Le refus de la CGT et de la CFDT aura eu raison de l'accord sur le retour aux 39 heures chez Smart à Hambach. Deux syndicats sur quatre, la CFE-CGC et la CFTC, ont signé mercredi 28 octobre l'accord sur le retour aux 39 heures chez Smart à Hambach (Moselle), mettant ainsi un terme à la négociation, a indiqué la direction de l'usine automobile.
La direction s'est, dans un bref communiqué, "félicité" de ces signatures, sans autre commentaire.
Les deux autres syndicats de l'usine, la CFDT et la CGT, qui représentent 53% des salariés, n'ayant toutefois pas signé, "l'accord est réputé comme non écrit, et donc pas applicable", a déclaré à l'AFP Didier Getrey, de la CFDT. "C'est terminé, le bébé est mort-né", a-t-il ajouté, précisant que les deux syndicats, qui ont toujours manifesté leur opposition au projet, feraient valoir dès demain leur droit d'opposition.
Le "oui" des cadres, le "non" des ouvriers
Le "pacte 2020" prévoit notamment un retour aux 39 heures, payées 37, et une diminution des jours de RTT pour les cadres, en échange d'un maintien de l'emploi jusqu'en 2020.
Lors d'un référendum interne -purement consultatif- le 11 septembre, 56% des 800 salariés votants s'étaient prononcés pour le "Pacte 2020". Mais si les cadres, employés, techniciens et agents de maîtrise ont approuvé l'accord à 74%, il a été rejeté à 61% par les ouvriers.
(avec AFP)
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