
Le bras de fer continue entre l'Etat et Carlos Ghosn. En réalité, il prend une nouvelle tournure. Dans une interview aux Echos, le ministre de l'Economie hausse un peu plus le ton à l'endroit de Carlos Ghosn. Il faut dire que depuis quelques semaines, la situation est devenue explosive entre l'actionnaire principal de Renault et l'allié industriel de celui-ci, Nissan, avec au centre du jeu, Carlos Ghosn.
Convergence de vues avec Carlos Ghosn
Dans cet entretien, Emmanuel Macron veut ménager la chèvre et le chou. Il rappelle à plusieurs reprises partager "avec Carlos Ghosn une vraie convergence de vues quant à la vision industrielle". "Ma volonté, c'est que Renault réussisse avec l'alliance", étaye-t-il comme pour rappeler qu'il n'est pas question de remettre en question le principe d'une alliance nécessaire.
Mais, le ministre se veut également ferme : "l'Etat n'est pas un actionnaire naïf, de seconde catégorie. L'Etat est un investisseur de long terme, exigeant". Ainsi, il justifie la décision de son gouvernement d'être monté dans le capital de Renault en avril dernier, passant de 15 à 23% du capital afin d'imposer les droits de vote double, refusé par le conseil d'administration du constructeur automobile français. Cette initiative a contrarié l'allié Nissan qui, privé de droits de vote malgré ses 15% dans Renault, souhaite depuis un rééquilibre des termes de l'alliance.
Pas de raisons de toucher à l'alliance pour Macron
Emmanuel Macron rappelle que cette demande n'est pas justifiée puisqu'à l'époque de la conclusion de l'alliance en 2002, l'Etat était propriétaire de 40% du capital de Renault. "Pourquoi revenir sur un accord-cadre qui définit parfaitement les relations de Renault et Nissan depuis 2002", demande-t-il.
Mais, c'est sur Carlos Ghosn que le message semble le plus ferme. "Il est PDG, pas actionnaire", tonne le ministre de l'économie. D'une manière plus alambiquée, il accuse sans nommer "ceux qui proposent un rééquilibrage des pouvoirs avec un agenda caché".
Alliance en danger
Il apparait désormais que la tension est vive entre le gouvernement et le patron de Renault - qui est également celui de Nissan. Le gouvernement n'est toujours pas revenu à son niveau initial de 15% du capital en raison d'une action en chute de 14%. Mais récemment, le gouvernement a fait savoir à Carlos Ghosn qu'il s'opposait à un rééquilibrage de l'alliance. Carlos Ghosn, lui, serait en train de négocier un nouveau pacte où les participations croisées oscilleraient entre 25 et 35% du capital.
Renault doit boucler les foyers de pertes récurrentes que sont Dacia, Samsung, Infiniti, et AvtovazLada ;
Il convient aussi de mettre fin aux gabegies en Formule 1 totalement obsolète et inutile ;
Comment est-il possible qu'en Formule 1 les écuries équipées par Renault ne parlent que des déboires des moteurs Renault V6 et que ce soit la publicité pour Infiniti lourdement déficitaire avec ses productions infinitésimales qui soit affiché sur les Formule 1 ?
Renault en paye un très lourd tribut financier et son image d'échec des moteurs V6 est déplorable.
il y a 3 évidences :
première évidence,
c'est que ce sont les contribuables Français qui ont redressé Nissan et évité aux Nissanois Anglais Japonnais de voir fermer leurs usines, via la participation dans Renault
et donc NISSAN doit tout aux contribuables français
deuxième évidence,
c'est que Schweitzer Ghosn Pelata Tavares ont privilégié Nissan aux dépends de Renault et donc ... aux dépends des contribuables français
troisième évidence,
c'est que les dirigeants de Renault qui se sont comportés en traitres de la Nation devraient être appelés en cause pour répondre d'agissement contre les intérêts économiques et sociaux de Renault et contre la Nation Française
2 : Les 3/4 des ventes sont pour Nissan, de même pour le chiffre d'affaire et la totalité des bénéfices...
3 : Renault a sauvé Nissan 1 fois, maintenant c'est Renault le boulet.
il n'a aucune raison de prendre position sur les choix des entreprises
surtout quand celle ci engrange des benefices
ont voit bien les tentatives de mise au chomage de salaries a air France
bien que des benefices sont realise
puis chez areva avec les encouragements du pouvoir central de la hollandie
les fautif sont bien les politiques
qui prone le liberalisme et se comporte comme des dictateurs
et ignore les votes des francais
Gohsn est pdg et rend des comptes aux actionnaires, en tant que PDG de Nissan a Renault majoritairement et en tant que Pdg de Renault, en partie a l'Etat. Carlos Gohsn négocie cette réduction comme vous l'indiqué. Mais à la demande de qui ? Quelle actionnaire est plus puissant que Renault au sein de Nissan? Aucun. S'il y a ce type de négo, ca ne peut que être de son propre chef, Renault et l'état n'ayant rien a y gagner et le fait comprendre. Je pense que Macron doit lui faire passer une douche froide et ne pas le reconduire pour un autre mandat.
Renault a investit des milliards pour remettre sur patte Nissan et maintenant qu'elle peut profiter d'un retour sur investissement, il faut revendre? Il faut revendre aussi Dacia, et Lada quand ce sera redressé?
Fiat possede Chrysler Group qui vend plus d'automobile et qui redémarre. Fiat doit il revendre ses parts? J'ai jamais lu autant de non sens avec ces 'il faut que Renault'...
Et personne ne semble se poser la question de qui au sein de Nissan le demande, et si autre que Goshn, qu'attend-il pour le recadrer? Si Gohsn, pourquoi le souhaite
t-il?
Ben voyons! Vous rêvez! Surtout que le prochain PDG de Nissan sera Japonais. Et qu'il n'y a personne au niveau en France pour remplacer Ghosn chez Renault.
Le recadrage est un minimum, la porte serait préférable!
Sans l'aide de l'Etat qui a déversé des milliards de primes diverses en 2008-2009, Renault n’existerait plus.
Car vers qui Renault a su se tourner lorsque la faillite menaçait? Et maintenant ils se la jouent groupe privé indépendant soumis aux seules lois du marché?
Franchement Goshn a voulu jouer notamment sur sa rémunération et s'est fait clairement remettre à sa place.