
La fièvre de la planète monte, avec pour principale cause, les émissions de gaz carbonique, qui pourraient atteindre 37 milliards de tonnes en 2014. C'est ce qui ressort de l'étude du Global carbon project, publiée le 21 septembre. Ces émissions de CO2 ont cru de 2,3% en 2013 pour atteindre 36,1 milliards de tonnes cette année-là. Une nouvelle qui tombe avant le sommet de l'ONU sur le climat, prévu mardi 23 septembre.
16,4 tonnes de CO2 par Américain
L'organisation indique, dans son budget carbone, qu'un Chinois émet désormais davantage qu'un Européen, avec 7,2 tonnes de CO2 par tête dans l'ex-empire du Milieu en 2013, contre 6,8 tonnes par tête dans l'Union européenne. Mais les Chinois restent loin derrière les Américains, puisqu'en 2013 un Américain émet 16,4 tonnes de CO2.
Cependant, la tendance est à une réduction de cet écart par habitant entre les deux grandes puissances mondiales car en matière d'émissions globales, la Chine est largement devant les États-Unis et ses émissions croissent à un rythme soutenu (4,2% en 2013). Seule l'Inde croît à un rythme supérieur (5,1%), tandis que l'Union européenne réduit ses émissions en 2013 (-1,8%).
Le pire des scénarios envisagé
À plus brève échéance, le Global carbon project prévoit pour 2019 des émissions de dioxyde de carbone qui atteindraient 43,2 milliards de tonnes. Même si les Américains resteraient les plus gros émetteurs (par tête), leurs émissions se réduiraient à 15,6 tonnes par habitant, tandis que celles des Chinois continueraient leur ascension, avec 8,9 tonnes par habitant. Du côté de l'Union européenne, la réduction des émissions de CO2 serait plus lente, l'organisation prévoyant 6,4 tonnes de CO2 émises par européen.
Quoique la croissance des émissions de CO2 est plus faible par rapport aux années 2000 (moyenne annuelle de 3,3%) d'après le Global carbon project, l'organisation considère que la trajectoire des émissions de gaz carbonique concorde avec le pire des scénarios évoqués par le Groupement d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui table sur une hausse de la température mondiale de 3,2 à 5,4°C d'ici 2100.
La température actuelle est la plus forte depuis un siècle, d'accord (même si elle marque un palier depuis 1998).
Mais plus j'examine les pièces du dossier (études publiées dans des revues à relecteurs), plus je constate que augmentation de température et de la concentration en CO2 atmosphérique ont plus de conséquences positives que d'inconvénients.
Alors...
Seul une réduction de l'activité: transport et production aurait peut-être un effet. mais que faire avec une société libérale qui ne sait prôner que la croissance. et de quel droit empêcherions nous les pays sous développés et émergents à stopper leur croissance?
Heureusement les "grands de ce monde vont bientôt disserter à New York sur le pb accroissant au passage les émissions de carbone! Nous voilà sauvés!