Les Bourses européennes ont clôturé en hausse mercredi, des résultats trimestriels meilleurs qu'attendu rassurant les investisseurs après plusieurs "profit warnings" alors que le président de la Réserve fédérale américaine a laissé la porte ouverte à de nouvelles mesures de soutien à la croissance.

L'indice CAC 40 a fini en hausse de 1,84% à 3.235,40 points dans un volume d'échanges modeste (2,424 milliards d'euros), de nombreux investisseurs étant en congés.

La Bourse de Londres a pris 1,01%, Madrid 0,5% et Milan 0,43%. L'indice EuroStoxx 50, qui regroupe les principales valeurs de la zone euro, s'adjuge 1,36% en clôture provisoire. Tandis que l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a progressé de 1,06%.

La Bourse de Francfort a terminé en hausse mercredi, grâce à l'appétit des investisseurs pour plusieurs valeurs parmi lesquelles celle du producteur d'engrais et de sel K+S. L'indice des trente valeurs vedettes a fini en hausse de 1,62% à 6.684,42 points et le MDax des valeurs moyennes en hausse de 0,87% à 10.742,77 points.

L'indice Stoxx des technologiques bondit de 2,79%, plus forte hausse sectorielle en Europe, ASML (+6,78%) et ST-Ericsson ayant publié des résultats supérieurs aux attentes.

Ben Bernanke n'a pas dit grand chose mardi sur les intentions de la Fed en matière d'assouplissement monétaire, mais a répété qu'elle se tenait prête à agir si nécessaire.

Les valeurs technologiques ont signé la plus forte hausse sectorielle (+2,79%), malgré le nouveau décrochage de Nokia (-2,07%), dopées par ASML (+6,78%). Le numéro un mondial des équipements de production de semi-conducteurs a publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, une tendance qui devrait se confirmer jusqu'en 2013 grâce à la vigueur de la demande pour des produits tels que les tablettes informatiques et les smartphones.

Les valeurs automobiles ont également profité d'un rebond (+1,70%), dans le sillage de PSA Peugeot Citroën (+3,96%), qui a effacé une partie des pertes accumulées après l'annonce de son plan social la semaine dernière.

L'Euro reste faible, autour de 1,2250 dollar, pâtissant des doutes sur la faisabilité du projet européen exprimés dans la presse par la chancelière allemande Angela Merkel.