Uber investit massivement pour conquérir l'Inde

La plateforme de mise en relation de passagers avec des voitures de transport avec chauffeurs (VTC) investit 50 millions de dollars dans un nouveau siège en Inde, malgré diverses interdictions de fonctionner dans le pays depuis 6 mois.
L'Inde est aujourd'hui le deuxième plus grand marché à l'internationale pour Uber bien qu'une majorité de villes interdisent ses services. La plateforme investit 50 millions d'euros dans une agence au sud du pays à Hyderabad.

Alors qu'Uber, la plateforme de mise en relation de passagers avec des voitures de transport avec chauffeurs (VTC) est toujours suspendue en France, elle va investir 50 millions de dollars sur les cinq prochaines années dans la ville d'Hyderabad, au Sud de l'Inde, d'après le quotidien le Times. Le Telangana devient le premier Etat indien à accepter officiellement Uber.

La plateforme s'apprête à installer une nouvelle agence, la plus grande en dehors des Etats-Unis, dans la capitale du tout nouvel Etat indien du Telangara, créé le 2 juin 2014. 2000 nouveaux chauffeurs devraient être formés d'ici à 2016, en partenariat avec le gouvernement local, rapporte le Times indien. La ville d'Hyderabad, un des hub technologiques du pays, concentre déjà des bureaux de multinationales comme Amazon ou Microsoft.

Un service encore illégal en Inde mais pratiqué

Arrivé en Inde en 2013, Uber est extrêmement mal perçu dans la pays après qu'un de ses chauffeurs ait été accusé d'agresser sexuellement une passagère. Plusieurs villes ont également interdit ses services, dont la capitale New Delhi, l'accusant de ne pas respecter les lois régissant les opérations des taxis. Pourtant, il continue de fonctionner illégalement.

Un cadre légal toujours en attente

Si Uber n'est d'ailleurs toujours pas autorisé dans la ville d'Hyderabad -car il ne rentre pas dans le cadre légal en vigueur- le groupe assure être actuellement en discussion avec le gouvernement local pour élaborer un nouveau cadre réglementaire sur les technologies de transport à la demande. Il devrait être voté dans les quatre prochaines semaines.

Dans le reste du pays,  la question de savoir si la compagnie doit être classée comme service de transport ou sous le coup de la loi des technologies de l'information, n'est toujours pas tranchée.

Un Etat précurseur pour Uber

L'Etat du Telangana s'apprête à franchir un nouveau cap. En avril 2015, d'après un article de The Economic Times, Hyderabad avait déjà franchi un nouveau cap en devenant la première ville au monde acceptant le paiement en liquide en plus du règlement en ligne. Une stratégie pour se positionner vis-à-vis de ses concurrents dans le pays, en particulier face à Ola, présent dans 65 villes indiennes, contre 18 pour Uber.

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