Au terme d'une année 2005 de transition, Thales entrevoit l'avenir avec sérénité. Le groupe d'électronique de défense a ainsi publié un résultat 2005 en ligne avec les attentes du marché et ses propres prévisions. Son bénéfice net a progressé de 2,45% sur un an à 334 millions d'euros en 2005, tandis que son chiffre d'affaires est resté stable à 10,263 milliards d'euros (contre 10,283 l'année précédente).
Le résultat opérationnel courant, hors coûts de restructurations et cessions, est pour sa part ressorti à 722 millions d'euros, en hausse de 3,1%, alors que Thales avait annoncé une hausse comprise entre 2 et 5%. Ces résultats, sans surprise, illustrent une croissance organique du chiffre d'affaires de 3,8%, découlent d'une contribution positive de toutes les divisions du groupe, à part la division Naval, selon le groupe.
Mais l'année 2005 a aussi été marquée par une forte réduction de l'endettement du groupe. Sa dette financière est ainsi passée de 860 millions en 2004 à 368 millions en 2005. Ce qui lui permet d'appréhender l'avenir avec confiance. D'autant que Thales a enregistré une forte hausse des prises de commandes l'an dernier, avec un carnet de commandes de 20,2 milliards d'euros, représentant 24 mois d'activité.
Dans ce contexte, Thales vise pour 2006 "un objectif de croissance organique de son activité équivalent ou un peu supérieur au taux de progression enregistré en 2005 (+3,8%)" et une "poursuite de la croissance de son résultat opérationnel courant observée ces dernières années". Une perspective à court terme jugée décevante par les analystes, mais le groupe estime toutefois qu'il peut "augmenter à l'horizon 2008 le niveau de son activité de 25%, dont environ 15% par croissance organique, et le solde par des acquisitions". Le groupe souhaite aussi "faire croître d'un tiers son résultat opérationnel courant".
En Bourse, malgré ce discours optimiste, le titre recule de 0,31% à 37,77 euros à la mi-séance.
Thales confiant pour l'avenir après une année 2005 de transition
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