
C'est peut-être le 1er août 2008, quand le premier A380 d'Emirates a décollé de Dubaï pour New York, que le transport aérien a basculé dans une autre ère. Ce vendredi-là, la compagnie émiratie a mis en service le plus gros avion commercial sur le plus important et le plus ancien marché aérien du monde. Tout un symbole. Elle montrait ainsi à la planète entière que le temps où les transporteurs des pays pionniers de l'aviation (aux États-Unis et en Europe) dominaient le ciel était révolu. Et qu'il fallait dorénavant compter avec des acteurs des pays émergents, du Golfe bien entendu, et avec Emirates en particulier.
Un développement continu
Cinq ans plus tard, dans le ciel mondial, la prise de pouvoir de la compagnie de Dubaï n'a jamais été aussi proche. Pendant que la plupart de ses concurrents font le dos rond pendant la crise, Emirates continue son développement à marche forcée. En 2012, jamais cette compagnie aérienne, pourtant habituée aux croissances à deux chiffres, n'avait tiré aussi fort sur le manche. Avec 31nouveaux gros-porteurs reçus, l'offre en sièges a bondi l'année dernière de près de 20 % par rapport à 2011. Jeudi 9 mai, lors de la publication de ses résultats financiers 2012-2013, clos fin mars, cheikh Ahmed bin Saeed al Maktoum, le président du groupe Emirates, et membre de la famille régnante, a fait état d'une progression du chiffre d'affaires de l'ordre de 17 %, à 19,9 milliards de dollars, par rapport à l'exercice précédent. Le tout avec une très forte augmentation de 52 % de ses bénéfices, à 622 millions de dollars, lesquels avaient déjà doublé au premier semestre (1,7 milliard de dirhams, 353 millions d'euros). Emirates Group, incluant aussi Danata, spécialisé dans les services de voyage, a réalisé un bénéfice net annuel en hausse de 34 %, à 845 millions de dollars et dégagé un chiffre d'affaires en hausse de 17 %, se montant à 21,1 milliards de dollars, précise la compagnie. Le groupe, bénéficiaire "pour la 25e année consécutive", réalise "une performance qui témoigne de la solidité de notre marque et de notre équipe dirigeante", a commenté cheikh Ahmed Ben Saïd Al-Maktoum, président de la compagnie et d'Emirates Group.
Aujourd'hui, Emirates, qui pèse plus de 20 milliards de dollars de chiffre d'affaires, est le troisième opérateur mondial en termes de passagers kilomètres transportés (PKT) et fonce vers la première marche du podium (une position qu'il occupe déjà sur les seules lignes internationales) dans cette unité de mesure qui, en majorant le poids du long-courrier, donne la vraie puissance des compagnies aériennes.
Une flotte qui ne cesse de croître
Emirates ne deviendra pas numéro un mondial en 2013 (surtout avec la fusion qui se profile entre American Airlines et US Airways). Mais elle le sera peut-être en 2014. Et assurément d'ici à 2018. Car, à cet horizon, la compagnie de Dubaï transportera, selon ses prévisions, 57 millions de passagers, 40 % de plus qu'aujourd'hui. En PKT, il sera ainsi difficile de faire mieux. Car quasiment tous les clients d'Emirates voyageront, comme c'est déjà le cas, sur des vols long-courriers d'une durée de 6 à 17 heures. Cette croissance proviendra de l'entrée dans sa flotte d'une multitude d'appareils, tous des gros-porteurs, comme les quelque 140 avions qui composent actuellement la flotte de la compagnie.
Le carnet de commandes fermes auprès d'Airbus et de Boeing donne le tournis : il s'élève à près de 200 gros-porteurs d'au moins 300 sièges. Même si une grande partie d'entre eux servira à remplacer les appareils les plus anciens, une part significative servira au développement. « Aucune autre compagnie n'a crû aussi vite », s'exclame Tim Clark, le président d'Emirates Airlines. La performance est d'autant plus impressionnante que la compagnie est basée dans un émirat aussi peuplé que... la Lorraine (2 millions d'habitants). Et qu'elle a été créée il y a moins de trente ans, en 1985, avec deux Boeing 727 loués à Pakistan Airlines. Comment un transporteur sorti des sables a-t-il pu se hisser aussi rapidement au sommet de la hiérarchie du transport aérien ?
