
Il existe "une disposition réglementaire qui prévoit qu'on puisse faire le don de produits qui ont connu un défaut d'étiquetage", a indiqué Benoît Hamon, ministre de la Consommation, sur RMC jeudi. Les plats cuisinés ayant été retirés des grandes surfaces parce qu'ils pourraient contenir de la viande de cheval à la place du boeuf pourront donc être transmis aux associations.
"Ensuite, c'est aux associations de décider si oui ou non elles acceptent ces dons", a-t-il poursuivi. Mais "ceux qui bénéficieront de ces produits alimentaires ont droit à la réalité sur ce qu'ils mangent", a insisté le ministre.
Il a reconnu qu'un tel don pouvait être coûteux pour ces associations, notamment dans le cas des produits surgelés qui nécessitent un transport frigorifique. "On peut aussi comprendre que les associations refusent", a-t-il admis.
Les associations intéressées
Les associations s'étaient dites intéressées, auprès de l'AFP, il y a dix jours. Elles réclamaient cependant des garanties sanitaires. Seule la Croix-Rouge indiquait qu'elle n'en ferait pas la demande: "On considère que des produits qu'on ne propose pas au grand public ne devraient pas être offerts aux plus démunis".
Le 25 février, une société finlandaise d'agroalimentaire avait annoncé qu'elle allait redistribuer aux pauvres ses plats de kebab contenant de la viande de cheval, après avoir obtenu le feu vert des autorités sanitaires.
Dans la foulée du PDG de Picard, Philippe Pauze, qui a estimé un peu plus tôt dans la matinée que d'autres fraudes étaient à prévoir, M. Hamon a reconnu que dans la mesure où les contrôles étaient étendus dans les filières alimentaires, la découverte de nouveaux cas frauduleux ne pouvait être exclue. Il a promis en outre que les sanctions contre les auteurs de tromperie économique dans l'alimentaire seraient renforcées.
Ce sont justement les pigeons feignasses et les gogos qui font la fortune des groupes agro-alimentaires voyous au détriment de ce qu'ils foutent dans leurs assiettes. Oh, Certes, ils paradent avec le dernier smartphone ou la dernière tablette du moment (moment particulièrement éphémère, certes, mais ils ne s'en rendent même pas compte), mais ils bouffent de la m..de.
La cuisine, la vraie, faite maison, est non seulement un plaisir, mais c'est aussi une nécessité. Réalisée avec des ingrédients frais et de qualité (le bio est plus sains, plus nutritif et plus économique à l'usage que les produits des agricultures conventionnelle et raisonnée qui empoisonnent sciemment les bêtes d'élevage et les cultures nourricières - c'est d'ailleurs pour cette raison que de plus en plus de personnes à faibles revenus se tournent vers le bio - chiffres officiels à l'appui). Rien n'égalera jamais le "fait maison". Et celles et ceux qui tentent de faire gober qu'ils (ou elles) "n'ont pas le temps" (très à la mode, histoire de faire croire qu'on est occupé) sont juste des incompétents notoires incapables de s'organiser pour l'essentiel ou des fainéants qui n'osent pas se l'avouer.
Cela dit, la viande de cheval est excellente ! Certes, cela n'excuse en rien les tromperies délibérées sur les étiquetages de ces très honnêtes industriels de l'agro-alimentaire (qui ont été abusés à l'insu de leur plein gré, tout le monde est prêt à gober ce mensonge, bien sûr !), mais c'est une viande d'un haut niveau qualitatif qui en vaut bien d'autres.
Quant à offrir les plats surgelés aux plus démunis, pourquoi pas ? Libre à eux de les accepter ou non. Mais en toute connaissance de cause. Ce qui fait que, en fin de compte, ils seront moins pigeons que les crétins qui payent ces produits dégueu à prix d'or. Allez, finalement, syons heureux : il y a une justice en ce bas monde !
