Fiscalité locale : faut-il rétablir la taxe d'habitation pour sauver les services publics ?

Depuis début septembre, les propriétaires reçoivent, par courrier, leur taxe foncière. Dans une commune sur cinq, celle-ci est en hausse de plus de 7%. Les maires justifient cette augmentation par l'inflation et la suppression de la taxe d'habitation. Aussi défendent-ils tantôt une contribution universelle, tantôt une contribution résidentielle, pour rééquilibrer l'effort entre locataires et propriétaires. Explications.
César Armand
(Photo d'illustration)

Pour Emmanuel Macron, c'est un peu le sparadrap du capitaine Haddock. Celui que le chef de l'Etat n'arrive pas à décoller depuis sa première candidature à l'élection présidentielle il y a six ans. En février 2017, invité de RMC et de BFMTV, le « Marcheur » promettait, en cas de victoire, d'exonérer 80% des Français de la taxe d'habitation, malgré un coût pour l'Etat qu'il évaluait alors à 10 milliards d'euros.

Aussitôt dit, l'association des maires de France réagissait et qualifiait la proposition de « démagogique ». Son président François Baroin jugeait alors que 13 millions de foyers bénéficiaient déjà de dispositifs d'allègement, de dégrèvement, d'exonération ou de plafonnement. Pis, cette décision conduirait à une « perte » de 36% de leurs ressources.

Six mois plus tard, la mesure était inscrite dans la loi de finances 2018. Conformément à son engagement, un premier tiers des ménages des Français est concerné dès 2018. Le chef de l'Etat en profite pour annoncer aussi une réforme de la fiscalité locale en 2020.

Lire aussiLa taxe foncière explose (+51%, +25%...) dans certaines villes pour les propriétaires

 2020, l'année où tout bascule

Sauf qu'en 2020, le Covid-19 bouscule l'agenda politique et, au premier chef, les élections municipales, dont le second tour est reporté de trois mois, en juin. A l'automne suivant, le congrès des maires, traditionnel raout où le chef de l'Etat vient se frotter aux élus locaux préférés des Français, est purement et simplement annulé pour cause de pandémie.

L'année suivante, en 2021, la grande réforme fiscale sort des écrans-radars, mais la compensation de la taxe d'habitation fait toujours débat porte de Versailles. En ouverture du congrès des maires, Philippe Laurent, alors président (UDI) de la commission des Finances, affirme que « la question n'est pas réglée ». Selon lui, 6.000 des 35.000 communes n'ont pas reçu la compensation promise par l'Etat « et ne la recevront pas ».

En clôture du congrès deux jours plus tard, le président Macron s'en défend et assure qu'« elle a été compensée conformément aux engagements à l'euro près ».

Lire aussiUn coup chef de l'Etat, un coup pré-candidat, Macron flatte et griffe les maires de France

Aujourd'hui, la question n'est pas réglée

Près de deux ans plus tard, la question n'est pas réglée. Pris à la gorge par les coûts de la crise sanitaire, les revalorisations des fonctionnaires territoriaux - décidées par le gouvernement - et l'explosion des prix de l'énergie, les maires ont en effet vu leurs dépenses de fonctionnement exploser en 2022 et en 2023.

Lors de leurs débats d'orientation budgétaire l'hiver dernier, puis lors des votes entre fin mars et mi-avril de leurs budgets à l'équilibre entre dépenses et recettes, les communes ont dû trouver des solutions pour faire face à l'inflation.

Faute de taxe d'habitation sur les résidences principales, 20% des exécutifs locaux - selon les chiffres de l'association des petites villes de France - ont ainsi décidé d'augmenter la taxe foncière, dont ne s'acquittent que les propriétaires. D'autant que cet impôt a mécaniquement crû de 7,1% en 2023 dans toutes les communes du fait d'une revalorisation des valeurs locatives cadastrales calculée par l'Insee à partir des indices des prix à la consommation entre novembre 2021 et novembre 2022.

Lire aussiImmobilier : pourquoi la taxe foncière augmente dans les grandes villes... et pas dans les campagnes

Les maires poussent une « contribution universelle »...

