Sous-marins australiens : La France doit investir en Indo-Pacifique si elle ne veut pas sortir de l'Histoire

Le groupe Mars ne pouvait pas ne pas évoquer la cruelle désillusion que vient de subir la France sur le plan diplomatique de la part de trois de ses plus grands alliés hors Union européenne : l'annulation de la vente de 12 sous-marins franco-américains par l’Australie au profit des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. Il incite le prochain président français à revisiter la stratégie de la France en Indo-Pacifique et le pousse à y investir beaucoup plus. "C'est dans l'Indo-Pacifique que se situent les enjeux de demain, c'est là que la France doit investir si elle ne veut pas sortir de l'Histoire", estime le groupe de réflexions Mars.
L'Australie renonce dans les faits à acquérir une capacité industrielle de haute technologie et se place en position d'allié extrêmement dépendant vis-à-vis des Etats-Unis (Le groupe de réflexions Mars)
"L'Australie renonce dans les faits à acquérir une capacité industrielle de haute technologie et se place en position d'allié extrêmement dépendant vis-à-vis des Etats-Unis" (Le groupe de réflexions Mars) (Crédits : Naval Group)

Un mois jour pour jour après la chute de Kaboul, l'Australie resserre spectaculairement son alliance navale avec les Etats-Unis qui n'ont de cesse depuis quelques années de redéfinir le cadre global de leurs partenariats régionaux. Voilà ce qui s'appelle de la « vision », pour employer un anglicisme loin d'être synonyme de lucidité ! Naturellement, l'élaboration du pacte AUKUS a commencé, dans le plus grand secret, avant l'été.

Un programme déjà sur la sellette

Chacun avait compris, en France, depuis le début de l'année que, pour des raisons stratégiques et de politique intérieure australienne, la poursuite du programme de sous-marins de classe océanique « Future Submarine Program » était compromise. Entre les parties au contrat, la confiance était difficile à bâtir, le maître d'œuvre reprochant au client d'incessantes modifications de l'expression du besoin, tout en constatant la faiblesse de la sous-traitance locale, et le client dénonçant une dérive des coûts, essentiellement due aux modifications du cahier des charges.

On soupçonnait en outre TKMS, l'industriel allemand mauvais perdant de la compétition gagnée en 2016 par Naval Group, de dénigrer en sous-main son rival français pour influencer la compétition en cours aux Pays-Bas. Mais manifestement, personne en France n'avait imaginé un revirement australien d'une telle ampleur, ce qui nécessitera un examen minutieux des responsabilités industrielles et étatiques d'un tel fiasco.

En termes stratégiques et industriels, le partenariat proposé par Paris à Canberra depuis 2016 était présenté « gagnant-gagnant ». En s'engageant sur le très long terme à doter l'Australie en pleine souveraineté d'une force sous-marine océanique construite localement, sur un design français et avec un système de combat américain, la France donnait un gage tangible d'investissement au cœur de la zone Indo-Pacifique. En y renonçant, de la façon la plus rude et la plus spectaculaire, qui soit, le pouvoir en place à Canberra ne gagne peut-être pas autant qu'il l'espère.

Australie, une perte de souveraineté

L'Australie renonce dans les faits à acquérir une capacité industrielle de haute technologie et se place en position d'allié extrêmement dépendant vis-à-vis des Etats-Unis. On laisse le soin à l'opinion australienne de mesurer la pertinence d'un tel choix à la lumière des évènements d'Afghanistan et de l'affaiblissement tendancielle de l'influence américaine dans toute la région Asie-Pacifique.

Le Premier ministre australien justifie son revirement par un « changement de besoin » et d'environnement stratégique. De fait, le programme de sous-marins conventionnels de la classe Attack est remplacé par un projet de SNA (sous-marin nucléaire d'attaque), dont on se demande si le pouvoir australien a mesuré toutes les implications humaines et opérationnelles. D'abord, les Etats-Unis vendront ainsi pour la première fois leur technologie navale. Une fois passé l'instant de stupeur, on comprend que le futur SNA australien sera sans doute à la sous-marinade ce que le F35 est à l'aviation de combat, avant tout une arme de guerre économique.

Ensuite, l'Australie, qui ne dispose d'aucune base industrielle et technologique en marine militaire et encore moins dans le nucléaire civil, est parfaitement incapable de construire elle-même un sous-marin océanique à propulsion nucléaire. Ce sera donc un « achat sur étagère » pour lequel les Etats-Unis garderont « les clés du camion », non seulement pour la conception et la réalisation du système d'armes, mais aussi pour son entretien et son emploi opérationnel. L'Australie pourra difficilement utiliser ses sous-marins de manière autonome. Ce revirement a donc pour conséquence de faire de la Royal Australian Navy une sorte de IXe flotte de l'US Navy.