136 destinations sur tous les continents
L'histoire commence au début des années 1980 quand, conscient des réserves de pétrole limitées de Dubaï (contrairement à son voisin Abu Dhabi, la capitale des Émirats arabes unis), cheikh Rachid bin Saeed al Maktoum, le Premier ministre d'alors (décédé en 1990) décide de faire de l'émirat un hub commercial et touristique. Or, pour créer des ports, des zones franches, des commerces, faire venir les étrangers sur les chantiers, Dubaï doit être relié au reste du monde par des lignes aériennes. Problème, Gulf Air, la compagnie transnationale qui regroupe le Qatar, Abu Dhabi, Oman, ne dessert pas Dubaï. D'où la décision de Dubaï de lancer sa propre compagnie, dont la mission sera d'être le vecteur du développement économique de l'émirat.
Nommé président du groupe Emirates à l'âge de 27ans, cheikh Ahmed fait appel à deux Britanniques : Maurice Flanagan, qui prend les rênes de la compagnie, et Tim Clark, son second ; le premier est passé par la British Overseas Airways Corporation (BOAC), le deuxième, par British Caledonian. Ces trois-là sont toujours dans l'entreprise. À 80 ans, Maurice Flanagan a, depuis le début des années 2000, passé le flambeau à Tim Clark (63 ans), mais reste toujours conseiller de cheikh Ahmed. La longévité de ce trio, auquel il faut ajouter Ran Menen, l'homme du cargo, a compté pour beaucoup dans le succès d'Emirates. « À l'origine, c'était une compagnie pour faire venir les travailleurs indiens », se souvient un spécialiste de Dubaï. Des destinations comme Londres et Hong Kong suivront rapidement. Puis, au rythme de la démesure de Dubaï, Emirates va grossir, grossir, au point de desservir aujourd'hui 136 destinations sur tous les continents. Une force de frappe qui dépasse largement les besoins de l'émirat, ce qui lui a d'ailleurs permis de ne pas être impactée par la crise financière de Dubaï à la fin de 2009. Car son métier n'est plus seulement de relier l'émirat au reste du monde, mais tous les continents entre eux.
Un modèle unique
Emirates est devenue une compagnie globale. Sa stratégie est claire : transporter n'importe quel passager du globe vers n'importe quelle destination de la planète avec une seule escale, Dubaï. À part Qatar Airways qui suit ce modèle, aucune autre compagnie ne fait ça. Trop coûteux. Les concurrents utilisent des alliances commerciales globales pour couvrir le monde.
Pour appliquer une telle stratégie, Emirates dispose d'un atout de poids : la situation géographique de Dubaï, idéalement placé entre l'Europe et l'Asie centrale, l'Inde et l'Asie-Pacifique, voire l'Afrique de l'est, ou encore entre l'Asie et l'Afrique. « 75 % de la population mondiale se trouvent à 8 heures de vol maximum de Dubaï », rappelle Thierry Antinori, vice-président Passenger Sales Worldwide d'Emirates, ancien d'Air France et de Lufthansa. Le terrain de chasse est énorme : plus de 5 milliards d'habitants. Pour le conquérir, Emirates a bâti un système unique de correspondances entre vols long-courriers.
Réseau performant et qualité de service
Un travail d'horloger qui s'appuie sur une arme redoutable : l'aéroport de Dubaï, dont l'efficacité et la qualité des installations (et de son duty free) permettent de compenser la contrainte d'un vol en correspondances. En témoigne le nouveau terminal inauguré en janvier, réservé aux A380 d'Emirates et de son allié australien Qantas. D'une capacité d'accueil de 15 millions de passagers, il permet à l'aéroport d'accueillir 75 millions de passagers par an, et d'envisager sereinement l'extension des capacités d'accueil à près de 100 millions d'ici à 2020. Ce système de « hub » exige une efficacité opérationnelle sans faille. C'est le cas grâce à la qualité de la flotte, de la maintenance, des systèmes informatiques ou encore du personnel.
Mais, au-delà de l'attractivité de son réseau, Emirates a su conquérir les passagers par la qualité de son service tant au sol qu'à bord. Très vite, Emirates s'est imposée comme une compagnie aérienne haut de gamme. Et pas seulement en première (où l'on sert toujours du Dom Pérignon et du caviar...) ou en classe affaires, mais aussi en classe économique sur laquelle Emirates s'est en grande partie construit une réputation d'excellence dans les années 1990. L'ascension de la compagnie s'est cependant faite de manière rentable. Depuis sa création, Emirates dégage de confortables bénéfices, à l'exception de la deuxième année d'existence en 1986. « Cette année-là, l'émirat [actionnaire à 100 %, ndlr] a remis au pot à hauteur de 10 millions d'euros. Cela ne s'est jamais reproduit », se souvient un ancien.
