L'administration Obama ne devrait pas nommer de "tsar" de l'automobile

L'idée d'un administrateur fédéral ("tsar") chargé de chapeauter la restructuration du secteur automobile ne devrait pas être retenue par le président Barack Obama, selon la presse américaine.

Pour gérer la restructuration du secteur automobile américain, Barack Obama semble faire confiance au travail d'équipe. D'après le "Wall Street Journal", le président américain devrait charger une équipe d'experts de la tâche. Timothy Geithner, le secrétaire au Trésor et Lawrence Summers, le conseil économique du président, devraient en avoir la responsabilité.

Le quotidien affirme que Ron Bloom, ancien banquier d'affaires et conseiller auprès du président du syndicat United Steelworkers (USW), qui représente plusieurs industries du pays, devrait en faire partie. Un choix qui s'expliquerait notamment par le fait que, dans le cadre de leur restructuration, les constructeurs doivent imposer plusieurs concessions au puissant syndicat automobile UAW.

Initialement, les observateurs du secteur attendaient la nomination d'un "tsar", un administrateur fédéral chargé de surveiller la restructuration des constructeurs automobile américain. Depuis l'automne, beaucoup tablaient sur cette solution, à tel point que, selon le "Wall Street Journal", son principe semblait acquis en décembre dernier.

Mais Barack Obama ne semble pas un fervent défenseur du "pouvoir absolu" et préférerait opter pour une voie plus "collégiale". Cependant, son équipe d'experts aurait les mêmes objectifs que le "tsar", celui de s'assurer de la mise en ?uvre des plans de restructuration et de leurs avancées, pour justifier des aides publiques apportées aux constructeurs.

Pour l'instant, General Motors (GM) et Chrysler sont les seuls concernés, puisqu'à eux deux ils ont reçu 13,4 milliards de dollars d'aide publique. En revanche, Ford a pour l'instant l'intention de mener sa restructuration sans l'aide de Washington, une manière d'échapper à son contrôle.

De leur côté, GM et Chrysler doivent faire le point mardi sur leurs plans de restructuration. Une étape clé car s'ils échouent, les sommes avancées devront être remboursées et les groupes pourraient avoir à se déclarer en faillite.

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