Comme le révélait déjà La Tribune dans son édition du 21 septembre, EDF et E.ON ont signé ce jeudi un accord sur des échanges d'actifs, incluant la SNET.
"Aux termes de ces accords, EDF cède à E.ON sa participation de 18,75% dans la SNET, conjointement avec Charbonnages de France, actionnaire historique à hauteur 16,25%", explique l'électricien français dans un communiqué. L'allemand E.ON devient donc actionnaire à 100% du troisième fournisseur d'énergie français. Il va aussi récupérer un droit de tirage nucléaire de 800 mégawatts (MW) en France.
En échange, EnBW, l'énergéticien allemand détenu en co-contrôle par EDF, va récupérer auprès d'E.ON un droit de tirage d'énergie nucléaire de 800 MW. E.ON va aussi céder à EnBW une participation majoritaire dans la centrale de charbon Rostock (256 MW) et un droit de tirage de 159 MW sur la centrale de charbon de Buschhaus.
EDF précise que "ces capacités de production s'ajoutent à celles qu'EnBW avait déjà acquises auprès d'E.ON en mai dernier dans les centrales de Lippendorf (445 MW) et de Bexbach (79 MW)". Du coup, le groupe d'énergie va détenir un total de 1740 MW de capacité de production supplémentaire en Allemagne.
Cette opération va permettre à E.ON de répondre aux engagements de Bruxelles qui lui demande de céder des capacités outre-rhin à des concurrents.
(retrouvez le communiqué d'EDF)
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