Depuis le 26 août, s'ajoute un décret du ministère du Logement autorisant 2.600 communes supplémentaires à majorer jusqu'à 60% de leur taxe d'habitation sur les résidences secondaires et étendant le champ d'application de la taxe annuelle sur les logements vacants à 1.100 autres communes. Ces 3.700 communes ont jusqu'au 1er janvier 2024 pour entériner ces décisions en conseil municipal.

Il n'empêche : malgré la revalorisation automatique de la taxe foncière et en dépit de ce décret, les maires ont coutume de dénoncer depuis le premier quinquennat du président Macron une « recentralisation de la fiscalité opérée par l'Etat ». L'association des maires de France (AMF) comme les petites villes (APVF), par exemple, défendent donc l'instauration d'une « contribution universelle », c'est-à-dire acquittée par tous pour financer les services publics.

« Cela peut être très minime et même dix euros par an pour les moins aisés », justifie André Laignel, premier vice-président délégué de l'AMF et président du Comité des finances locales.

Dans sa ville d'Issoudun (Indre), qui compte 60% de propriétaires et 40% de locataires, il reconnaît avoir augmenté la taxe foncière de 3%, mais la justifie du fait d'une explosion de sa facture d'électricité de 430% au 1er janvier 2023. Malgré l'amortisseur gouvernemental, la note reste encore salée : +298%.

« J'avais un trou de 1,2 million d'euros dans ma commune et de 1,4 million à l'intercommunalité », insiste André Laignel.

Lire aussiEnvolée des prix de l'énergie : les collectivités appellent à l'aide, l'Etat demande de baisser le chauffage

.... et Terra Nova, une contribution résidentielle

Autrement dit, le système fiscal local est « à bout de souffle » comme l'écrit, pour le think-tank Terra Nova, Claire Delpech, responsable du pôle Finances et fiscalité à l'association d'élus Intercommunalité de France.

« Alors que nos collectivités territoriales doivent financer la transition écologique, la rénovation thermique des bâtiments et la crise du logement, il faut raccrocher le lien avec nos concitoyens qui bénéficient et consomment nos services publics », déclare Claire Delpech.

Aussi propose-t-elle de rétablir une « contribution résidentielle » s'adressant à tous les contribuables résidant sur un même territoire, commune ou intercommunalité. La piste peut paraître contre-intuitive à l'heure de l'inflation, mais Claire Delpech se défend de créer une charge fiscale supplémentaire.

Si le gouvernement décidait de suivre cette idée, la contribution serait déductible de l'impôt sur le revenu pour les contribuables concernés et nulle pour les autres. Pour le budget de l'Etat, la perte d'impôt sur le revenu serait compensée par la baisse d'une dotation de compensation qu'il reverse aux collectivités. Quant aux collectivités, cette nouvelle recette viendrait remplacer la dotation de compensation l'Etat reversée aux collectivités.

Lire aussi« Dialogues de Bercy » : l'ombre du 49-3 plane sur le budget 2024

2 milliards de recettes pour le bloc local

Si et seulement si la mesure était inscrite dans le budget 2024, elle pourrait rapporter 2 milliards d'euros aux communes et aux intercommunalités. C'est 21 milliards d'euros de moins que les recettes de taxe d'habitation, avant réforme, mais cela représente quand même 10% des dépenses annuelles du bloc local en termes d'achats et de charges externes.

Un pourcentage qui peut paraître dérisoire, mais un nouvel impôt que Claire Delpech espère voir adopté dans la loi de finances ne serait-ce que pour que les élus locaux aient les « moyens financiers indispensables pour réussir les transitions énergétiques et sociales que l'on attend d'elles ».

Le discours ne passe pas dans la majorité présidentielle. Député Renaissance du Gers et rapporteur général du budget, Jean-René Cazeneuve estime que les élus locaux sont entièrement responsables des taux dans leur commune, ayant même la possibilité d'effacer la hausse de l'Etat de 7,1%. Les collectivités territoriales ont vu leurs recettes augmenter de 11% entre 2017 et 2022, illustre-t-il, Cour des Comptes en bandoulière.

