Airbus va prendre des "décisions difficiles", "amères", "mais nécessaires pour protéger son avenir" (Guillaume Faury, CEO)

Dans un courrier adressé aux salariés d'Airbus, le directeur général du groupe, Guillaume Faury, prévient que le trafic aérien ne reviendra pas à son niveau de 2019 avant 2023 ou 2025. Alors que la production est réduite de 40% pour les années 2020 et 2021, il présentera prochainement "un plan d'adaption" qui aura des conséquences sur l'emploi. Selon nos informations, ce plan pourrait être annoncé fin juin-début juillet. Dans la division Defense & Space, les suppressions de postes annoncées en février sont renforcées.
Fabrice Gliszczynski
(Crédits : Joseph Campbell)

"L'ampleur de la crise du Covid-19 pour notre secteur impose à Airbus de s'adapter. Cette adaptation signifie en fait une réduction significative du format de notre entreprise (...). Elle nous contraint à des décisions amères. Ces décisions sont malheureusement nécessaires pour protéger l'avenir de notre entreprise et de notre écosystème".

Dix jours après la présentation du plan de relance du gouvernement pour le secteur aéronautique, Guillaume Faury, le directeur général d'Airbus, prépare les salariés à un plan de restructuration du groupe aéronautique qui aura un impact sur l'emploi.

Lire aussi : Aéronautique : le plan de relance n'évitera pas les plans sociaux

Dans un courrier adressé aux salariés que La Tribune s'est procuré, Guillaume Faury explique qu'un plan d'adaptation va être prochainement annoncé d'ici à fin juillet pour permettre à Airbus de traverser une crise qui s'annonce longue et profonde.

"La crise du secteur de l'aviation sera longue et d'une ampleur telle qu'elle nécessite que nous prenions des mesures plus importantes chez Airbus. Nous avons, je le rappelle, perdu plus d'un tiers de notre activité d'aviation commerciale, et nos coûts continuent de dépasser largement nos revenus. Ce n'est pas tenable. Notre plan de charge est également devenu structurellement très inférieur à nos effectifs. Dit simplement: nous avons encore des mesures à prendre pour retrouver notre équilibre industriel et financier", écrit-il.

Un plan massif de départs devrait être annoncé fin juin-début juillet, selon nos informations. En mai, la presse britannique évoquait plus de 10.000 suppressions de postes. En France, il concernerait Airbus Avions, ATR et Stelia. Évalués à 2000-2500 personnes, les départs naturels seraient, selon des sources internes "largement insuffisants pour combler le sureffectif". Reste à avoir néanmoins si les mesures de prise en charge du chômage partiel longue durée que l'État s'apprête à prendre pour certains secteurs permettront de réduire l'impact. Ce plan s'ajoutera au plan de suppressions de postes au sein de la Defense & Space annoncé en février, lequel a été renforcé puisqu'il passe de 2.362 à 2.665 en Europe et de 404 à 464 en France, selon un communiqué de la CFE-CGC.

Lire aussi : "Nous lançons une restructuration pour retrouver de la compétitivité" (Guillaume Faury)

Le niveau de trafic de 2019 n'est pas attendu avant 2023 ou 2025

Alors que le transport aérien repart après plus de deux mois d'arrêt quasi-complet, Guillaume Faury a une vision beaucoup plus précise du marché qu'il ne l'avait il y a quelques semaines.

"Sur la base des dernières études de marché, nous pensons qu'il faudra attendre 2023 au mieux, voire 2025, pour voir le trafic aérien retrouver son niveau de 2019. La reprise devrait d'abord concerner les  monocouloirs, la demande de gros-porteurs restant faible probablement plus longtemps en raison de la structure de ce segment de marché, et de l'impact durable de la crise sanitaire sur les voyages internationaux long-courriers", fait-il valoir.

 Et d'ajouter :

" A court terme, nous avons basé les décisions de réduction des rythmes de production sur les très nombreuses discussions et négociations que nous avons eues avec nos clients ces derniers mois. A ce stade, nous avons réduit notre production d'environ 40 % pour 2020 et 2021, comparé aux prévisions précédentes pour ces deux années. Cette baisse reste adaptée à notre compréhension actuelle du marché. Mais une reprise plus faible que prévue du trafic aérien pourrait nous obliger à la réduire encore davantage, atteignant alors des niveaux dangereusement bas."

Compromis entre la sauvegarde de emploi et la réduction des coûts

C'est donc dans ce contexte qu'Airbus travaille "sur la prochaine phase de réponse à la crise (...). L'emploi sera impacté, même si Guillaume Faury assure qu'il fera son possible pour l'atténuer. Le patron d'Airbus ne veut pas manquer de bras au moment de la reprise.

