Du cheval à la place du boeuf, aucune crise sanitaire mais... 3,5 millions d?euros de recettes en moins. La note est salée pour les fabricants de plats cuisinés. Cette chute des ventes en France, a été calculée par le cabinet Nielsens sur la période du 11 au 24 février, au plus fort du scandale.
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2 millions d'euros en moins sur les surgelés
Dans le détail, les plats surgelés souffrent davantage que les autres plats cuisinés au rayon frais avec une chute respective de 2 millions et 1,3 million d?euros des ventes. Quant aux raviolis en conserve, le dégoût des consommateurs fait chuter leurs recettes de 400.000 euros.
Premières touchées, les enseignes de hard-dicount et les grands distributeurs. Le 22 février, le patron de Findus France chiffrait son manque à gagner à 1 million d?euros.
La boucherie traditionnelle pourrait en profiter
Et la mauvaise image des plats préparés devrait continuer à peser sur la filière. Plus de 3 Français sur 5 disent se sentir trompés sur la composition réelle des produits alimentaires. Quelque 14 des sondés déclarent qu'ils consommeront moins de plats à base de boeuf dans les restaurants, et le résultat passe à 27% pour les fast-foods et 32% pour les cafétérias. Al?inverse, les bouchers traditionnels pourraient tirer profit de cette psychose collective. En effet, 39% des personnes sondées déclarent qu?elles ont l?intention d?y faire leur course, malgré des prix plus élevés.
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