La présentation du texte gouvernemental est, elle, prévue le 27 septembre en Conseil des ministres. Aux côtés de Bruno Le Maire, se tiendra Thomas Cazenave, le nouveau ministre des Comptes publics. Un Bordelais que les édiles connaissent bien. Juste avant d'être nommé dans l'équipe d'Elisabeth Borne, il présidait la délégation à la décentralisation et aux collectivités territoriales de l'Assemblée nationale.

Lire aussiThomas Cazenave : un député girondin proche de Macron nommé ministre des Comptes publics

César Armand
Commentaires 46
à écrit le 06/09/2023 à 20:20
Signaler
Bien que la France soit en tête du classement mondial d'une l'imposition écrasante, la volonté d'augmenter les impôts ou d'en crée de nouveaux fait vraiment partie des gênes de nos élus. La meilleure façon de baisser les impôts est de les supprimer,...

à écrit le 06/09/2023 à 19:58
Signaler
Il faut arrêter la culture de la dépense. On ne peut dépenser que ce qu'on a. Il faut dégraisser ces mammouths. Sauvons les services publiques en dépensant moins. Virez tous ceux qui ne servent à rien, N'additions plus les effectifs pléthoriques des ...

à écrit le 06/09/2023 à 17:51
Signaler
faire et defaire c'est aussi une façon de travailler peu ortodoxe quand on est dans la mouise on se debat comme on peut mais souvent on s'enfonce un peut plus et on coule c'est aussi le principe des sables mouvants plus vous gesticule plus vous vo...

à écrit le 06/09/2023 à 16:59
Signaler
Trop fort, annuler la taxe d'habitation pour augmenter la taxe foncière puis la rétablir sans rien dire, fallait y penser !!!

à écrit le 06/09/2023 à 16:24
Signaler
Le vieux démon de nos technocrates français ne meurt jamais ! Ha l’impôt pour éponger la médiocrité et les erreurs de nos édiles devient insupportable .La France championne du monde de l’impôt quel triste résultat ! et l’hôpital qui meure l’école...

à écrit le 06/09/2023 à 16:03
Signaler
Remettez donc les anciens impôts ! la dime et la gabelle par exemple, et l'octroi à l'entrée de la ville.

à écrit le 06/09/2023 à 14:50
Signaler
"Fiscalité locale : faut-il rétablir la taxe d'habitation pour sauver les services publics ?" La bonne question est : Faut-il mieux gérer les services publics ?

le 06/09/2023 à 16:12
Signaler
non et aussi la gabèle la vignette auto et aussi les octrois le pays le plus taxe en europe et aussi le variant de l'heritre service national pour tous a durée indéterminé et voila le resultat de l'ena ecole incapable de produire des richesse ...

à écrit le 06/09/2023 à 13:47
Signaler
Au contraire, dégraissé le mammouth, déshabiller le mille feuilles technocratique. On déshabille à partir de la communauté des communes jusqu'à Paris puis de Paris à Bruxelles pour finir avec le lien entre Bruxelles et Washington. Une fois fait on r...

à écrit le 06/09/2023 à 11:49
Signaler
Au moins, cela aura permit de mettre une carotte au propriétaire et comme le fait macron depuis le début avec l'unédic ou il veut prendre le pognon de la plus value faite sur ses réformes de précarité généralisé a la population, comme celle de la ret...

à écrit le 06/09/2023 à 11:31
Signaler
Bien que la France soit en tête du classement mondial d'une imposition écrasante, la volonté d'augmenter les impôts ou d'en crée de nouveaux fait vraiment partie des gênes de nos élus. La meilleure façon de baisser les impôts est de les supprimer, p...

le 06/09/2023 à 12:19
Signaler
Les communes bénéficient de la DGF dotation globale de fonctionnement versée par l'état .

à écrit le 06/09/2023 à 10:36
Signaler
De toute façon, les locataires se prennent la hausse de la taxe foncière aussi, car un propriétaire ne louera jamais à perte ou en-dessous du rendement du marché monétaire. Cf. (très) fortes hausses des loyers sur les annonces dans les grandes villes...