"Nous sommes déterminés à préserver autant que possible le savoir-faire de l'entreprise, précieux résultat de décennies d'un développement minutieux. C'est aussi ce qui explique que nous ne nous soyons pas précipités pour annoncer quoi que ce soit plus tôt. Nous ne perdons pas de vue non plus que c'est vous qui mènerez le redressement. Airbus est en outre un employeur important dans nombre de pays et communautés où nous sommes installés. Nous prenons aussi cette responsabilité très au sérieux", assure-t-il.

Il le reconnaît, protéger "à moyen et long terme Airbus" et sauvegarder l'emploi sont des "défis complexes et parfois contradictoires".

"Nous devons trouver un juste équilibre entre, d'une part, la réduction des coûts pour assurer l'adaptation d'Airbus et rétablir rapidement notre compétitivité et notre capacité à réussir et, d'autre part, la sauvegarde des emplois, le soutien indispensable à nos fournisseurs, et la limitation de l'impact de cette crise sur les communautés qui dépendent de nous", indique-t-il, en précisant "qu'''avec les mesures de soutien annoncées par plusieurs gouvernements, l'équipe de direction s'efforce de trouver le meilleur compromis".

"Airbus ne peut prendre le risque d'échouer"

 Mais l'intérêt et la survie d'Airbus prévaudront.

"Nous avons des décisions difficiles devant nous (...) "nous allons faire tout notre possible pour que ces décisions soient prises dans l'intérêt d'Airbus, et avec considération pour tous les gens qui en dépendent, à commencer par les salariés. Elles auront pour objectif de limiter autant que raisonnablement possible les impacts court terme de la crise - en particulier sur l'emploi -, tout en prenant grand soin de ne pas mettre en danger l'avenir même d'Airbus (...) Le destin de milliers d'autres entreprises et de centaines de milliers de familles dépend en effet de nous. La prospérité de nombreuses communautés dans le monde dépend de notre propre résilience. Nous sommes presque 140.000 employés du groupe à travailler ensemble dans le monde. Airbus ne peut pas prendre le risque d'échouer".

Lire ici l'intégralité de la lettre de Guillaume Faury

Chers collègues,

Depuis la dernière fois que je vous ai écrit fin avril, beaucoup de choses ont encore changé, que ce soit chez Airbus, dans le secteur aérospatial ou dans l'ensemble de la société.

Après des pertes humaines considérables, le nombre total de cas de coronavirus diminue régulièrement dans de nombreux pays. Nous observons la même tendance au sein d'Airbus. Le nombre de collègues affectés est maintenant à un niveau très faible, et la très grande majorité a bien récupéré. Comme beaucoup de gouvernements ont assoupli les mesures de confinement, un grand nombre d'entre vous sont retournés travailler sur site, même si le télétravail continue d'être largement utilisé.

Pour autant, l'heure n'est pas à la complaisance : le risque lié au virus demeure élevé. Nous demandons donc à chacun de continuer à respecter rigoureusement les mesures d'hygiène et de distanciation sociale mises en place dans l'entreprise, en particulier à ce moment où un nombre accru de personnes reviennent physiquement sur site. Je vous remercie pour les efforts que vous avez fournis jusqu'à présent et qui ont porté leurs fruits. Continuons donc à assurer la sécurité de chacun, en toute circonstance.

Nous avons également continué à prendre des mesures pour protéger l'entreprise contre la crise de loin la plus sévère que notre industrie ait jamais connue. Ces derniers mois, les deux tiers de la flotte mondiale d'avions commerciaux ont été immobilisés au sol et le trafic de passagers a été quasiment réduit à néant. En conséquence, nous avons diminué de plus d'un tiers notre production d'avions commerciaux et fait un usage intensif des régimes de chômage partiel mis en place par plusieurs gouvernements. En parallèle, nous avons sécurisé un niveau important de liquidités supplémentaires sur les marchés financiers. Cela devrait nous permettre d'avoir la flexibilité financière pour réussir à traverser cette crise, pour autant que nous continuions à prendre les mesures d'adaptation qui s'imposent.

Parmi ces mesures, nombre d'entre vous ont accepté d'avancer leurs congés annuels afin d'être disponibles plus tard dans l'année, lorsque l'activité reprendra. Merci pour cela. Vous contribuez également partout dans le groupe à réduire les coûts, participant ainsi à l'effort  de protection de notre trésorerie. Sur ce point, le travail doit impérativement se poursuivre: je compte sur chacun d'entre vous pour que cela reste une priorité. Il est absolument vital pour Airbus de pouvoir retrouver un équilibre financier d'ici la fin de l'année.