Une conccurence déloyale pour les autres compagnies aériennes ?
Pourtant, cette réussite suscite le scepticisme et l'ire des concurrents. Air France en tête qui, depuis une décennie, crie à la concurrence déloyale en dénonçant les soutiens publics dont profite Emirates. Pas tant sur des subventions directes, mais sur les aides indirectes, comme la mise en place à Dubaï d'un écosystème favorable à la compagnie. C'est en effet l'État qui a financé les investissements aéroportuaires colossaux. Les coûts aéroportuaires y sont très bas, en l'absence de taxes en tout genre que l'on retrouve en Europe. Par ailleurs, à Dubaï, les entreprises ne paient ni impôts sur les sociétés, ni charges sociales. L'écart de compétitivité avec les autres transporteurs, notamment européens, est donc énorme. Il est par ailleurs renforcé par une productivité du personnel supérieure et par les atouts d'une flotte d'avions modernes (moins de 5 ans d'âge moyen) et efficaces en terme de consommation de carburant.
Pour se doter d'un tel arsenal, Emirates a profité, comme un grand nombre de compagnies, des facilités des crédits-exports des pays d'où sont originaires Airbus (Allemagne, France, notamment) et Boeing (États-Unis). « Cela a facilité leur ascension », explique un banquier, précisant qu'en raison de sa bonne santé financière, Emirates n'avait aucun souci pour trouver des financements, d'ailleurs très diversifiés (crédit-exports, banques classiques, banques islamiques, sales and lease back...), et souvent innovants.
Un nouvel aéroport en construction
Pour ses concurrents, le cauchemar ne fait donc que commencer. Emirates étudie une commande du futur Boeing 777 dont la mise en service est prévue à la fin de la décennie. Ses besoins pour ce type d'appareils de 370 sièges s'élèvent à 275 avions. En outre, l'achat de 30 A380 supplémentaires, en plus des 90 déjà commandés, est dans les tuyaux. Pas de contraintes aéroportuaires en vue pour ces nouveaux avions. Un deuxième aéroport est en construction. Il est appelé à devenir le plus grand du monde (avec celui qui est prévu à Istanbul) avec une capacité de 145 millions de passagers annuels.
Et pour enfoncer le clou, parallèlement à cette croissance organique vertigineuse, Emirates commence à nouer des partenariats commerciaux d'envergure avec d'autres acteurs clés du secteur. Après Qantas et Easyjet en 2012, d'autres accords devraient suivre sur d'autres continents. Face à un tel rouleau compresseur, les autres transporteurs n'ont qu'un moyen pour lui barrer la route. Que les États, comme l'a fait le Canada, cessent d'accorder à Emirates de nouvelles autorisations de vols. Air France le martèle depuis des années, au nom de la protection de ses emplois en France. En vain jusqu'à présent.
J?adore Emirates, car si je suis béotien, je suis néanmoins passager payant régulier vers l?Asie et le Moyen-Orient.
J?habite Nice et le vol Nice-Dubaï est un vrai bonheur : accueil, nourriture, sourire et prix corrects, tout y est (je vole en économie?).
Je lis ça et là qu?Emirates ne paye pas son kérosène, fait du dumping social, n?a pas la même structure de coûts qu?AF?
Probablement vrai, mais pour prendre quelque fois AF, c?est tout différent : accueil souvent déplorable, demander une faveur c?est impossible, plateaux repas insipides (toujours en éco) et prix délirants au départ de Nice la plupart du temps?
Sachant que pour aller de Nice en Asie, je vais changer d?aéroport quelque part car il n?y pas pas de vols directs ... Alors CDG ou Dubaï ? Devinez !
Je lis souvent des commentaires malveillants et outranciers sur AF. Mon point de vue de client payant, et de citoyen, c?est qu?ils sont perclus de corporatismes, de syndicats qui ne défendent rien, sinon eux-mêmes (mais c?est un mal français, il n?y a pas qu?AF !) Et surtout pas de sens de l?accueil.
C?est à mon sens le problème principal : on peut toujours freiner Emirates en lui refusant des créneaux vers la France, ça n?est pas ça qui rendra Air France plus attractif !
Enfin, on fait dire aux chiffres ce que l?on veut, et on peut expliquer l?inexplicable, combien de morts avec AF ces 20 dernières années ? Combien avec EK ?
Je suis toujours un béotien de l?aéronautique, mais je sais compter?
Et en plus ils bossent avec des cadences infernales chez EK (dit-on)! Donc pas au détriment de la sécurité visiblement.
Pour redresser AF : s?intéresser au passager ! Une simple évidence pour certains, une révolution culturelle pour d?autres !