Enfin, ç'en est définitivement fini, au-delà des échanges de renseignement, de l'ANZUS, la vieille alliance américano-australienne élargie à la Nouvelle-Zélande, qui a d'ores et déjà refusé de recevoir les futurs SNA australiens à cause de leur propulsion nucléaire. Les stratégies politiques de Canberra et Wellington poursuivent ainsi leur lente divergence, l'Australie entendant jouer un rôle global à l'échelle de l'Asie-Pacifique, participer activement à l'endiguement de la montée en puissance de la Chine, la Nouvelle-Zélande se montrant quant à elle plus attentive aux préoccupations de ses voisins du Pacifique insulaire et en premier lieu du Triangle polynésien.

L'Australie devient une puissance nucléaire

Plus grave, l'Australie devient de fait une puissance nucléaire, potentiellement dotée de l'arme nucléaire, car il n'existe pas à ce jour d'Etat doté de SNA qui ne soit également une puissance nucléaire. Les SNA ne sont pas des SNLE, aptes à tirer des missiles balistiques, mais ils peuvent tirer des missiles de croisière (comme le Barracuda français dont l'Attack était une version conventionnelle dérivée), potentiellement porteurs de têtes nucléaires. Donc l'Australie devient légalement une cible pour une autre puissance nucléaire. On voudrait être sûr que les Australiens aient bien mesuré les risques.

« C'est la première fois dans l'histoire qu'un pays vend un sous-marin nucléaire à un État non nucléaire. La France, elle, s'était toujours refusée à transférer cette technologie, et c'est tout à son honneur. En termes de lutte contre la prolifération, les Américains vont devoir assumer leur choix » (Bruno Tertrais, FRS). La doctrine française de non-prolifération devra-t-elle évoluer pour rester dans la compétition ?

Quelles conséquences pour la France

La France a également beaucoup à perdre du fait de la décision surprise australienne. Du côté de Naval Group, qui a simplement fait part de sa « grande déception », il s'agit moins d'une catastrophe industrielle que d'une perte de chance en termes d'image, car le « contrat australien » donnait à l'ex-DCN une stature internationale incontestable. Du point de vue financier, Naval Group va à présent devoir négocier âprement les conditions de dédit du client, et cela avec un soutien fort et efficace de l'État. Or l'investissement dans la création ex-nihilo du chantier d'Adélaïde a eu un coût que le client devra rembourser. Compte tenu des efforts déployés pour mobiliser le tissu industriel local, la facture sera aussi politique pour le pouvoir australien. Mais en termes purement industriels, la perte pour Naval Group doit être mesurée à sa juste valeur. Le « contrat australien » permettait cependant de maintenir les compétences entre le programme Barracuda et celui du SNLE de 3e génération. Le client français devra sans doute pallier la défection australienne, mais cela ne paraît pas insurmontable.

En revanche, le camouflet est cinglant pour la diplomatie française. La réaction virulente du communiqué commun des ministres français chargés de la défense et des affaires étrangères en atteste : « C'est une décision contraire à la lettre et à l'esprit de la coopération qui prévalait entre la France et l'Australie, fondée sur une relation de confiance politique comme sur le développement d'une base industrielle et technologique de défense de très haut niveau en Australie.Le choix américain qui conduit à écarter un allié et un partenaire européen comme la France d'un partenariat structurant avec l'Australie, au moment où nous faisons face à des défis sans précédent dans la région Indopacifique, que ce soit sur nos valeurs ou sur le respect d'un multilatéralisme fondé sur la règle de droit, marque une absence de cohérence que la France ne peut que constater et regretter ». Le rappel des ambassadeurs à Canberra et Washington en attestent également.

A quoi la presse britannique répond (en français) : « C'est la vie ». Au-delà de la boutade, la France ne peut que regretter une nouvelle conséquence du Brexit. Le Royaume-Uni de Boris Johnson fait ainsi payer à la France l'attitude de MM. Barnier et Macron, qui ont, chacun de leur côté, tout fait pour enfermer les Britanniques dans leurs propres contradictions afin de « faire un exemple » et étouffer tout autre tentative de sortie de l'UE. Il est illusoire de construire quoi que ce soit en s'aliénant les Britanniques. Qu'on le veuille ou non, nos destins sont liés. Boris Johnson, qui est sans doute la cheville ouvrière de cette « perfidie » digne des meilleurs romans de John Le Carré, tient ici sa vengeance.