Prises dans leur ensemble, nos mesures nous ont permis de surmonter la première phase de ce choc sanitaire et économique. Notre attention est maintenant portée sur la protection à moyen et long terme d'Airbus, à travers les décisions qui doivent nous permettre de restaurer notre capacité à innover, à investir et à redevenir performants et compétitifs quand nos clients reprendront livraison de plus d'avions, et recommenceront à nous passer de nouvelles commandes. Dans cette perspective, nous avons pris le temps nécessaire pour analyser en profondeur la nouvelle structure du marché, et la vitesse probable de redressement des ventes. Nos équipes commerciales ont maintenant une meilleure compréhension de la situation de nos clients et de l'évolution de leurs besoins en matière d'aéronefs.

Alors que nous affrontons ces changements brutaux, je tiens à insister à nouveau sur les quatre piliers de notre activité: la sécurité, la qualité, l'intégrité et la « compliance ». Nous ne devons en aucun cas les perdre de vue. En fait, dans ce contexte de crise, ils sont probablement encore plus importants que jamais. Nos clients sont plus vulnérables. La dernière chose dont ils ont besoin serait un problème sur un avion qu'ils viendraient de réceptionner. Airbus doit absolument éviter ce qui serait une nouvelle crise dans la crise que nous traversons déjà. Les solutions sont entre vos mains.

Depuis mon dernier message, les gouvernements ont mis en place des plans de sauvetage pour les compagnies aériennes, et ont annoncé récemment des plans de soutien à l'ensemble de l'industrie aérospatiale, gravement impactée. Les actions engagées mettent le respect de l'environnement au centre des priorités, les compagnies aériennes étant incitées à remplacer leurs vieux appareils par de nouveaux, plus économes en carburant. Nous avons également sollicité un soutien public supplémentaire fort pour la recherche et l'innovation, essentiel à la performance long terme de notre industrie aérospatiale européenne.

Plus largement, de nombreux gouvernements commencent à lever les restrictions de voyage et à ouvrir à nouveau leurs frontières. En Chine, le trafic aérien intérieur s'est fortement redressé. En Europe et ailleurs, de nombreuses compagnies aériennes se préparent à reprendre leurs activités d'ici quelques semaines. Dans cette période d'incertitude profonde, ces éléments permettent d'apporter un peu de visibilité au secteur de l'aviation. Nous espérons donc toucher à la fin de la première phase de cette crise.

Il ne s'agit en effet que de la première étape. Pour nos clients, la reprise sera probablement lente et fragile. Le redémarrage de l'activité marquera le début d'une nouvelle phase difficile. Avec la reprise des vols en situation dégradée, les compagnies aériennes vont d'abord voir leurs coûts d'exploitation augmenter, avec, selon toute vraisemblance, trop peu de passagers à transporter. Beaucoup d'entre elles vont encore devoir se battre pour leur survie.

Dans ce contexte, quelle est notre évaluation de la façon dont le marché va se redresser ? La prudence impose de dire ici que ce sont des prévisions dans un environnement qui reste très incertain. Nous devons donc rester humbles devant nos propres prévisions. Comme nous avons besoin de re-planifier nos activités, nous nous basons sur ce que nous pouvons faire de mieux. Sur la base des dernières études de marché, nous pensons qu'il faudra attendre 2023 au mieux, voire 2025, pour voir le trafic aérien retrouver son niveau de 2019. La reprise devrait d'abord concerner les  monocouloirs, la demande de gros-porteurs restant faible probablement plus longtemps en raison de la structure de ce segment de marché, et de l'impact durable de la crise sanitaire sur les voyages internationaux long-courriers.

A court terme, nous avons basé les décisions de réduction des rythmes de production sur les très nombreuses discussions et négociations que nous avons eues avec nos clients ces derniers mois. A ce stade, nous avons réduit notre production d'environ 40 % pour 2020 et 2021, comparé aux prévisions précédentes pour ces deux années. Cette baisse reste adaptée à notre compréhension actuelle du marché. Mais une reprise plus faible que prévue du trafic aérien pourrait nous obliger à la réduire encore davantage, atteignant alors des niveaux dangereusement bas.

