Il n'aura fallu que quelques jours après la faillite de Lehman Brothers pour que le marché monétaire, tenaillé par la méfiance, soit complètement paralysé. Si l'activité au jour le jour a été partiellement épargnée, les taux interbancaires à trois mois, l'échéance la plus traitée et donc la plus risquée, se sont brutalement tendus au point que les écarts avec les taux directeurs des banques centrales ont atteint des records.
L'Euribor 3 mois, le taux de référence de la zone euro, s'est envolé pour culminer à 5,39 % dans la première décade d'octobre, les banques refusant de se prêter entre elles. Les injections massives de liquidités des banques centrales et la chute des taux directeurs des grandes banques centrales à des planchers historiques ont été nécessaires pour que la situation se normalise progressivement.
Mais aujourd'hui, même si l'Euribor se négocie en dessous du taux de refinancement de 1 % de la BCE, à 0,78 % en fin de semaine dernière, les conditions financières ne sont revenues à la normale qu'en apparence. Si les taux faciaux se sont normalisés, les volumes échangés sur le marché interbancaires restent lilliputiens par rapport à la période précédant la déclenchement de la crise. Les prêteurs restent ombrageux.
Une crise historique : le monétaire se normalise
|
1
Fraude aux prélèvements bancaires : pourquoi les données des clients français sont à la portée des escrocs
2
Stellantis ouvre le marché européen aux voitures électriques chinoises à prix cassé de son allié Leapmotor
3
Les Etats-Unis frappent fort contre les voitures électriques chinoises : les droits de douane grimpent à 100%
4
Coup dur pour l'aéroport de Bordeaux : Ryanair ferme sa base low-cost
5
Le sous-traitant de Stellantis MA France placé en liquidation judiciaire, 280 emplois menacés
-
Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !