C'est ce mardi que le directeur général de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, et Fabrice Tourre, le trader français impliqué dans le montage du fonds Abacus sont auditionnés par un sous-comité du Sénat américain. Accusée de fraude par la SEC, la firme de Wall Street a préparé sa défense. Elle nie avoir massivement spéculé sur la baisse du marché immobilier américain, et d'avoir mis sur pieds d'importantes positions vendeuses. Pour justifier qu'elle n'était pas un acteur majeur de ce marché, Goldman Sachs affirme que ses activités financières liées à l'immobilier ne représentaient que 2% de ses revenus entre 2003 et 2008. Pointée du doigt pour avoir bénéficié d'informations privilégiées, la banque dément ces accusations et celles qui lui reprochent d'avoir "joué" contre ses clients en prenant des positions inverses aux leurs. Enfin, Goldman Sachs rappelle qu'elle vend des produits structurés type CDO à des investisseurs qui bénéficient aussi d'un accès à des informations détaillées qui leur permettent de réaliser des recherches et des analyses indépendantes.
Dossier spécial : Goldman Sachs sur la sellette aujourd'hui
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