Renault et Nissan n'annonceront pas d'accord le 7 décembre comme prévu

En discussion depuis plusieurs mois, les deux constructeurs veulent faire évoluer les termes de leur partenariat à l'heure de la transition énergétique, mais les discussions s'avèrent beaucoup plus complexes. Il n'y aura pas d'annonce mercredi prochain, selon l'agence Reuters.
(Crédits : Reuters)

Renault et Nissan n'annonceront pas comme envisagé un accord mercredi prochain sur une restructuration de leur alliance, faute d'avoir résolu tous leurs désaccords, selon trois sources au fait du dossier citées samedi par l'agence Reuters.

Les deux constructeurs automobiles sont en discussions sur une réorganisation de leur partenariat vieux de vingt ans et sur la participation de Nissan dans la future entité électrique de Renault, dénommée « Ampère ». Nissan souhaite un rééquilibrage de la structure actuelle de l'alliance, héritée du sauvetage du groupe japonais par le constructeur français, passant par la vente d'une partie des 43% que Renault détient dans Nissan pour ramener cette participation au même niveau que les 15% détenus par le groupe japonais dans son partenaire français.

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Le 9 novembre dernier dans un entretien sur BFM Business, Luca De Meo avait souligné que « le calendrier est dicté par le fait qu'on arrive à avoir un accord sur des centaines de thèmes. Ces discussions-là sont assez complexes par définition ». « Ça fait quelques mois qu'on discute » notamment avec le directeur général de Nissan Makoto Uchida, sur (la façon) de « faire évoluer l'alliance », et « l'important c'est qu'on s'est accordé sur le fait qu'il faut continuer ensemble », avait assuré celui qui a récemment évoqué la nécessité d'une relation « plus égale » entre les partenaires.

« Il y a de la méfiance »

« Certainement, il y a de la méfiance » entre les deux groupes, dont le partenariat a vacillé dans la foulée de l'arrestation en 2018 au Japon de l'ancien dirigeant Carlos Ghosn pour malversations financières présumées, a reconnu le directeur général de Renault. Mais, avait-il plaidé, « je suis convaincu que la longue relation qu'on a avec Nissan et Mitsubishi c'est un asset (atout, ndlr) pour Renault et pour Nissan, sauf qu'il faut la moderniser, il faut la préparer aux défis » auxquels va devoir faire face l'industrie automobile.

(avec Reuters)

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Commentaires 6
à écrit le 04/12/2022 à 11:25
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A votre pertinente intervention, j'ajouterais que si les pauvres ne se goinfraient pas de cochonneries sucrées et grasses, ils seraient moins gros, trouveraient du travail auquel ils pourraient se rendre en marchant au lieu d'être avachis dans leur 4...

à écrit le 04/12/2022 à 11:25
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Oui, oui, oui comme vous avez raison ! y'a pas que le fric dans la vie... quand les prolos que vous évoquez l'auront compris , ils se plaindront moins. Ils n'ont qu'à allé voir en Corée du Nord comme vous le dites souvent. Ils comprendront la chance ...

à écrit le 04/12/2022 à 11:24
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Ecore une fois un commentaire pertinent de votre part. En effet si les chinois étaient des nord-coréens les choses ne se passeraient pas de la même façon. Et ils ne sont pas non plus des japonais ce qui peut expliquer certaines choses que vous avez b...

à écrit le 04/12/2022 à 11:23
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Vous pensez que le chinois de base se projette dans l’avenir? Internet et la TV étrangère ouvrent une fenêtre sur la vraie vie,ailleurs,pour ceux qui peuvent les regarder.Pour la grande majorité,c’est travaille,obéit et tait-toi.Les limites à cette s...

à écrit le 03/12/2022 à 23:44
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Donc les japonais gagnent à tout le coup : ils ont dégagés Carlos qui tenait l'Alliance puis se débarrassent de Renault. Chapeau les samouraïs !

à écrit le 03/12/2022 à 14:21
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Cette alliance n'a plus beaucoup de sens, les japonnais étant allergiques à l'omnipotence du gouvernement français au sein de Renault.

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