à écrit le 06/09/2023 à 10:25
Signaler
C'était une bonne chose de la supprimer, avant de la réintroduire il serait préférable que les communes fassent des économies notamment en taillant dans les subventions pseudo culturelles distribuées sans discernement et surtout dans les dépenses d...

le 06/09/2023 à 21:32
Signaler
En même temps ceux qui se plaignent le plus fort de leurs impôts sont souvent à y regarder de plus près les plus gros assistés : il n'y a qu'en France où le niveau de vie des inactifs retraités dépasse celui des actifs finançant le système...

à écrit le 06/09/2023 à 7:29
Signaler
Bonjour, non ils y a deja trops de taxe directe et indirecte... Chaque l'ons constate de nouveau personnels dans les service publique, mais le travail n'est pas fait correctement... Donc sa suffit , moins de fonctionnaires a tous les étages, no...

le 06/09/2023 à 10:10
Signaler
Une taxe en plus c’est des centaines de fonctionnaires en plus dédiés à son recouvrement. Si les collectivités veulent stabiliser leur financement, cela doit se faire à leur niveau au travers de la taxe sur le foncier…… par contre, il doit y avoir un...

le 06/09/2023 à 21:38
Signaler
@ozarmes, une taxe de plus, c'est aussi du travail en perspective pour les spécialistes en droit fiscal... Après, la taxe foncière était étonnamment basse à Paris, inférieure de moitié à celle de certaines communes populaires limitrophes et c'est un ...

à écrit le 06/09/2023 à 1:48
Signaler
Taxes, taxes, impots mais qu'apprennent-ils a l'ena ?

le 06/09/2023 à 8:41
Signaler
A devenir des parasites de luxe, visiblement il faut qu'ils l'apprennent alors que dès leur naissance en générale ils le sont.

le 06/09/2023 à 11:46
Signaler
L'ENA n'existe plus !!!

à écrit le 06/09/2023 à 1:26
Signaler
C'était stupide de la supprimer. C'était un impôt intelligent, contrairement à la taxe fonciere. Mais ce serait encore plus stupide de la remettre, sous une forme ou une autre. Sauf à vouloir passer pour des politiciens immatures et inconséquents. Il...

à écrit le 05/09/2023 à 23:14
Signaler
Commençons déjà par tailler dans les dépenses publiques locales. Trop souvent inutiles !

le 06/09/2023 à 11:48
Signaler
Les entreprises privées qui vivent ( grassement ) des commandes publiques ne les trouvent pas inutiles !!!

à écrit le 05/09/2023 à 22:51
Signaler
Mieux vaut rétablir le jour de carence sur les arrêts maladie des ponctionnaires à l'absentéisme chronique et à terme s'aligner sur le privé par simple équité sociale. Autres pistes pour réaliser des économies, supprimer le complément familial ...

le 05/09/2023 à 23:52
Signaler
Informez-vous correctement, les arrêts maladie des fonctionnaires sont déjà assujettis à une journée de carence!

le 06/09/2023 à 3:45
Signaler
@Razowski Autant pour moi le sens du vent politique a tourné en 2018. Néanmoins c'est toujours insuffisant et tout autant scandaleux envers le secteur privé asphyxié d'impôts qui financent des emplois publics non soumis à la concurrence d'une...

à écrit le 05/09/2023 à 22:48
Signaler
Que les maires réduisent les frais . Toujours plus de race mais des lumières allumées et du chauffage le soir dans les mairies vides, les écoles vides, les maj vides… plus de voitures de fonctions,de réceptions des petits vieux, de notes de frais pou...

à écrit le 05/09/2023 à 21:54
Signaler
Gageons que si la th revient-il, aucun maire ne remettra la tf à son Niveau précédent...y a du besoin social reenchante à financer

à écrit le 05/09/2023 à 21:48
Signaler
Il faut accélérer la banque route de la France. L'effondrement sera dur mais bénéfiques si nous pouvons retrouver notre souveraineté et changer les institutions devenues à la longue mafieuses ou la planche à billet les enrichi et donne l'illusion d'u...

le 06/09/2023 à 11:51
Signaler
Je ne vois pas comment on retrouverait une souveraineté après une banqueroute alors que nous serions totalement dépendants.