Sur le plan stratégique, son association au nouveau projet n'apportera cependant pas à la Grande-Bretagne le regain d'influence que fait miroiter son projet de « Global UK ». L'influence politico-militaire du Royaume Uni en Asie-Pacifique n'a pas cessé de se rétrécir depuis son retrait en 1971 de l'est de Suez. Plus que jamais, les Britanniques apparaîtront aux acteurs clés de la région, y compris les Australiens eux-mêmes, que comme inféodés aux Etats-Unis et ayant peu de moyens d'agir en propre dans la région.

Quant au citoyen français, il déplorera une nouvelle fois l'effet calamiteux d'une communication politique qui a la fâcheuse habitude de « vendre la peau de l'ours » et à s'exprimer avec emphase sur les partenariats stratégiques. Le « contrat du siècle » suit en cela l'exemple de l'échec brésilien du Rafale dû aux tartarinades de M. Sarkozy il y a une douzaine d'années.

Indo-Pacifique : la France doit y investir pour exister

Plus profondément, ce que révèle le revirement australien, à supposer qu'il ne soit pas uniquement dicté par l'intérêt personnel du Premier ministre Scott Morrison, c'est le manque de crédibilité politico-militaire de la France en tant que puissance l'Indo-Pacifique. C'est un échec pour le président Macron, mais aussi un défi pour son successeur.

Comment fidéliser le client australien quand on méprise ses capacités industrielles, alors même qu'elles sont détenues par la filiale locale d'un grand groupe français ? Si la France avait pris au sérieux ses propres engagements dans le partenariat stratégique avec l'Australie, elle aurait au moins testé le fusil d'assaut F90 et acheté sur étagère quelques petits blindés (Hawkei ou Bushmaster) dont les soldats de Barkhane auraient fait le meilleur usage face à la menace IED (engins explosifs improvisés). La France aurait également donné suite au projet de création d'une filière nationale de munitions de petit calibre qu'il était prévu de transférer d'Australie. Il faut être soi-même cohérent avant de dénoncer la supposée incohérence de ses partenaires.

Le problème du « en même temps » de la politique étrangère et de défense française depuis 2017, c'est qu'il n'était ni sincère ni équilibré. L'exécutif pensait qu'un peu de communication suffirait à accréditer la posture gaullienne d'une France aux ambitions mondiales, alors que les actes et les grandes décisions allaient vers toujours plus d'intégration européenne. Le camouflet australien a au moins pour vertu de faire prendre conscience que la subtilité du « en même temps » est en réalité inconsistante. Nos partenaires avaient besoin de preuve d'engagement, pas de belles déclarations. Le bilan de ce « en même temps » ressemble à un échec sur toute la ligne. Ce sera plus facile pour le prochain chef des armées de choisir la seule voie raisonnable, celle d'une France dont les intérêts et les ambitions ne se résument pas à devenir le second en Europe. C'est dans l'Indo-Pacifique que se situent les enjeux de demain, c'est là que la France doit investir si elle ne veut pas sortir de l'Histoire.

« Darwin 2026 » sera-t-il le "Suez 1956" de l'Australie ?

Il en va de l'Australie comme des pays baltes. Il faut respecter leur sentiment d'insécurité, stimulé par le souvenir d'une Histoire tragique au XXe siècle, même si on ne le partage pas nombre de leurs excès d'analyse et de langage. Et si on ne partage pas le cœur même de leurs préoccupations stratégiques et de sécurité, c'est qu'on n'est pas vraiment riverain... Les craintes australiennes vis-à-vis de la Chine ne sont pas injustifiées. Sans aller jusqu'à une improbable invasion terrestre, on peut imaginer un chantage sur les voies d'approvisionnement maritimes et le développement de capacités de projection à ses portes mélanésiennes notamment.

C'est bien pourquoi l'Australie a besoin d'une marine océanique. Que celle-ci soit intégrée à l'US Navy, c'est, du point de vue australien, un moindre mal par rapport à un partenariat stratégique avec la France, petite nation des antipodes dont les 2 millions de ressortissants de la région Indo-Pacifique, 7.000 militaires stationnés dans la zone et son demi-porte-avions pèsent bien peu face à l'Armée populaire de libération et sa composante navale. De ce point de vue, le partenariat stratégique franco-australien de 2012, aujourd'hui caduc, aurait eu davantage de consistance si la France avait une base sur le sol australien, comme c'est le cas aux Émirats arabes unis. Or l'US Marine Corps dispose d'installations permanentes à Darwin, au nord de l'île.

