Un crash d'hélicoptère tue sept personnes

C'est "le plus grave depuis dix ans", a déclaré ce dimanche Dominique Bussereau, le secrétaire d'Etat chargé des Transports au sujet de l'accident mortel d'hélicoptère intervenu samedi soir dans l'Ain.

"En France, rares sont les accidents d'hélicoptères, d'autant plus quand, comme ici, il s'agit de transport de civils", a souligné Dominique Bussereau lors d'une conférence de presse tenue ce dimanche à la mairie de Brégnier-Cordon dans l'Ain, où s'est produit samedi soir le crash d'un hélicoptère avec à son bord sept personnes (quatre hommes et trois femmes) agées de 19 à 37 ans, dont le pilote.

"Il est très difficile d'émettre une hypothèse sur les origines de l'accident", a dit Dominique Bussereau. Il a toutefois évoqué le nombre de sièges, "six ou sept, en fonction de la corpulence des occupants", installés dans ce modèle d'hélicoptère.

Les six passagers travaillaient au parc Walibi des Asvenières (Isère), proche d'une dizaine de kilomètres, dont la direction a décidé de fermer exceptionnellement l'accès dimanche en signe de deuil. Le plus âgé d'entre eux, père d'un enfant, était le directeur-adjoint du parc de loisirs, a précisé à l'AFP le préfet de l'Isère, Albert Dupuy. "Ces employés effectuaient un baptême de l'air à bord de l'hélicoptère, un Ecureuil (Eurocopter) qui avait déjà fait plusieurs rotations dans la journée, et dont c'était la dernière ou l'avant-dernière", a poursuivi Dominique Bussereau.

Deux enquêtes ont été ouvertes, l'une confiée au parquet de Belley (Ain), l'autre au Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), qui devra notamment vérifier si l'appareil était équipée d'une boîte noire. "Ce type de modèle n'en est normalement pourvu que lorsque il opère en milieu hostile", a précisé le directeur général de l'aviation civile (DGAC), Patrick Gandil, en ajoutant que les "cycles d'entretien de l'appareil accidenté étaient normaux" à sa connaissance.

Les autopsies des victimes, entamées samedi soir, étaient toujours en cours dimanche à l'hôpital de Belley, a précisé le préfet de l'Ain, Régis Guyot. Après s'être entretenu avec la centaine de pompiers et de gendarmes présents, le secrétaire d'Etat devait rencontrer à la mi-journée les familles des victimes pour leur exprimer les condoléances du gouvernement.

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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L'hélicoptère, cela crash pas mal en fréquence. Faudrait réduire autant que faire se peut ce type de déplacement qui doit rester utlitaire !

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