Bon trimestre pour Hewlett-Packard (HP). Le deuxième fabricant d'ordinateurs au monde derrière Dell a publié des chiffres au titre de son premier trimestre (clos fin janvier) sensiblement supérieurs aux attentes. Une tendance qui devrait se poursuivre ces prochains mois. Le bénéfice a atteint 1,23 milliard de dollars soit une hausse de plus de 30% sur un an. Hors éléments exceptionnels, le résultat ressort à 48 cents par action, au dessus des 44 cents de Wall Street. Les ventes ont progressé de 5,6% à 21,7 milliards de dollars.

"On dirait que toutes les divisions ont de très bons résultats, en particulier la branche 'Image', clef dans la valorisation de la société. En plus, les marges ont été meilleures que prévu", a commenté un analyste interrogé par Reuters. De fait, la division PC (fixe et portable) a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 8% à 7,4 milliards de dollars, grâce à une progression de 16% du nombre d'unités livrées. Les ordinateurs portables ont généré à eux seuls un revenu en hausse de 26%. Au total, le résultat d'exploitation a quasi doublé à 293 millions de dollars.

L'unité "Image et imprimantes" a généré un chiffre d'affaires en hausse de 8% à 6,5 milliards de dollars, pour un résultat opérationnel de 973 millions de dollars (+4,4%). Comparativement, son concurrent Lexmark a vu fondre son résultat de 47% au dernier trimestre, touché de plein fouet par la baisse des prix du secteur. Enfin, dans le "Stockage de données et les serveurs", HP a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 5% à 4,2 milliards de dollars, pour un résultat opérationnel de 326 millions de dollars.

Pour le trimestre en cours, HP se veut optimiste en tablant sur un résultat par action compris entre 47 et 49 cents, contre 45 cents en moyenne pour les analystes. Les ventes devraient ressortir à 22,6 milliards de dollars. Le PDG d'HP Mark Hurd qui a pris les rênes du groupe en avril dernier a répété qu'une séparation des activités PC de la fabrication d'imprimantes n'était toujours pas à l'ordre du jour. Le dirigeant a entamé l'an passé un vaste plan de restructuration incluant la suppression de 15.300 postes, afin d'économiser 1,9 milliard de dollars par an.

A la mi-séance, jeudi à New York, le titre s'envole de 8,24%.