Le titre Business Objects a caracolé en Bourse sur des rumeurs de rachat

L'action de l'éditeur de logiciels Business Objects s'est envolée aujourd'hui à la Bourse de Paris. Selon les rumeurs qui circulent sur les marchés, le groupe pourrait être racheté. Oracle, IBM et SAP sont cités en tant que repreneurs potentiels.

Le titre Business Objects a clôturé en forte hausse de 7,56% à 24,76 euros à la Bourse de Paris. Une hausse qui arrive à point nommé, alors que le titre Business Objects a perdu 29% depuis le début de l'année. On est bien loin de l'euphorie de 2005, où le titre avait gagné 84%.

Le titre a caracolé car l'éditeur de logiciels franco-américain fait l'objet de rumeurs concernant son éventuel rachat. Les investisseurs évoquent une offre publique d'achat (OPA). Plusieurs noms circulent en ce qui concerne les repreneurs potentiels. Selon différentes sources, trois groupes apparaissent: les Américains Oracle et IBM et l'Allemand SAP. Chacun serait un prédateur en puissance prêt à chasser pour son compte. Il faut dire que Business Objects fait régulièrement l'objet de rumeurs d'achat. Sa capitalisation boursière est faible, à 2,37 milliards d'euros, et le groupe est moins bien valorisé que son concurrent Cognos.

Business Objects est de plus en plus concurrencé par Microsoft et Oracle qui n'hésitent pas à s'aventurer sur ses terres, le marché de la "Business Intelligence": les logiciels d'aide à la décision pour les entreprises. Un secteur porteur sur lequel Business Objects a été pionnier. D'où l'intérêt que pourrait manifester Oracle pour la reprise de Business Objects. "Oracle est loin d'avoir terminé sa vague d'acquisitions entamée il y a deux ans, marquée par l'intégration de poids lourds du marché comme PeopleSoft et Siebel Systems, et pourrait vouloir se renforcer encore", expliquent ainsi les analystes de la Société Générale qui ont publié hier une étude sur le secteur.

Outre cette concurrence qui se développe, Business Objects affronte une autre difficulté: l'éditeur de logiciels a du mal à convaincre ses clients historiques de se convertir à la nouvelle version du logiciel élaboré sur la plate-forme de Crystal Decisions, l'éditeur de logiciels qu'il a racheté fin 2003.

Business Objects et ses possibles prédateurs ne font pas de commentaires pour le moment.

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