Catastrophe. Les voitures françaises ne plaisent-elles plus dans l'Hexagone ? Le marché français lui-même s'effondre. En février dernier, avec 163.063 immatriculations de voitures particulières neuves, elles ont plongé de 20,2 % en données brutes (- 24 % à nombre de jours ouvrables comparables). C'est dur mais les constructeurs tricolores font encore pire.
Renault et PSA dégringolent
Renault (groupe) a dégringolé de 28,5 % en février dans l'Hexagone et de 30,5 % sur l'ensemble des deux premiers mois de l'année. Et encore les résultats de la filiale à bas coûts Dacia sauvent les meubles. Car la marque Renault seule (sans son label roumain) chute carrément de de 31 % (- 33,8 % sur deux mois).
PSA ne fait pas mieux (- 29 % en février, - 28,4 % sur deux mois). Au sein du groupe, Peugeot descend aux enfers, en fléchissent carrément de 34,7 % sur le mois de février, Citroën limitant légèrement la casse (- 22,4 %). Certes, les constructeurs expliquent qu'il s'agit de repli mécanique par rapport aux dernières livraisons de l'an dernier bénéficiant des primes à la casse. Il n'empêche.
BMW et Mercedes à la hausse
Parmi les étrangers, Fiat plonge de 27 % en février et GM, le nouvel allié de PSA, de 25,7 %. Toyota se replie de 24 %. En revanche, Volkswagen (groupe) recule de 6 % à peine. BMW grimpe pour sa part de 10,7 %, Mercedes de 57 %. Vive la crise pour les spécilistes allemands du haut de gamme. Le coréen Hyundai-Kia est aussi à l'offensive (+ 48,7 %).
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