Aviation a toujours ...

le 06/03/2021 à 13:17
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Le rafale une “Réussite globale”... Remontez 25-30 ans en arrière : le rafale ne se vend bien que parce que Dassault à réussi à faire passer 3 fois la note à l’Etat, avec des surcoûts à répétition. Dassault est toujours parvenu à ses fins avec des s...

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