Macron ne veut pas entendre parler d'un changement des termes de l'alliance Renault-Nissan ! Le ministre de l'économie l'a encore redit mercredi lors de la séance des questions à l'Assemblée nationale.
"Il ne s'agit en aucun cas de rééquilibrer ou de transformer les équilibres de l'alliance qui a été conclue en 2002", a-t-il déclaré.
"En aucun cas nous n'accepterons que ces équilibres soient revisités (...) Il n'y a pas de projet de fusion, il n'y a pas de projet de délocalisation, il n'y a pas de projet de transfert d'actifs", a-t-il ajouté.
Mais le ministre a été plus loin encore:
"L'objectif de l'Etat en tant qu'actionnaire de long terme, c'est de pouvoir peser sur les décisions stratégiques de l'entreprise", a-t-il affirmé.
Ajoutant :
"Lorsque l'Etat français était au capital de Renault en 2002, nous avions plus de 40% du capital, et donc, penser que cette opération a remis en cause les équilibres de l'alliance est une vue de l'esprit."
Six mois de bras de fer
Le bras de fer engagé entre l'Etat et Renault a commencé en mai dernier lorsque la puissance publique a décidé de monter dans le capital du constructeur automobile afin d'imposer les droits de vote double.
L'Etat est alors monté à plus de 20% du capital, contre 15% initialement. Pour Nissan, cette initiative remettait en cause l'équilibre de l'alliance.
Pour rappel, si Renault possède 44% du capital de Nissan, ce dernier ne détient que 15% du Français mais sans détenir de droits de vote.
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