Accord Areva/CEA sur le futur réacteur nucléaire Astrid

Astrid fonctionnera avec un coeur à neutrons rapides refroidi au sodium, une technologie dont on attend notamment qu'elle permette un recyclage approfondi des matières nucléaires.
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Areva et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) ont annoncé mardi la signature d'un accord pour les premières études de conception du projet de prototype de réacteur nucléaire de quatrième génération Astrid. Le spécialiste du nucléaire et le CEA ont ajouté dans un communiqué commun que cette phase permettrait au gouvernement français de lancer ou non la construction de ce démonstrateur, pour lequel une décision politique est attendue en 2017.

Astrid fonctionnera avec un coeur à neutrons rapides refroidi au sodium, une technologie dont on attend notamment qu'elle permette un recyclage approfondi des matières nucléaires. Aujourd'hui, les réacteurs à eau sous pression produisent un plutonium qui peut être réutilisé une fois en combustible mixte (Mox). Mais une fois brûlé, le plutonium encore contenu dans le Mox n'est plus techniquement réutilisable car sa composition chimique a changé.

En revanche, les réacteurs à neutrons rapides peuvent utiliser toutes sortes de plutonium, et donc théoriquement recycler cet élément sans limites. Areva et le CEA précisent que de tels réacteurs pourraient être mis en service de façon commerciale vers 2050, venant compléter les parcs de réacteurs à eau légère comme l'EPR d'Areva.

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