
L'INFO À SUIVRE - Le variant Delta représente « 2 à 4% » des cas positifs en France
Le variant Delta représente actuellement « entre 2 et 4% des cas positifs » dépistés en France, soit « 50 à 150 nouveaux diagnostics » par jour, a indiqué le ministre de la Santé, Olivier Véran.
« C'est peut-être encore peu, mais c'était la situation anglaise il y a quelques semaines », a-t-il ajouté, rappelant que le variant Delta « représente plus de 90% des cas en circulation » outre-Manche, où l'épidémie est repartie « sur une trajectoire ascendante », avec « quasiment deux fois plus de cas quotidiens » que dans l'Hexagone, malgré « un taux de couverture vaccinale supérieur au nôtre ».
« Nous ne devons certainement pas donner de prise au variant indien pour qu'il fasse repartir une nouvelle vague épidémique, nous devons absolument l'empêcher ». Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé lundi soir le report de la levée des dernières restrictions en Angleterre, en raison de la poussée du variant Delta.
En parallèle, pour accroître les prises de rendez-vous de première dose et accélérer la vaccination, Olivier Véran a aussi annoncé avoir décidé de rendre de nouveau possible un délai de seulement trois semaines entre deux injections de vaccin à ARN messager.
LE CHIFFRE - 4,5 milliards d'euros de pertes
Emirates, la compagnie aérienne de Dubaï, a annoncé des pertes annuelles d'environ 4,5 milliards d'euros, une première en plus de trois décennies en raison des blocages et restrictions sanitaires ayant durement frappé le secteur de l'aviation.
« En raison des restrictions de vol et de voyage liées à la pandémie, la compagnie aérienne a enregistré une perte de 20,3 milliards de dirhams (plus de 4,5 milliards d'euros), après un bénéfice de 1,1 milliard de dirhams (près de 247 millions d'euros) l'année dernière », a déclaré Emirates dans un communiqué.
La compagnie aérienne a vu ses recettes chuter de 66% pour atteindre 6,9 milliards d'euros. Au cours de l'année fiscale, qui se termine en mars, Emirates a transporté 6,6 millions de passagers, soit une baisse de 88% par rapport à la même période précédente (de mars 2019 à mars 2020).
LA PHRASE - « La crise a souligné l'urgence du besoin de formalisation du travail domestique »
Les employés de maison ont vu leurs conditions de travail se dégrader pendant la pandémie, dix ans après l'adoption d'une convention historique de l'Organisation internationale du travail sur leur droits.
Selon ce nouveau rapport publié par l'OIT, parmi les 75,6 millions d'employés à domicile à travers le monde (soit 4,5% des salariés), beaucoup n'ont pas connu d'amélioration en matière de conditions de travail au cours de la dernière décennie.
« La crise a souligné l'urgence du besoin de formalisation du travail domestique afin de veiller à ce que ces personnes puissent accéder au travail décent, en commençant par l'extension et par la mise en oeuvre de mesures en matière de droit du travail et de sécurité sociale qui s'appliquent à l'ensemble des travailleuses et travailleurs domestiques », Guy Ryder, directeur général de l'OIT
Les employés de maison, dont 61,4 millions évoluent au sein de l'économie informelle, sont les plus touchés par les répercussions de la pandémie.
LE GRAPHIQUE - Balance commerciale : la zone euro reste dans le vert
La zone euro exporte toujours plus qu'elle n'importe de biens. Les 19 pays qui partagent la monnaie unique ont exporté pour 193,8 milliards d'euros vers le reste du monde en avril, soit la même somme qu'en avril 2019 - avant la crise, selon Eurostat. Les importations depuis le reste du monde ont quant à elles atteint 182,8 milliards d'euros, soit 4 milliards de plus qu'il y a deux ans.
D'autre part, les échanges intra-zone ont davantage augmenté depuis la pandémie de Covid-19. Le commerce entre les 19 s'est établi à 178,9 milliards d'euros en avril 2021, en hausse de 61,9% par rapport à avril 2020.
EN RÉGION - L'aéroport Toulouse-Blagnac se languit du redécollage du trafic
En attendant la reprise progressive du trafic cet été, le cinquième aéroport français tourne au ralenti. Les travailleurs de la plateforme ont hâte de retrouver le rush des grandes vacances. Même si pour les prestataires, la sortie de crise est loin d'être engagée et que le redécollage de l'activité représente des enjeux de formation importants. Pour préparer ce nouveau départ, l'aéroport Toulouse-Blagnac a repensé le parcours de la clientèle affaires et compte développer de nouveaux relais de croissance.
À L'ÉTRANGER - Reprise des croisières internationales en Espagne après la levée de l'interdiction
Un bateau de croisière internationale transportant des touristes allemands est arrivé à Malaga dans le sud de l'Espagne ce matin, le premier du genre depuis la levée de l'interdiction décrétée durant la pandémie, ont annoncé les autorités.
L'Espagne a levé le 7 juin l'interdiction pour de tels bateaux de jeter l'ancre dans ses ports, qui avait été décrétée en mars 2020 au début de la pandémie. Le port de Malaga a reçu un total de 50 demandes d'escale pour l'année en cours, un « bon début », selon le responsable.
En 2019, les croisières internationales ont contribué à hauteur de près de 2,8 milliards d'euros au PIB espagnol et représenté quelque 50.000 emplois pour des salaires d'un total d'1,5 milliard d'euros, selon l'association de croisiéristes « Cruise Lines International ».
La Suisse relève ses prévisions économiques avec l'allègement des restrictions
Le ministère suisse de l'Economie a relevé sa prévision de croissance pour 2021 grâce à l'assouplissement des restrictions sanitaires, tablant désormais sur un rebond du produit intérieur brut (PIB) de 3,6%, allant même jusqu'à 3,8% en tenant compte des événements sportifs.
(avec AFP)
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