Symbole international du luxe, Bentley souffre, comme tous les constructeurs automobile du monde. La marque de luxe, propriété du groupe Volkswagen, a décidé de stopper sa production dans son usine de Crewe (nord-ouest de l'Angleterre) pour six à sept semaines.
La mesure va concerner les 3.600 employés du site, mais le groupe prévoit de continuer à verser leur salaire pendant cette période d'inactivité, qui devrait intervenir entre mars et mai. Depuis le mois d'octobre, Bentley a déjà réduit à plusieurs reprises sa production.
Comme l'ensemble du secteur, Bentley souffre d'une forte baisse de la demande. Ces derniers mois, le marché de l'automobile a violemment ralenti aux Etats-Unis, son principal débouché. Et le ralentissement économique qui semble se prolonger ne va pas jouer en faveur de Bentley, dont les véhiculent valent jusqu'à 250.000 livres (264.000 euros) l'unité. Le groupe espère désormais bénéficier d'une demande soutenue en Chine et au Moyen-Orient. Mais les perspectives sont sombres, l'économie chinoise subit un véritable coup de frein ces derniers mois et avec la baisse des cours du brut, les pétrodollars se font plus rares.
De nombreux constructeurs automobiles produisant au Royaume-Uni ont gelé leur production ces dernières semaines, ou annoncé des plans de licenciement. Dernier en date, Toyota. Le géant japonais emplois 5.000 personnes dans le pays et la presse japonaise annonce 1.000 suppressions de postes à temps plein réparties entre son site du Derbyshire (Angleterre) et les Etats-Unis.
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