Le groupe public RATP a enregistré un bénéfice net consolidé de 48,9 millions d'euros au premier semestre de l'année, un chiffre en baisse de 22,4% comparé à la même période en 2005. En cause: la hausse des prix de l'énergie et de coûts fiscaux alourdis.
Avec 1,462 milliard de voyages, la Régie Autonome des Transports Parisiens a connu une "croissance plus modérée du trafic", avec une hausse de seulement 0,6% par rapport aux six premiers mois de 2005 indique le groupe. Son chiffre d'affaires a progressé de 5,2% à 1,896 milliard d'euros, tandis que son bénéfice opérationnel s'affaisse de 3,6% à 150,4 millions, "en raison d'un contexte énergétique et fiscal qui s'est fortement dégradé", explique le groupe dans un communiqué.
Sur l'ensemble de l'année, "l'évolution des principaux indicateurs devrait, sauf événement exceptionnel, s'inscrire dans le prolongement des tendances observées au 1er semestre".
La RATP fait les frais de l'augmentation du coût de l'énergie en augmentation de 24%, voire de 35% pour l'électricité, dont "l'impact pénalisant devrait encore s'amplifier au second semestre". Toutefois, pondère le groupe, "le contrat conclu pour cinq ans avec EDF et applicable au 1er février 2006, limite le risque de hausse pour l'avenir". Par ailleurs, les impôts et taxes ont crû de 13%, ajoute le groupe.
Les données financières du premier semestre 2005 ont été retraitées de façon à être comparables à celles de 2006, qui prennent en compte des modifications dans le circuit de financement des retraites du personnel depuis le 1er janvier 2006.
Bénéfices en retrait pour la RATP
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