Effectivement, si les consommateurs avaient l'intelligence de vérifier le prix qu'ils paient (prix au kilo, par exemple) pour ces produits industriels qui ne sont rien d'autres, comme vous le dites très justement,que de la me.de (on dirait du Jean-Pierre Coffe), ils passeraient vite à autre chose. Mais pour cela, il faudrait encore qu'ils soient assez intelligents pour ne pas céder à une fausse facilité, qu'ils soient assez courageux que pour faire de la vraie cuisine, qu'ils aient assez de courage que pour ne pas se laisser matraquer et manipuler comme des moutons par les pubs mensongères, ... Bon, d'accord, on parle des français et des européens, mais on peut rêver, non ?
Tout à fait d'accord aussi avec le fait que la viande de cheval est non seulement agréable au goût, mais aussi intéressante sur le plan nutritionnel. Encore faut-il que les animaux n'aient pas été empoisonnés par des substances aussi douteuses que celles que l'on fourgue à tour de bras aux volailles de batteries et aux vaches dans les élevages industriels, même "made in france" ! Cela n'arrive bioen entendu pas avec du bio qui, comme cela a déjà été amplement démontré de manière irréfutable est au final nettement plus économique que les produits conventionnels (j'aillais dire toxico-conventionnels), c'est exact (moins de déchets, besoin de moins de quantité pour un meilleur sentiment de satiété, meilleure valeur sanitaire, meilleure valeur nutritionnelle, ...).
Plus douteux : tenter de refiler ces produits avérés toxiques aux plus démunis. Certes, après le battage médiatique, vous avez raison de dire qu'ils l'accepteraient en connaissance de cause, mais le principe même est absolument scandaleux et révoltant. Et même franchement crapuleux. Surtout au moment où l'on sait que des chaînes de la grande distribution, et notamment Carouf, interdit à ses gérants de distribuer les aliments non commercialisés mais encore consommables et qu'ils sont obligés de les traiter à l'eau de Javel. La méthode de Carrefour (mais bon, c'est Carrefour, faut-il s'étonner ?) est aussi crapuleuse que celle préconisée par Hamon. Et peu importe son appartenance politique qui n'a rien à voir là-dedans, n'en déplaise aux imbéciles heureux qui ramènent tout et n'importe quoi aux clivages gauche-droite parce qu'ils sont incapables de penser plus loin. Dans tous les cas, Hamon, Carrefour et les industriels de l'agro-alimentaire se conduisent comme des voyous et traitent les consommateurs et les citoyens comme les produits qu'ils leur fourguent : comme de la me.de. Question : vu le comportement de nombre de ces consommateurs, ont-ils tout à fait tort ?
supermarché
Aucun risque sanitaire... le goût doit être similaire (si ce n'est identique)... pourquoi pas?
5 kg de nourriture pour mes chiens = 54 euros. ET j'ai besoin de 6 sacs/mois.
Quand on aime ...
de + en + faible sur la tribune !
On ne va pas faire un fromage pour quelques centaines de tonnes de produit immédiatement périssable. Autorisons les distributeurs à récupérer la tva et à brader cette marchandise. Cela au moins restaurera la confiance des consommateurs.
Je suis sans nul doute un petit patron mesquin, même si je crois que mes collaborateurs ne changeraient pour rien au monde et pas seulement parce que le chômage de masse frappe la France. Quant à la philanthropie américaine que vous citez, je me permets juste de rappeler qu'elle est le fait de patrons dont la charge fiscale ne dépasse jamais 14 %. Warren Buffet avait d'ailleurs demandé à Obama d'accroître le pourcentage d'impôts au delà d'une certaine somme. En comparaison des 61 % qui me frappent, j'estime avoir très nettement le coeur proche du porte-monnaie puisque l'on prend le fruit de mon travail au delà du nécessaire. Pour en revenir à Buffet, je signale seulement que son immense fortune est due à la spéculation pure. Cet homme n'a jamais rien créé ni produit pour le bien de l'humanité. Dans ces conditions, je comprends que sa glande morale le titille au point de devoir se donner bonne conscience. Moi, j'ai 60 personnes à faire vivre chaque mois dans ce pays. Donc, je vous confirme qu'en effet, une bonne part d'entre eux verrait d'un bon oeil l'octroi de nourriture gratuite puisque j'ai atteint le maximum des bénéfices distribuables pour ne pas mettre ma société en péril. Mais je me demande pourquoi j'ergote avec une personne qui méconnaît totalement les risques du petit patronat ?!