Marianne Laigneau poursuit son aventure chez Enedis. Le gestionnaire du réseau électrique vient d'annoncer ce mardi la reconduction de la présidente de son directoire. « Le conseil de surveillance d'Enedis a confié un nouveau mandat de cinq ans à Marianne Laigneau en tant que présidente du directoire », a précisé dans un communiqué la filiale d'EDF.
7 ans minimum à la tête d'Enedis
« Ce renouvellement de mandat permettra à Marianne Laigneau de poursuivre la modernisation du réseau public de distribution d'électricité au service de la transition écologique des territoires », a ajouté Enedis. Cette filiale d'EDF fonctionne de manière autonome et pilote le réseau de distribution d'électricité sur 95% du territoire français.
« J'aborde avec enthousiasme ce nouveau mandat de 5 ans qui me permettra, aux côtés des 38.000 salariés de l'entreprise dont je salue l'engagement au quotidien, de poursuivre notre Projet Industriel et Humain 2020-2025 », a salué celle qui était arrivée en février 2020 à la tête du gestionnaire du réseau électrique. Elle avait alors succédé à Philippe Monloubou, forcé de quitter la direction de l'entreprise après avoir atteint l'âge limite de 65 ans fixé par les statuts de l'entreprise.
Un temps pressentie comme directrice générale d'EDF
Avant d'intégrer la direction d'Enedis, la normalienne et énarque Marianne Laigneau a travaillé au Conseil d'Etat, dans la diplomatie française, chez Gaz de France puis chez EDF, où elle a été directrice Juridique, secrétaire générale, directrice exécutive en charge des ressources humaines puis de la direction internationale.
Cet été, son nom a circulé pour prendre la direction générale d'EDF en pleine renationalisation de l'énergéticien. Un projet qu'elle a ouvertement soutenu. « Nous considérons que la nationalisation d'EDF est positive. C'est la condition nécessaire pour que l'entreprise puisse jouer son rôle de bras armé de la transition énergétique et développer des projets ambitieux », avait-elle déclaré au micro de La Tribune lors des rencontres économiques d'Aix-en-Provence en juillet.
(Ave AFP)
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