A l'inverse, l'Australie se place ainsi en situation de devoir un jour être trahie par son protecteur. « Suez 1956 » sera peut-être « Darwin 2026 » au XXIe siècle. C'est un risque que les Australiens refusent aujourd'hui de prendre en considération. A charge pour la diplomatie française post-2022 de convaincre de sa pertinence. Mais il faudra pour cela disposer d'un outil militaire autrement plus crédible que l'armée « échantillonnaire » sortie éreintée de la « révision générale des politiques publiques » (RGPP) mise en œuvre sous la présidence Sarkozy, en particulier dans nos Outre-mer.

Grand export : de moins en moins une solution

Avec l'affaire du « contrat du siècle » qui se termine comme la fable de la laitière et du pot au lait, la France devrait comprendre que le « grand export » est de moins en moins une solution pour le maintien de la base industrielle et technologique française de défense. Il convient de ne compter, pour l'équilibre financier d'un programme d'équipement, que sur la commande nationale, éventuellement élargie aux partenaires européens dans le cadre d'une coopération portant sur l'intégralité du développement d'un système.

C'est pourquoi l'idée d'une commande publique européenne réservée aux fournisseurs européens devrait faire son chemin dans le cadre de l'Union Européenne de défense : un défi pour la présidente Ursula Von der Leyen. Sinon, l'effort de défense européen, tel celui de Canberra, ne servira qu'à accroître davantage la dépendance de l'Europe vis-à-vis d'un protecteur américain de plus en plus cupide et de moins en moins fiable. La France a besoin d'un environnement stable et sûr en Europe pour déployer son pavillon et promouvoir ses valeurs à l'échelle du monde.

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(*) Le groupe Mars, constitué d'une trentaine de personnalités françaises issues d'horizons différents, des secteurs public et privé et du monde universitaire, se mobilise pour produire des analyses relatives aux enjeux concernant les intérêts stratégiques relatifs à l'industrie de défense et de sécurité et les choix technologiques et industriels qui sont à la base de la souveraineté de la France.

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Commentaires 30
à écrit le 21/09/2021 à 16:24
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Bombe ou bombinette : "Une trahison, le terme n'est pas galvaudé". Six jours après , le ministère des Armées français a – enfin- donné, mardi 21 septembre, sa version de l'événement, avec un ton qui ne cherchait manifestement pas à être diplomatiq...

à écrit le 21/09/2021 à 14:21
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Investir avec quoi ? Avec les 120 milliards par an volés par les grands groupes qui ne payent pas l impot en France et autorisé par le gouvernement et Bruxelles ? Avec les 120% de dette sur PIB cumulés depuis plus de 40 ans par nos supers politicie...

à écrit le 21/09/2021 à 13:49
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La France n'aurait-elle pas été trop dans l'histoire ? Il serait peut-être temps de faire profil bas. La Calédonie deviendra chinoise et cela nous fera faire des économies...

à écrit le 21/09/2021 à 13:31
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Dans ce contexte , la première chose à faire est de s'occuper de la Nlle Calédonie et de reprendre les choses en main face aux velléités chinoises sur ce territoire.

à écrit le 21/09/2021 à 1:25
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La France est en train de se ridiculiser en focalisant le monde sur son déboire commercial alors qu'il est clair que ses sous marins sont des arbalètes face aux monstres de la marine chinoise. La France est en train de prouver qu'elle n'avait pas ant...

le 21/09/2021 à 14:03
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Les sous marins chinois ont quinze ans de retard. Mais ils sont nombreux et moins chers. La France n'est pas du tout hors sol. Au contraire.

à écrit le 20/09/2021 à 23:58
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Je m'étonne de cette affirmation : « ... La France, elle, s'était toujours refusée à transférer cette technologie, et c'est tout à son honneur. En termes de lutte contre la prolifération, les Américains vont devoir assumer leur choix » (Bruno Tertrai...

à écrit le 20/09/2021 à 22:28
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Qui est derriere le groupe Mars ?? Un article anonyme ne vaut rien ! Quels sont les intérêts défendus ? Quelle crédibilité ? Aucune.

le 21/09/2021 à 9:39
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@Guy77 Il a le merite de poser quelques bonnes questions au moins. Vous, vous apportez quoi au debat??