C'est pourquoi nous avons mobilisé toute l'expertise et la créativité de nos talents pour que notre industrie redémarre avec succès. Nos équipes ont travaillé avec les compagnies aériennes, les aéroports et les autorités de régulation pour mettre au point les mesures nécessaires. Il s'agit à la fois de protéger les passagers contre le virus et de les rassurer en leur expliquant pourquoi ils peuvent reprendre l'avion en toute sécurité. Nous avons en effet une grande confiance dans l'efficacité des mesures proposées et pensons qu'elles vont contribuer au retour des passagers en vol. Il appartient maintenant à tous les acteurs du secteur de les mettre en œuvre.

Jusqu'ici, nous pensons avoir fait ce que nous pouvions pour limiter l'impact du Covid-19 autour de nous. Mais les faits sont là : la crise du secteur de l'aviation sera longue et d'une ampleur telle qu'elle nécessite que nous prenions des mesures plus importantes chez Airbus. Nous avons, je le rappelle, perdu plus d'un tiers de notre activité d'aviation commerciale, et nos coûts continuent de dépasser largement nos revenus. Ce n'est pas tenable. Notre plan de charge est également devenu structurellement très inférieur à nos effectifs. Dit simplement: nous avons encore des mesures à prendre pour retrouver notre équilibre industriel et financier.

Dans ce cadre, nous travaillons avec les gouvernements, nos partenaires sociaux et d'autres acteurs sur la prochaine phase de notre réponse à la crise. Il y a actuellement beaucoup de spéculations sur notre avenir. S'il vous plait, n'y contribuez pas : elles ne nous aident pas. J'ai bien conscience de l'anxiété que cette période peut générer pour vous et vos familles, et je vous remercie de votre patience. Je compte revenir vers vous avec plus de détails avant la fin du mois de juillet.

En attendant, soyez assurés qu'à l'heure de prendre ces décisions, le Conseil d'Administration, le Comité Exécutif et moi-même n'oublions pas que les femmes et les hommes d'Airbus ont fait de notre entreprise ce qu'elle est, et demeurent aujourd'hui sa force première. Nous sommes déterminés à préserver autant que possible le savoir-faire de l'entreprise, précieux résultat de décennies d'un développement minutieux. C'est aussi ce qui explique que nous ne nous soyons pas précipités pour annoncer quoi que ce soit plus tôt. Nous ne perdons pas de vue non plus que c'est vous qui mènerez le redressement. Airbus est en outre un employeur important dans nombre de pays et communautés où nous sommes installés. Nous prenons aussi cette responsabilité très au sérieux.

Nos défis sont complexes et parfois contradictoires. Nous devons trouver un juste équilibre entre, d'une part, la réduction des coûts pour assurer l'adaptation d'Airbus et rétablir rapidement notre compétitivité et notre capacité à réussir et, d'autre part, la sauvegarde des emplois, le soutien indispensable à nos fournisseurs, et la limitation de l'impact de cette crise sur les communautés qui dépendent de nous.

Avec les mesures de soutien annoncées par plusieurs gouvernements, l'équipe de direction s'efforce de trouver le meilleur compromis. Il faudra faire preuve de créativité : nous cherchons des réponses à des problèmes nombreux et interdépendants. L'exercice exigera également de la solidarité et de l'unité de la part de tous. Nous ne pourrons amortir l'impact de cette crise - en particulier sur l'emploi - que si nous agissons en tant qu' "Equipe Airbus", chacun d'entre nous apportant sa contribution et servant les intérêts de notre entreprise et des autres. Enfin, cela va nécessiter beaucoup de courage car nous avons des décisions difficiles devant nous.

Il n'est pas facile de conclure cette lettre. L'ampleur de la crise du Covid-19 pour notre secteur impose à Airbus de s'adapter. Cette adaptation signifie en fait une réduction significative du format de notre entreprise. Après des décennies de croissance ininterrompue, c'est une véritable épreuve. Elle nous contraint à des décisions amères.

Ces décisions sont malheureusement nécessaires pour protéger l'avenir de notre entreprise et de notre écosystème. Le destin de milliers d'autres entreprises et de centaines de milliers de familles dépend en effet de nous. La prospérité de nombreuses communautés dans le monde dépend de notre propre résilience. Nous sommes presque 140 000 employés du groupe à travailler ensemble dans le monde. Airbus ne peut pas prendre le risque d'échouer.

Avec l'équipe de direction, et soutenus par le Conseil d'Administration, nous allons faire tout notre possible pour que ces décisions soient prises dans l'intérêt d'Airbus, et avec considération pour tous les gens qui en dépendent, à commencer par les salariés. Elles auront pour objectif de limiter autant que raisonnablement possible les impacts court terme de la crise - en particulier sur l'emploi -, tout en prenant grand soin de ne pas mettre en danger l'avenir même d'Airbus.

