Le fonds 777 Partners, toujours accro au 737 MAX, signe à nouveau avec Boeing à Farnborough

Et de cinq. Cinq commandes de 737 MAX en à peine plus de quinze mois, c'est le rythme effréné d'achats de 777 Partners. À Farnborough, le fonds américain a de nouveau signé avec Boeing, afin d'alimenter le développement des compagnies Flair Airlines et Bonza, évoluant toutes deux dans son giron.
Léo Barnier
L'opérateur canadien ultra low cost Flair Airlines, qui loue des appareils auprès de 777 Partners, exploite déjà une quinzaine de 737 MAX 8, après avoir reçu son premier exemplaire l'an dernier.
L'opérateur canadien ultra low cost Flair Airlines, qui loue des appareils auprès de 777 Partners, exploite déjà une quinzaine de 737 MAX 8, après avoir reçu son premier exemplaire l'an dernier. (Crédits : Flair Airlines)

Au lendemain d'une commande de grande ampleur avec Delta Air Lines, Boeing poursuit sur sa lancée à Farnborough avec un nouveau contrat pour le 737 MAX. Et c'est une nouvelle fois 777 Partners, fidèle client de l'appareil, qui s'est engagé pour 30 exemplaires fermes ainsi que 36 autres en option. Le fonds financier américain poursuit ainsi sa série de commandes à intervalles rapprochées.

L'an dernier, 777 Partners avait déjà passé quatre commandes entre mars et décembre. Son carnet de commandes atteint désormais 98 exemplaires fermes, ainsi que 36 options. Après avoir démarré avec des 737 MAX 8, le fonds a commencé à s'engager en décembre dernier sur des 737 MAX 8-200, la version destinée au marché ultra low cost et développée pour Ryanair. C'est encore une fois le cas aujourd'hui, pour l'intégralité des 30 exemplaires fermes.

777 Partners alimente ses propres compagnies

Comme pour la commande de décembre, une partie de ces appareils ira à l'opérateur canadien ultra low cost Flair Airlines (ex-Flair Air), qui loue déjà des appareils auprès de 777 Partners. La compagnie exploite déjà une quinzaine de 737 MAX 8, après avoir reçu son premier exemplaire l'an dernier. Son objectif est d'arriver à une cinquantaine d'appareils à l'horizon 2026, dont des 737-8-200. L'autre destinataire des appareils est la compagnie australienne Bonza, qui doit débuter ses opérations d'ici la fin de l'année en s'attaquant principalement à des routes encore non-desservies.

777 Partners ne place pas ses appareils n'importe où : Flair comme Bonza font partie de son portefeuille. Le fonds américain a investi dans la compagnie canadienne en 2018, alors qu'elle était en grande difficulté.

Bien que détentrice de seulement 25% du capital (le maximum autorisé pour un investisseur non-canadien), elle a exercé un contrôle renforcé sur Flair. Ce qui lui a valu d'être épinglé en mars dernier par l'Office des transports du Canada et de devoir faire des concessions importantes en la matière.

Pour l'australienne Bonza, 777 Partners fait figure de principal investisseur, la future compagnie affichant directement faire partie du portfolio du fonds américain sous son logo.

Léo Barnier

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Commentaire 1
à écrit le 19/07/2022 à 16:48
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Il leur reste à prier pour qu'aucun avion n'ai un problème dans les mois à venir.

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