Automobile : la Maison Blanche et le Congrès américain discutent toujours

L'administration Bush et le Parlement discutent toujours d'un plan d'aide au secteur automobile américain. Le montant final du plan devrait se situer entre 14 et 17 milliards de dollars. Les constructeurs ont jusqu'au 31 mars pour présenter des plans de restructuration.

La Maison blanche et le Congrès américain à majorité démocrate poursuivent toujours leurs disccussions sur le projet de sauvetage pour les constructeurs automobiles américains en difficulté. "Nous travaillons toujours sur une série de questions", a indiqué ce mardi un haut responsable, mais "l'affaire n'est pas ficelée". "Nous avons progressé, et nous espérons continuer à progresser. Nous voulons aller vite, mais le plus important, c'est de faire les choses comme il faut", a-t-il poursuivi.

Ce plan permettrait une série de prêts  aux constructeurs et il laisserait les décisions gouvernementales clés sur une grande restructuration du secteur à la prochaine administration présidentielle, celle de Barack Obama, qui entre en fonctions le 20 janvier prochain. Le montant final de ce plan fait encore l'objet de discussions mais il devrait se situer entre 14 et 17 milliards de dollars.

Le but est d'éviter une faillite de General Motors  (GM) et de Chrysler et de sauver des millions d'emplois dans une économie américaine déjà en récession. "Ce n'est pas un chèque en blanc et un espoir vide", a déclaré le leader de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid. "Si les sociétés en question ne parviennent pas à élaborer un plan conduisant à une compétitivité et à une rentabilité à long terme, si elles ne parviennent pas à s'en tenir à ce plan, le prêt peut être retiré". Le président américain encore en poste, George W. Bush, a lui jugé dans un entretien à la chaîne de télévision américaine ABC qu'il était "nécessaire d'avoir une viabilité" des constructeurs et que "tous les aspects de ces sociétés devaient être examinés pour être certain qu'elles puissent survivre à long terme".

L'ébauche de projet de loi, que Reuters s'est procurée, prévoit la nomination d'un grand responsable public chargé de contrôler le plan de sauvetage et obligerait chacun des constructeurs concernés, Chrysler, Ford et GM de déposer un plan de restructuration d'ici le 31 mars. Le gouvernement pourra en outre, selon ce projet, détenir une participation, sans droit de vote, au capital de ces constructeurs. Il prévoit des prêts d'une durée de sept ans, à un taux de 5%, passant à 9% au bout de cinq ans.

Un tel plan est nécessaire pour "stabiliser" l'économie américaine" et "restaurer la liquidité et la stabilité" de l'industrie automobile, menacée de faillite, selon le texte. GM et Chrysler ont demandé des milliards de dollars d'aide d'ici la fin du mois, alors que leurs réserves de liquidités sont en train de fondre à grande vitesse. Ford veut lui une ligne de crédit qu'il n'utilisera qu'en cas de détérioration plus marquée que prévu de ses finances en 2009.

Le titre General Motors a bondi de 20,83% à 4,93 dollars lundi à la Bourse de New York et Ford de 24,26% à 3,38 dollars, dans la perspective d'un accord rapide sur ce plan de sauvetage.  

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Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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il faut sauver les soldats , gm ,chrysler ,et ford , car trop d'emplois dans le monde seraient perdus

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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-la SOLUTION POUR CETTE CRISE réside dans les principes de L'ISLAM qui intérdit l'intérêt sur le crédit, ces principe émane de la volenté de DIEU, et les paroles de DIEU réside dans le saint CORAN. -DIEU est notre créateur et c'est lui qui connaît c...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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DIEU nous a intérdit l'intérêt sur le crédit il y'a 14 siécle et ce ci est dans le CORAN de L'ISLAM car l'intérêt sur le crédit constitue une injustice et ce lui qui ne réspect pas cette loi la sanction est la fallite.

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