Comment une compagnie d'un petit pays de deux millions d'habitants peut -elle accaparer de tels marchés , parce qu'elle exerce en effet une concurrence ultra déloyale .
Le chantage aux achats d'airbus est odieux , les créneaux se sont toujours délivrés parcimonieusement en fonction d'accords bilatéraux .Et le jour (assez proche ) où les chinois vendront leur propres avions trois fois moins chers que airbus , celle ci disparaitra aussi .Le monde occidental est réglé par le profit court terme. Take the money and run !
Bien à vous
-Car ils deservent plus de 5 fois plus de destinations en asie qu'AF
-Car la france ne se limite pas a Paris, pour les lyonais et nicois il est bcp plus simple de transiter avec Emirates.
- Car le shopping a DXB est bcp plus varie et moins cher qu'a CDG.
Sa coute 18Euros a Paris ???? La cartouche
C'est tellement mieux ailleurs. Bien fait pour nous, NA ! On avait qu'à avoir un système social sans protections. Recruter des pakistanais.
mais voilà, autant le Quatar ou EAU veulent gagner, et nous nous voulons la belle vie et ne rien foutre.
mon fils a travaillé à Dubaï et il dit comme ses amis que si on est capables de travailler à Dubaï on peut travailler dans le monde entier. en effet le salaire est important mais les heures travaillées le sont aussi ainsi que l'exigence de qualité. Dubaï ne gagne pas par la médiocrité mais par la haute qualité !!!
L'argent est la base de tout !!!! et pas seuleement " parcequ'ils le veulent !!! je reve !!!!
L'usine la plus importante, et de loin, est celle de Toulouse. Sans compter qu'une grande partie des équipementiers et Française !
aidé par l'état ou pas, la compagnie dégage des bénéfices, donc rentable ce qui la rend bien vue par les investisseurs qui lui prêteront de quoi se renouveler et progresser sans soucis.
et à mon avis, si nos politiques avaient à choisir entre Airbus et air France, ils choisiront Airbus vu son poids, donc tant qu'ils nous commandent des avions en masse, on ne va pas les vexer :)
Et bien, il en a de la chance notre brillant journaliste de savoir ce qu'il se passera dans 5 ans !!
Entre les accidents, le prix et "l'amabilité" du personnel d'AF le seul avantage qu'il reste à cette compagnie est de permettre des voyages "long courrier" sans escales.
Ca fait 5 ans que je ne voyage plus sur AF mis à part pour des déplacements nationaux ou la seule concurrence est le low cost d'Easy Jet.
La balance du Commerce Extérieur entre la France et les Emirats est de 1 a 10 (en faveur de la France), c'est notre 2ème ou 3ème excédent... Et pas seulement grâce à Airbus... Merci les UAE et bravo à ceux qui conseillent le protectionnisme!!! Je vois que Mélanchon consorts font déjà des émules dans notre beau pays....
Il n'y a pas chantage il y a des vérités économiques incontournables: vous ne pouvez pas vendre des avions en interdisant à vos clients l'accès du marché national...
Remarquez bien que les nouveaux avions volent sans escale de Dubai à San Francisco.... Alors limitez les créneaux en France et vous les regarderez passer au-dessus de vos têtes sans apporter la moindre amélioration à AF ni le moindre revenu à nos aéroports (demandez à Lyon et Nice ce qu'ils en pensent), ni même sans gêner Emirates outre mesure.... Le problème d'AF ce n'est pas Emirates, c'est le coût du travail en France en général et chez Air France en particulier avec en plus des problèmes privilèges inaltérable.... La direction l'a bien compris mais n'a pas les remèdes parce qu'ils n'existent pas dans le contexte français... Et les mesurettes annoncées n'adressent que partiellement l'ampleur de la tâche...
Quant à emirates, elle n'est pas seule, comptez aussi sur Qatar, Etihad, gulf air.
Le groupe A.F/KLM est-il capable d'absorber tous les pax qui prennent tous les jours l'ensemble de tous les vols de ces 4 compagnies en comptant Nice?
Reponse NON, cela veut dire qu'il y en a pour tout le monde.
Quelle situation anormale parlez-vous? Les commandes du siècle? Pourquoi ne parler aussi de celle de Lion Air, Air Asia, Indigo qui dépassent et de loin en nombre celle d'emirates.
"boeing augmente ses prix" comme Airbus, vous parlez d'un sujet que vous ne connaissez pas, cad le prix de la transaction finale lors d'un achat massif. Moi non plus c'est non divulgué.
