On connaissait les "riches". Ceux qui sont soumis à l'ISF. Cible privilégiée depuis quelques mois, avec les entrepreneurs, même petits ou auto entrepreneurs. On connait maintenant le Français aisé. Celui qui a un ménage avec deux enfants qui gagne plus de 5,000 euros par mois. Que ce soit aujourd'hui ou dans les semaines qui viennent, vous serez une nouvelle cible si vous en faites partie.

ALLOCATION OU QUOTIENT FAMILIAL ?
Le gouvernement va annoncer son choix aujourd'hui. Ce qui me choque là dedans c'est le fait que le gouvernement continue à pratiquer le clivage. Entre les bons Français et les moins bons. Entre ceux sur lesquels on peut taper et ceux qu'on doit protéger. On tape sur les entrepreneurs et les entreprises, et maintenant sur les auto entrepreneurs mais la seule mesure qu'on a prise pour les fonctionnaires c'est la suppression du jour de carence. On tapait sur les riches. Et un riche c'était jusqu'à aujourd'hui un Français soumis à l'ISF. Mais maintenant on a créé une nouvelle distinction car il n'y a pas assez, et il y en aura de moins en moins, de Français riches. On pointe du doigt aujourd'hui le Français aisé qui en fait ne l'est pas du tout.

SUS AUX AUTO-ENTREPRENEURS
Mieux vaut ne pas être entrepreneur en France. Après les gros, et les petits ce sont les auto qui sont ciblés. La réforme du statut va être annoncée avec une limite dans le temps. Merci Sylvia Pinel pour ce massacre de poussins.

L'ARROSEUR ARROSÉ
Le premier ministre Erdogan a été un grand soutien de tous les printemps arabes. Mais il ne s'attendait pas à un printemps Turc. C'est une mauvaise surprise pour lui. Mais aussi pour tous les investisseurs qui considéraient la Turquie comme un nouvel Eldorado. Ce type d'évènements rappellent qu'investir dans des pays émergents est très rentable mais peut être très risqué.

LA HAUSSE DES TAUX
C'est l'évènement du mois de Mai qui s'est achevé. Les taux américains à long terme ont connu leur plus grosse progression mensuelle depuis deux ans. Les taux Français à 10 ans sont passés de 1.66% le 2 Mai à plus de 2.10%. On n'est pas encore dans un krach obligataire mais c'est une première brèche.

TOKYO A LE BLUES
Après 6 mois d'euphorie, les investisseurs se réveillent avec une vraie gueule de bois malgré des baisses quotidiennes violentes de 7% puis quelques jours plus tard de 5%, le Nikkei ne parvient pas à rebondir...

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