à écrit le 05/09/2023 à 21:45
Signaler
On dirait que notre pays n’est plus géré

à écrit le 05/09/2023 à 20:25
Signaler
Et on peut savoir ce que tous les gouvernements, depuis VGE, ont fait des superprofits pétroliers? Bon! Un gouvernement, qui recherchait l'orthodoxie budgétaire, a lancé le programme nucléaire; mais les autres? Sortis de l'ISF, des 35 heures, de la r...

à écrit le 05/09/2023 à 20:21
Signaler
Arrêtons d'abord de payer des subventions inutiles et par pure clientèlisme électoral, comme pour les stages pré-bac en entreprise. Et diminuons aussi les charges sociales : quand une entreprise paie 100, le salarié ne reçoit que 50 en net (charges ...

le 06/09/2023 à 11:53
Signaler
Il n'y a plus de charges patronales jusqu'à 1,5 smic. Les baisses que vous proposez vous les financez comment ?

à écrit le 05/09/2023 à 20:14
Signaler
Alors que la "greedflation" et l'inflation cachée rognent le pouvoir d'achat des citoyens, que la multitude de nouvelles taxes n'encouragent plus les français à se reconnaître dans la valeur travail, que le mille-feuille administratif ne s'est pas ré...

à écrit le 05/09/2023 à 19:11
Signaler
La taxe foncière a doublé pour compenser la suppression de la TH. Où est parti l'argent ? Vous voulez soulager les collectivités locales ? Transférez le RSA à l'Etat (en quoi le RSA serait à gérer localement ??), et taillez dans le gras des énièmes ...

le 05/09/2023 à 19:28
Signaler
La Taxe Foncière a doublé par chez vous ? Pas ici, calme quasi plat (ville de cures thermales mais ça n'explique pas tout). L'Etat compense la TH supprimée mais sans l'indexer, normalement la TH était ajustée chaque année, ne serait-ce déjà que par ...

le 05/09/2023 à 19:56
Signaler
Aucune taxe foncière n'a doublé. Relisez votre dernier avis d'imposition. Chez moi la TH a augmenté de 7 % soit le minimum.

le 05/09/2023 à 22:34
Signaler
La TH a été supprimée pour le contribuable mais l'Etat compense intégralement la valeur auprès des communes. Il est faux de dire que les communes ont perdu la TH, les élus jouent sur cette apparence.

le 05/09/2023 à 23:45
Signaler
Pourquoi transferer le rsa? Abrogeons-le. Et avec lui les AF ai delà du 2ème enfant et toutes les allocations (apl, prime de noël...). Et interdisons les subventions publiques aux ong qui doivent se financer par de contributions volontaires de cha...

le 06/09/2023 à 9:42
Signaler
Ma TF a effectivement doublé depuis la suppression de la TH. Elle n'a pas doublé cette année, mais par rapport à une situation avant suppression, elle a bien doublé, et ce n'est pas un pur effet de revalorisation des bases. Ville, communauté de commu...

le 06/09/2023 à 13:46
Signaler
@"Réponse de Aramis, par réponse"... identifianrt totalement incompréhensible mais bon... Il serait intéressant que vous fassiez quelques recherches plutôt que publier quelques poncifs. Les "nantis" que vous vilipendez, ils ne se sont pas reposés ni ...

à écrit le 05/09/2023 à 18:54
Signaler
On augmente la TF massivement , un en plus, ils veulent rétablir la TH , vraiment ces politiciens font n'importe quoi. Des économies et une gestion rigoureuse des comptes publics , un rêve tellement ils sont incompétents.

le 05/09/2023 à 19:59
Signaler
Il n'y a qu'à Paris et dans les villes écolos où la TF a fortement augmenté. Faut-il s'en étonner ?

le 06/09/2023 à 3:03
Signaler
Pas sûr. Chez nous (Yvelines rurales) la TH a augmenté de 25% en 2023. Ils ne sont pas écolo, juste LREM simplement. Je n'arrive pas à comprendre comment une commune a besoin d'une telle hausse "pour financer les services publics" (même en considéra...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.