La messagerie DHL, filiale du groupe Deutsche Post, a confirmé à l'AFP la suppressions de 285 postes en France. DHL prévoit également le transfert de 150 salariés, qui, s'ils n'étaients pas acceptés, pourraient conduire à augmenter le nombre de licenciements, craignent certains syndicats.
Ce plan social est lié à la baisse des volumes transportés et ne concerne pas l'activité logistique de DHL.
Au sein de DHL Express (express aérien et messagerie, 5.200 salariés au total), environ 225 suppressions nettes d'emplois sont prévus, en tenant compte de la création de onze postes, les transferts "géographiques de proximité" concernant 140 personnes. Dans les fonctions "support "de la holding et dans le fret routier, 60 suppressions de postes et dix transferts ont été annoncés.
"En perpétuelle restructuration"
La CGT a dénoncé les "fermetures d'agences, suppressions d'emplois par centaines, transferts de postes, délocalisations à Prague" en 2009, et craint que "l'année 2010 [soit] tout aussi éprouvante".
Pour FO, "cela fait trois ans que l'on est en perpétuelle restructuration et les raisons économiques du plan social nous paraissent douteuses". "On n'est pas la petite PME, on appartient à la Deutsche Post !", s'était exclamé mercredi un délégué.
Deutsche Post, numéro un européen de la distribution de courrier et des livraisons express, qui se trouve confronté à la baisse des échanges de colis et de courrier dans le monde, a programmé un plan d'économies de 1 milliard d'euros d'ici à fin 2010.
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