Bank of America aurait besoin de 34 milliards de dollars de capitaux

Les autorités américaines estimeraient les besoins en capitaux supplémentaires de Bank of America à 34 milliards de dollars à l'issue des "tests de résistance" menés sur 19 grandes banques, selon une source citée par Reuters.

Les autorités américaines estimeraient les besoins en capitaux supplémentaires de Bank of America à 34 milliards de dollars à l'issue des "tests de résistance" menés sur 19 grandes banques, indique Reuters qui cite une source bien informée. 

Les résultats de ces "stress tests" visant à déterminer la capacité des banques américaines à résister à une éventuelle aggravation de la crise doivent être rendus publics ce jeudi par le secrétaire au Trésor Timothy Geithner et le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke.

Contacté à propos du chiffre avancé, un porte-parole de Bank of America (BofA) s'est refusé à tout commentaire. La somme de 34 milliards aurait été signifiée mardi à la banque au terme de plusieurs jours de négociations après la fin des "tests de résistance" imposés à 19 grandes banques par les régulateurs, selon le New York Times qui cite un "cadre dirigeant" la banque.
 

Le montant annoncé à BofA dépasse ce qu'elle peut espérer réunir auprès du secteur privé en vendant des actifs ou en procédant à une augmentation de capital, ce qui signifierait qu'il lui faudrait se résoudre à laisser l'Etat monter dans son capital. Pour l'instant l'Etat ne possède que des actions préférentielles, sans droit de vote, de Bank of America, mais il pourrait devoir en convertir une partie au moins en actions ordinaires. Bank of America va tenter de vendre des actifs pour tenter d'empêche ou limiter sa nationalisation partielle. Selon le Financial Times l'étalissement réfléchit notamment à une nouvelle réduction de sa participation dans la banque chinoise China Construction bank , ce qui pourrait lui rapporter jusqu'à près de 2,8 milliards de dollars.
 


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Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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A quand la prise de décisions de nos dirigeants politiques pour le grand nettoyage des "actifs pourris" du secteur bancaire mais sans en faire payer le prix aux contribuables de toute nation.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il n'y a pas de "free lunch" sur les marchés, ni à Wall Street, ni ailleurs! Cordial, JPE

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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c'est le problème des américains. Qu'est-ce ça peut nous faire si leur gouvernement se laisse braquer par leurs banquiers. On n'a pas ce problème en France. Je n'arrete pas de lire dans les commentaires (influencés par les journalistes) des discours ...

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