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Les Formule 1 électriques vont réinvestir Paris

Pour la troisième fois, une manche du championnat du monde de Formule E va se dérouler dans les rues de la capitale, samedi.
(Crédits : Malcom Griffiths FIA)

Parisiens et touristes amateurs de course automobile vont pouvoir une nouvelle fois s'en donner à cœur joie. Samedi, va en effet voir se dérouler, dans les rues de la capitale, le troisième Grand Prix de France de Formule E, la version électrique de la célèbre Formule 1.

Le ePrix de Paris, son nom officiel, amènera les vingt meilleurs pilotes du championnat du monde de Formule E sur un tracé de 1,9 kilomètre autour des Invalides. Six jours de montage sont nécessaires à l'édification du circuit, dont la distance est l'une des plus courtes de la saison. Spectacle garanti : les monoplaces, 100% électriques, sont capables d'atteindre la vitesse de 220 km/h !

Il s'agira de la huitième manche d'un championnat qui en compte douze et qui emmène ses concurrents aux quatre coins du globe, de New York (deux fois) à Hong-Kong, Mexico ou Marrakech. C'est la troisième fois que Paris accueille l'évènement. L'an passé, c'est le pilote suisse Sébastien Buemi qui l'a emporté.

La Formule E rassemble aussi bien des espoirs de la course automobile que d'anciens pilotes de F1 plus aguerris (Heidfeld, Vergne, Buemi, Piquet Jr...).

Une autonomie d'environ 50 kilomètres

L'ePrix de Paris est, pour ses organisateurs comme pour un certain nombre d'observateurs, une occasion de mettre en vitrine les performances des motorisations électriques. De la compétition à la voiture de monsieur-tout-le-monde, parfois, il n'y a qu'un pas. Quelques-unes des inventions les plus importantes en matière d'automobile ont en effet d'abord été testées en compétition, comme les freins à disque.

« A travers ses manifestations, la Formule E a pour principal objectif de promouvoir la mobilité électrique, d'atténuer les changements climatiques et de montrer l'exemple aux yeux du monde en terme de durabilité », peut-on lire sur le site de l'organisation de la course.

L'an passé, la maire de Paris, Anne Hidalgo, avait fixé pour objectif « d'une part, de sensibiliser le grand public à des mobilités plus respectueuses de l'environnement, d'autre part, de valoriser les constructeurs automobiles qui font le choix d'investir dans ce domaine ».

L'élue rappelait par la même occasion que le championnat de Formule E avait été pensé par la Fédération internationale automobile comme « une véritable plateforme en faveur de l'adoption globale des véhicules électriques, qui contribuent à réduire la pollution de l'air au cœur des villes et à lutter contre le dérèglement climatique ».

Les Formule E, dont le châssis est le même pour tous les pilotes, n'émettent pas de CO². Plus silencieuses que leurs consœurs thermiques, elles disposent d'une capacité d'énergie récupérable de 150 kW, pour un poids de 880 kilos (dont 320 de batteries électriques). Elles disposent d'une autonomie d'environ 50 kilomètres.

En 2017, 46 000 personnes ont assisté à la course électrique parisienne.

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Commentaires 2
à écrit le 10/05/2018 à 0:17
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Une course de véhicules électro-solaires comme les Stella (Vie, Lux, Solar), Lightyear One, Sunswift Violet, Thyssenkrupp Bochum Sunriser, Suncruiser etc serait bien plus intelligente à Paris vus leurs impacts positifs énormes en termes de consommati...

à écrit le 04/05/2018 à 14:55
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La seule voiture propre,hors construction et déconstruction , est la voiture à pédales. C'est pour quand, une couse de formule 1 en voiture à pédales ?

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