J'ai l'intention de revenir vers vous avant fin juillet avec plus de détails sur notre plan d'adaptation. D'ici là, restez s'il vous plaît attentifs aux autres, prenez soin de votre santé, et continuez à faire de votre mieux pour soutenir Airbus en ces temps si difficiles.

Cordiales salutations.

Fabrice Gliszczynski

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Commentaires 16
à écrit le 24/06/2020 à 1:38
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Peak Oil n'a pu pas finalement se reporter. Production du petrole aux Etats Unis est revenu au niveau d'il y a 10 ans - avant le petrole du schiste, qui n'a jamais ete rentable. Pas un sou ou un dime. Saudi Ghawar produisait plus que 50% de l'eau inj...

à écrit le 21/06/2020 à 12:29
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il était temps, le cours de l'action a fortement chuté et cela ne pouvait pas durer comme ca il faut prendre des mesures rapide: -réduire le personnel francais et le remplacer par des roumains ou des marocains -réduire le nombre de fournisseurs et...

à écrit le 21/06/2020 à 12:29
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il était temps, le cours de l'action a fortement chuté et cela ne pouvait pas durer comme ca il faut prendre des mesures rapide: -réduire le personnel francais et le remplacer par des roumains ou des marocains -réduire le nombre de fournisseurs et...

à écrit le 21/06/2020 à 10:31
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Le problème de l'information actuelle c'est qu'elle est dirigé afin d'orienter l'humeur pathologiquement instable des financiers, ce serait bien que l'on connaisse les prévisions économiques précises en matière d'économie aérienne. Mais forcément...

à écrit le 21/06/2020 à 6:59
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a dégager le pdg de airbus qui a délocaliser la production de nacelles aux états unis alors que leur conception ont été réalisé en France

à écrit le 20/06/2020 à 21:22
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Le *chef* peut il préciser de quel *son avenir* parle t’il ????? Des actionnaires, de l’entreprise, des salariés ???

à écrit le 20/06/2020 à 18:52
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On pouvait s'y attendre, mais maintenant cela va se concrétiser. Les doutes sur le transport aérien étaient déjà présents avant l'épidémie, secteur très en retard en matière de transition écologique, l'épidémie en bloquant le trafic aérien et metta...

à écrit le 20/06/2020 à 15:57
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Et tout les usines sont en Allemagne.Avec la fermeture de la ligne de production de A380 a Toulouse le resultat sera bcp des chomeurs et plus specifiquement des ingenieurs.

à écrit le 20/06/2020 à 15:06
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J'ai subit un épisode de difficulté respiratoire dès le mois d'Avril 2019 ! Suite à un bête rhume je pouvais difficilement marcher sans être essoufflé. Heureusement pour moi ça s'est guéri naturellement mais je n'avais pas connu de tels difficultés ...

le 20/06/2020 à 15:51
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"TOus le monde a des doutes légitimes sur cet épisode arrivé opportunément " Que voulez vous dire exactement ? Que quelqu'un a sciemment introduit le virus pour masquer la fin d'un cycle économique ? A ce rythme on peut trouver des complots partout.

le 20/06/2020 à 18:07
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Quel délire .

le 22/06/2020 à 8:11
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Les licenciements pas mail ds 48h se font déjà en Grande Bretagne et au danemark...

à écrit le 20/06/2020 à 11:59
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Merci qui? merci au gouvernement chinois qui a menti, ment et mentira car c' ets dans l' adn de ce type de régime politique. Les gogo, bobo qui achètent huwai, asus et consorts seraient bien inspirés de réfléchir à leurs actes d' achats....qui souti...

le 21/06/2020 à 8:26
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Brehart, Si on vous comprends on ne peut plus acheter de produits fabriqués en chine pour ne pas soutenir ce régime. Facile à dire mais dans ce cas on ne pourra plus acheter de produits électroniques, de voitures car c'est plein de composants élec...

le 22/06/2020 à 7:13
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La majorité des sociétés chinoises sont nées des investissements occidentaux. La richesse produite ces dernières décennies par nos entreprises occidentales a été investi en Chine. C'est désormais notre propre argent qui nous affaibli économiquement p...

à écrit le 20/06/2020 à 11:58
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Merci qui? merci au gouvernement chinois qui a menti, ment et mentira car c' ets dans l' adn de ce type de régime politique. Les gogo, bobo qui achètent huwai, asus et consorts seraient bien inspirés de réfléchir à leurs actes d' achats....qui souti...

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