Les banques françaises très exposées à la dette souveraine de l'Italie

Deux graphiques de Thomson Reuters montrent que les banques françaises sont bien plus exposées à la dette souveraine de l'Italie qu'à l'Espagne ou la Grèce. BNP Paribas et Dexia ont les plus gros portefeuilles d'obligations italiennes.
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Less banques françaises ont des raiosn de redouter la contagion de la crise grecque aux autres pays de la zone euro. 

Une destabilisation de l'Italie soumettrait en effet les banques française à une forte pression. Comme le montre ce graphique réalisé par Thomson Reuters, au 30 avril 2012 toutes les banques hexagonales sont très fortement exposées à la dette souveraine italienne. Le montant global d'exposition dépasse les 30 milliards d'euros (ci dessous). En revanche, l'exposition à la dette souveraine des autres pays européens est inférieure à 5 milliards d'euros par pays. La plus petite exposition étant ... la Grèce.

Les banques (graphique ci-dessous) les plus exposées à l'Italie restent Dexia à égalité avec BNP Paribas avec 11,6 milliards d'euros. La Société Générale est proportionnellement surexposée à l'Espagne (0,7 milliard contre 0,4 milliards pour BNP Paribas) et à la Grèce (0,2 milliard  comme BNP Paribas). Le Crédit Agricole, qui a une filiale en difficulté en Grèce, est cependant très peu exposée à la dette souveraine du pays : seulement 0,018 milliard.

Mais ce graphique de  Reuters n'indique pas le poids des dettes privées.

 

 

 

 

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