Montrée du doigt par les défenseurs de l'environnement, l'industrie de l'emballage en plastique et souple se porte pourtant plutôt bien. Au premier semestre, elle a connu une hausse de son chiffre d'affaires de 1,6%, ont indiqué les professionnels du secteur mardi 21 octobre. Elle anticipe aussi une évolution favorable pour la deuxième partie de l'année et 2015. Des résultats qui dénotent avec l'adoption en première lecture début octobre de la loi de Transition énergétique, qui prévoit la suppression des sacs plastiques à usage unique dès 2016.
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Les ventes sur le marché français ont crû de 2,8%
L'amélioration des ventes des fabricants a notamment été "tirée par le marché national (+2,8%), qui représente 71% de son activité", a précisé Elipso, la fédération du secteur.
Grâce à "l'augmentation de leurs taux de marge brute", qui ont progressé de 1,6%, les entreprises d'emballage ont par ailleurs consacré au premier semestre 4,5% de leur chiffre d'affaires à des investissements, contre 4% lors de la même période de l'année précédente, a ajouté la fédération.
Pas de crainte pour 2015
Pour la seconde partie de l'année, les entreprises se montraient ainsi "optimistes" au début de l'été, avant la dégradation de la conjoncture, lorsqu'elles ont répondu à l'enquête réalisée par l'institut Asterès pour Elipso. Elles tablaient alors sur des ventes stables ou en progression sur l'ensemble de 2014.
Pour l'année prochaine, la moitié d'entre elles prévoyait une hausse du chiffre d'affaires et 43% des ventes stables.
38.000 employés
L'industrie de l'emballage se définit comme "le secteur le plus dynamique de l'industrie plastique" en France. Elle emploie 38.000 personnes et réalise des ventes annuelles de 7,5 milliards d'euros.
Pour sa part, début octobre, l'industrie de la plasturgie dans son ensemble tablait en revanche sur une faible croissance de l'activité de 1% en 2014, après une rechute au troisième trimestre qui a freiné la reprise amorcée au premier semestre.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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