Guadeloupe : accord financier entre les compagnies et les tour-opérateurs

Les compagnies aériennes desservant la Guadeloupe ont accepté de ne pas faire supporter de contreparties financières aux tour-opérateurs qui proposent actuellement à leurs clients de reporter leurs voyages, soit à plus tard, soit vers une autre destination. La facture aurait pu s'élever à plusieurs dizaines de millions.

A la sortie de la réunion qui s'est tenue ce matin à Bercy, sous l'égide de Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports, et d'Hervé Novelli, secrétaire d'Etat au Tourisme, René-Marc Chikli, président du syndicat des tours-opérateurs, ne cachait pas sa satisfaction. "C'est la premières fois qu'un accord de ce type est conclu", assure le représentant des voyagistes.

Les trois compagnies aériennes desservant la Guadeloupe, Air France, Air Caraïbes et CorsairFly, se sont engagées à ne pas faire subir de préjudice financier aux tour-opérateurs qui proposent actuellement à leurs clients de reporter leurs vacances en Guadeloupe à une autre date dans un délais d'un an ou vers une autre destination.

 

Les tours-opérateurs sont soulagés car "le risque financier se mesuraient pour eux à plusieurs dizaines de millions d'euros", affirme René-Marc Chikli à La Tribune. Les mêmes arrangements seront reconduits si, comme cela semble désormais probable, les départs de samedi prochain ne peuvent être assurés en raison de la situation sur place en Guadeloupe.

 

En attendant, les vacanciers préfèrent en grande majorité reporter leurs vacances vers une autre destination balnéaire. Pour la première semaine de départs des vacances scolaires de février, 80% des partants ont opté pour cette solution, explique le porte-parole des voyagistes.

 

Pour autant, les professionnels du voyage à forfait ne sauvent pas leurs marges. Certains sont particulièrement exposés à la crise antillaise compte tenu du poids de cette destination dans leur activité. C'est le cas de Nouvelles Frontières qui est à la fois tour-opérateur, hôtelier sur place et transporteur via sa compagnie aérienne maison CorsairFly. Les autres tours-opérateurs sont confrontés à "des pertes de marges en raison de surcoût liés au traitement individuel de chaque dossier", redoute René-Marc Chikli.

 

Au delà de la crise actuelle, les tour-opérateurs, les compagnies aériennes et les pouvoirs publics réfléchissent déjà ensemble à une coordination de leurs efforts pour relancer la destination Antilles.

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Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Le probléme est sans doute en cours de résoluyion pour les TO. Mais qu'en est-il pour les particuliers qui ont pris un vol sec?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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C'est ce qu'il faudra impérativement faire dès la fin de la crise... Mais beaucoup de touristes potentiels penseront certainement que si "nous sommes chez nous" est peut être légitime, "je reste chez moi" risque de l'être tout autant!!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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nous avions booké notre voyage depuis le mois septembre pour 4 personnes pou la période du 25/02/09au 07/03/09 via nouvelles antilles. Tout le voyage est payé en totalité depuis plus d'un mois, mon ami payait ce voyage pour notre bien être la découv...

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