Le CAC 40 enregistre une troisième semaine de hausse

Serge Dassault qui détient "Le Figaro" avait officiellement déclaré son intérêt pour "Le Parisien" et son édition nationale "Aujourd'hui en France". Le titre appartient à la famille Amaury (L'Equipe, Amaury Sports Organisation..) qui a engagé une réflexion avancé sur la cession de son quotidien populaire.

Serge Dassault n'est plus candidat au rachat du quotidien "Le Parisien-Aujourd'hui en France", propriété de la famille Amaury, a-t-on appris vendredi de sources concordantes, confirmant une information de "Challenges". Vendredi, le groupe Dassault se refusait à tout commentaire. Selon l'hebdomadaire économique, les financiers de Dassault, "pilotés par Olivier Costa de Beauregard, étaient en effet défavorables à cette acquisition".

Il ne reste donc plus qu'un candidat déclaré, le fond d'investissement français Fondations Capital, allié au groupe de presse belge Rossel (Le Soir, La Voix du Nord). Mais ce dernier n'entend pas mettre plus de 100 millions d'euros dans l'affaire alors que la famille Amaury souhaitait initialement récolter de cette vente, 200 millions d'euros. Depuis, elle aurait revu ses prétentions à la baisse mais à la direction du groupe, on insiste sur le fait qu'en aucun cas, "le titre ne se sera bradé".

Le groupe de Vincent Bolloré (Direct Soir, Direct Matin) serait, comme à chaque fois qu'un titre est en vente, officieusement sur les rangs. Depuis une dizaine de jours, de plus en plus de personnes s'interrogent : et si Amaury ne vendait finalement plus "Le Parisien" ? Début octobre, Philippe Carli, ex-patron de Siemens France, a pris les rênes du groupe Amaury. Alors que "Le Parisien" était en vente avant son arrivée, il semble très intéressé par l'avenir du titre. Au point d'être aller à la rencontre des rédactions.

Beaucoup de salariés se sont mis à espérer du coup que le titre reste dans le giron du groupe Amaury. Mais revers de la médaille, le plan social, présenté il y a tout juste un an par la direction puis abandonné sous la pression des employés, pourrait ressurgir...

Quand il est arrivé à la tête de Siemens France, la mission de Philippe Carli était de redresser la filiale et de redéfinir sa stratégie sur dix ans. Un objectif réussi mais au prix de nombreux départs...

 

 

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