1/ A chaque fois vos arguments sont extrémistes ai-je dis de fermer les frontières => NON
2/ la balance commerciale nous est favorable !!! évidement ils n'ont rien a vendre donc nous avons tous loisir a imposer nos règles !!! Les emirats sont un micro état qui ne vends rien !!! Ils viennent juste cannibaliser a l?extérieur de leurs frontières avec des masse d'argent qu'aucun opérateur européens ne peux avoir.....
3/les autres commandes de lion air, air asia.... sont fait pour développer des pays émergents !!! rien a voir !! il n'y a pas de cannibalisation mais juste de la croissance...
4/quant a Quatar ethiad gulf air ils ont des développement plus mesurés, ils n'ont pas de commandes comme EK, ils tissent des alliances, ils réalisent des partenariats.
Contrairement a EK qui cherche qu'une chose cannibaliser des marché point final !!!
ne soyez pas aveugle.. Encore une fois je ne dis pas que AF n'a pas d?effort de productivité a faire... mais une fois que l'ensemble des acteurs européens auront des coups de productions comparable !!! alors il faudra que l'europe protège ses marchés... c'est une évidence... mais vous avez du mal a saisir, je n'ai pas fait l'ENA contrairement a vous.....
Si vraiment Emirates a dans les cartons une commande de 30 A380 apres en avoir commande 90 comme le dit le journaliste, les etats actionnaires d'Airbus ont interet a prevoir des privileges a accorder a cette compagnie.
J'aimerais bien connaitre en detail le modele economique de l'emirat, du petrole, des proprietes immobilieres ...? Pour financer les services et infrastures publics ? D'ailleurs la police de l'emirat s'est dotee de ferrari, Lambo, et Aston Martin AS-77 (un modele limite a 77 exemplaires produits)
Vous aimez les vols directs, moi non, c'est juste une question de goût, l'important est d'avoir le choix.
Pourquoi le gouvernement Français n'aide pas nos champions (Air France, Total, Areva, Edf, Alstom..) plutôt que de les assommer de taxes, charges salariales et aéroportuaires, pour financer nos immigrés et autres projets inutiles. Quand nous aurons compris qu'il vaut mieux soutenir les winners que les loosers, ( nest ce pas Monsieur Montebourg !) un grand pas aura été fait
Ils ne créent rien. Ne fabriquent rien. Ils sont totalement dépendant des technologies occidentales & asiatiques. Ils sont incapable de construire de tels avions, ne disposant ni du réservoir d'ingénieurs et de connaissances nécessaires.
Bref, du pognon à gogo, mais aucun génie, aucune inventivité...
Mais, comme le carburant est devenu de nerfs de cette industrie, ils capitalisent sur cet avantage, au détriment des autres compagnies.
Un marché de dupe.
"Les emiratis commenceront à comprendre que 120...çà fait beaucoup" mais en quoi çà vous gène qu'il en commande 120, répartis sur plus de 15 ans!
L'heure de pointe pour les lounges c'est vers 07/08h00 du mat , 14h00 car tous les vols pour l'europe partent à peu près à la même heure, mais vu le nombre de lounges répartis entre les terminaux, les embouteillages n'existe pas.
Pour le dernier terminal A, le business lounge surplombe toutes les portes d'embarquement, pour en permettre l'accès direct. impossible de générer des files d'attente.
Les 2 autres répartis dans le B même le plus petit, je n'ai jamais vu le problème.
Y êtes vu seulement allé dans ces fameux lounges? Notamment le A ouvert depuis janvier 2013, j'en doute car parler de bruit m'a franchement bien fait rire.
Bref après tout, chacun sa façon de voir, même celui de CDG, Bangkok beaucoup plus petits sont silencieux et jamais encombrés.
@ Gabriel : il a celui d'Abu Dhabi ( EAU : le U c'est pour UNIS )
Bonne journée
Maintenant si un jour Emirates a des problèmes financiers tels qu'une faillite de cette compagnie toucherait profondément le pays alors oui, Abu Dhabi interviendra peut-être. Mais jusqu'à présent rien ne vous permet d'affirmer que la réussite économique d'Emirates est basé sur l'argent du pétrole.
Si vous souhaitez la critiquer, une meilleure piste est de mettre en avant les conditions de travail dignent de l'esclavagisme qu'ils imposent aux ressortissants du sous-continent indiens. Sans eux, pas d'aéroport au top (confort, propreté, vrai service aux voyageurs, construction rapide, etc.)
En tout cas, en tant que voyageur, Emirates c'est juste le top avec Singapour Airlines.