XPeng, l'un des "Tesla chinois", lève 1,5 milliard d'euros à Hong Kong

Le jeune constructeur de véhicules électriques vient d'entrer à la Bourse de Hong Kong, quelques mois après son introduction à Wall Street. XPeng, comme de nombreuses startups apparues ces dernières années en Chine, se rêve en nouveau Tesla face à la demande croissante de véhicules moins polluants.
XPeng a été fondée en 2015 à Canton (sud de la Chine) et est dirigée par He Xiaopeng.
XPeng a été fondée en 2015 à Canton (sud de la Chine) et est dirigée par He Xiaopeng. (Crédits : Reuters)

XPeng, jeune constructeur chinois de véhicules électriques, vient de lever 1,5 milliard d'euros ce mercredi, lors de son entrée à la Bourse de Hong Kong. L'entreprise fondée en 2015 à Canton (sud de la Chine) et dirigée par He Xiaopeng, avait déjà récolté 1,3 milliard d'euros en août dernier au moment de son introduction à Wall Street.

Mais dans un contexte de rivalité économique entre la Chine et les Etats-Unis, Pékin incite ses entreprises technologiques à se coter sur les places boursières nationales comme Shanghai, Shenzhen ou Hong Kong. Ainsi, XPeng a mis sur le marché plus de 85 millions de titres. Le prix d'introduction a été fixé à 165 dollars de Hong Kong (17,93 euros). Le cours de l'action a grimpé de 1,8% dès les premiers échanges.

Un paysage de concurrents qui s'étoffe pour Tesla

Concurrent affiché de Tesla, XPeng fait partie des startups apparues ces dernières années dans le pays pour profiter du boom des véhicules électriques sur le premier marché automobile mondial. Les ventes de véhicules à énergie nouvelle (NEV), qui regroupent les véhicules électriques à batterie, les véhicules hybrides essence-électricité rechargeables et les véhicules à hydrogène, sont dans un dynamique exceptionnelle en Chine et ont atteint 217.000 unités sur le seul mois de mai.

De plus, l'Empire du Milieu cherche à réduire ses émissions polluantes et sa dépendance envers le pétrole étranger et ambitionne de vendre environ un quart de véhicules électriques ou hybrides d'ici 2025. De quoi aiguiser l'appétit de nouveaux entrants qui se bousculent sur le marché de l'électrique. Les entreprises comme Aiways (fondée en 2017), Li Auto (2015), Nio (2014), WM Motor (2015) et Xpeng (2015) fabriquent déjà des milliers de véhicules électriques.

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De son côté, avec 3.600 salariés, Xpeng grandit et a le marché européen dans le viseur. L'entreprise annonçait le 21 décembre son lancement sur le marché européen avec son SUV G3 en Norvège, mais ne compte pas s'arrêter là. Portée par des géants chinois comme Alibaba et le fabricant de smartphones Xiaomi qu'elle compte parmi ses actionnaires, la startup possède également des bureaux dans la Silicon Valley et ambitionne de devenir un concurrent sérieux de Tesla.

Toutefois, le constructeur fait face sur les réseaux sociaux à de nombreuses plaintes de ses clients chinois sur des problèmes présumés de qualité et de service. Au printemps dernier, la vidéo devenue virale d'une cliente mécontente au salon de l'auto de Shanghai avait sérieusement écorné l'image de la marque, dont le service après-vente avait été épinglé pour son manque de compassion.

(Avec AFP)

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