à écrit le 20/09/2021 à 22:14
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La France de Macron ne perd que 8 milliards de ce contrat mal ficelé, elle survivra avec le payeur d’impôts français. Mais le plus anormal aura été de laisser Le Drian ministre des affaires étrangères sur deux quinquennats de suite pour faire de not...

à écrit le 20/09/2021 à 18:23
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Problème, la France est déjà sortie de l'Histoire, encore plus depuis qu'on a imposé au peuple français ce qu'il avait rejeté par référendum.

le 21/09/2021 à 6:16
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La France a rejeté une constitution européenne, il n'y a pas de constitution européenne et c'est très dommage !

à écrit le 20/09/2021 à 18:13
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Toutes les entreprises occidentales se sont déjà fait berné par le mirage indopacifique représenté essentiellement pas l'Inde et la Chine. Ces économies ne sont pas ouvertes et ne se cachent pas pour pratiquer un protectionnisme communautaire sa...

à écrit le 20/09/2021 à 17:10
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Mars attack ! Les sous marins Attack (ya une enseigne d'épiciers ATAC aussi) ne dézinguerons pas les envahisseurs par millions gnak gnak gnak !

à écrit le 20/09/2021 à 14:43
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"'un protecteur américain de plus en plus cupide et de moins en moins fiable". Cupide, certainement, mais pourquoi "de moins en moins fiables"? L'assurance de rentabiliser sa cupidité passe par une certaine fiabilité. Principe n°1: les USA ne veule...

à écrit le 20/09/2021 à 14:32
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leur indépendance est perdue ! car, dès que l'on parle de nucléaire tout est contrôlé par les US et le pays hôte reste devant la télé.

à écrit le 20/09/2021 à 11:13
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Ca me sert a quoi que la france soit "dans l'histoire" de cette façon? Ne ferait elle pas mieux de s'occuper de ses oignons? C'est vrai que les chinois sont économiquement expansionnistes mais jamais ils ne l'on été militairement. S'ils s'arment act...

le 20/09/2021 à 11:40
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Naïf !!!!!!!!!!

le 20/09/2021 à 11:41
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Et a ceux qui vont pas manquer de dire, oui mais il y a la nouvelle calédonie dans les parages, taipei/ îles bélep 6743 km paris/ new york 5834 km Est ce qu'on se mèle de la sécurité a la sortie de l'hudson?

le 20/09/2021 à 15:09
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« Les Chinois jamais expansionnistes militairement » ! Comment peut-on ignorer l’histoire à ce point ? Invasion militaire du Turkestan oriental (rebaptisé Xinjiang), en 1759. Cette immense région semi-désertique ne se sinise pas, et réussit à se lib...

à écrit le 20/09/2021 à 10:21
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Qui pourrait faire confiance dans un pays qui refuse d'être souverain dans ses décisions..., comme la France? En tout cas pas l'Australie!

à écrit le 20/09/2021 à 10:17
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On va commencer par perdre la nouvelle Calédonie. Nos politiques font tout pour la perdre. 3 referendum en 2 ans pourquoi faire? Cerise sur le gâteau , le corps électoral est gelé à la date des accords de Nouméa de 1976. Bref, les nouveaux arrivants ...

le 20/09/2021 à 14:23
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J'espère que si la Nouvelle Calédonie retrouve son indépendance, ce ne sera pas le gouvernement actuel qui négociera la sortie, sinon, c'est la carte vitale à vie, les subventions, l'assistanat etc.

à écrit le 20/09/2021 à 10:05
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Excellente analyse !

à écrit le 20/09/2021 à 9:47
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Petit niveau intellectuel = analyse tronquée

à écrit le 20/09/2021 à 9:11
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Mauvais perdants.

le 20/09/2021 à 9:59
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Encore heureux! Je ne sais pas ce qui vous passe par la tête quand vous écrivez ça. Ça me dépasse. Oui, tout à un prix. Chaque trahison, chaque coup bas a un prix à payer.

à écrit le 20/09/2021 à 9:04
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« C'est la première fois dans l'histoire qu'un pays vend un sous-marin nucléaire à un État non nucléaire." Le Brésil a signé un partenariat stratégique en 2008 qui inclue l'assistance à la conception et à la réalisation du premier sous-marin à propu...

le 20/09/2021 à 9:57
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Sur la partie nucléaire, pas de TOT.

à écrit le 20/09/2021 à 8:59
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Cela semble tellement logique, même si je préfèrerais lire ces articles avant que mes commentaires n'en parlent ce serait plus rassurant plutôt que de nous souler avec "ouin ouin ils sont tous méchants avec nous ils veulent pas de nos sous marins !" ...

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