Le CAC 40 termine dans le vert, à l'arraché

Paris repasse dans le vert dans les derniers échanges. Suez et France Télécom ont fait la différence sur l'indice parisien, tandis que les places américaines repassaient dans le vert. La séance a cependant pour l'essentiel été passée dans le rouge, les prises de bénéfices touchant au final un peu plus de la moitié des valeurs de l'indice.

Suez en renfort dans la dernière heure des échanges, et France Télécom dans les dernières minutes. Contre toute attente, Paris termine dans le vert. Le retournement à la hausse de Suez, puis l'accélération de France Télécom ont principalement fait la différence. L'indice a également été soutenu par BNP Paribas. Principales locomotives de l'indice de référence parisien, la progression de ces trois valeurs a permis de compenser les pertes de Total, la plus grosse capitalisation du CAC 40. D'une manière plus générale, les indices européens sont repassés dans le vert en fin de séance, sur fond de rebond des marchés américains.

A la clôture, le CAC 40 gagne 0,20% à 5.148,56 points dans un volume d'affaires de près de 4,9 milliards d'euros traités sur les valeurs de l'indice. A Londres, le Footsie perd 0,01% à 5.991,30 points et, à Francfort, le Dax gagne 0,15% à 5.892,75 points. A New York, le Dow Jones gagne 0,39% à 11.318,55 points, et le Nasdaq 0,71% à 2.330,45 points.

Le baril de brut léger américain baisse de 62 cents à 59,80 dollars en anticipation de l'annonce, demain, d'une nouvelle progression des stocks hebdomadaires aux Etats-Unis, qui serait la sixième consécutive. Le dollar cote 1,2085 pour 1 euro. Dans son discours devant l'Economic Club de New York, le président de la Fed Ben Bernanke a laissé entrevoir une poursuite du cycle de hausse des taux, en estimant que l'économie américaine devrait continuer d'enregistrer une croissance soutenue, même en cas de ralentissement du marché immobilier. Le conseil de la Fed doit se réunir lundi et mardi prochains.

Du côté des statistiques, le Département du Travail a annoncé outre-Atlantique une baisse de 1,4% des prix à la production en février, la plus forte depuis avril 2003. Le marché escomptait un repli de seulement 0,2%. Hors alimentation et énergie, les prix ont cependant augmenté de 0,3%, contre une hausse de 0,1% attendue.

Plus grande capitalisation du marché parisien, Total perd 1,03% à 210,90 euros. Le groupe a pourtant annoncé ce matin une nouvelle découverte de pétrole en eaux très profondes au large de la République démocratique du Congo.

Dans un autre compartiment du secteur de l'énergie, Suez rebondit de 2,22 % à 34,96 après quatre séances consécutives de baisse alors que les contacts avec Enel en vue de trouver un compromis et d'éviter une OPA hostile ont été rompus. Pour sa part, Gaz de France cède 0,38% à 31,23 euros. EDF poursuit son repli, en baisse de 1,09% à 42,50 euros, au lendemain d'une dégradation de la part de JP Morgan, passé de " neutre " à " sous-pondérer ".

EADS recule de 0,23% à 34,30 euros. BAE Systems a démenti les informations du Guardian selon lesquelles il envisage de lancer une offre de 6 milliards de livres sur la société new yorkaise L3 Communication Holdings afin de se renforcer sur le marché militaire américain. Le groupe britannique dément également vouloir céder sa participation de 20% dans Airbus, évaluée entre 3 et 4 milliards de livres.

Air France perd 2,28% à 19,32 euros alors que JP Morgan est passé de " neutre " à " sous-pondérer " sur le titre en anticipation d'une augmentation des cours du pétrole.

NicOx avance de 25% à 8,30 euros. Le groupe de biotechnologie a signé un accord de collaboration avec l'américain Merck & Co pour le développement d'antihypertenseurs mis au point par le Français. NicOx recevra un paiement initial de 9,2 millions d'euros.

Plastic Ominum recule de 1,50% à 32,80 euros. Le plasturgiste a fait état d'un repli de 20,2% de son bénéfice net 2005 à 44,1 millions d'euros. Le résultat d'exploitation progresse en revanche de 32,9% à 79,6 millions d'euros et le chiffre d'affaires de 13,1% à 2,05 milliards. Le groupe proposera à son assemblée un dividende de 0,60 euro par action, contre 0,57 au titre de l'exercice 2004.

Enfin, après un début de séance en baisse, Eiffage termine inchangé à 127 euros. La Sicav AS Eiffage 2000, qui regroupe la participation des salariés, a cédé 2,7% du capital de l'entreprise, franchissant ainsi à la baisse le seuil de 20% du capital et des droits de vote.


Ambroise Ecorcheville
Copyright Investir

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