Brexit : les douanes françaises se disent prêtes au choc, mais quid des 100.000 entreprises exportatrices ?

Les formalités douanières vont être rétablies pour toute marchandise exportée au Royaume-Uni, ce qui signifie que les chauffeurs des quelque 5 millions de poids-lourds qui traversent chaque année la Manche devront présenter des documents avant de pouvoir franchir le tunnel ou emprunter des ferries entre la Grande-Bretagne et le continent. Si les douanes se disent préparées aux nouvelles formalités douanières post-Brexit, elles avouent ne pas savoir ce qu'il en est pour les 100.000 entreprises françaises qui commercent aujourd'hui avec le Royaume-Uni.
(Crédits : Reuters)

De nombreuses entreprises européennes n'ont pas encore intégré la nécessité de mettre à jour les formalités douanières pour commercer avec le Royaume-Uni après le 1er janvier prochain, avertissent les douanes françaises à l'approche du Brexit.

Le Royaume-Uni, qui a officiellement quitté l'UE le 31 janvier dernier, ne sera plus soumis aux règles communautaires à partir de l'an prochain au terme d'une période de transition, qu'un accord ou non sur sa relation future soit conclu avec Bruxelles, ce qui fait toujours l'objet d'âpres tractations.

Retour aux anciennes formalités douanières

Cela signifie que les quelque 5 millions de poids-lourds qui traversent chaque année la Manche devront présenter des documents avant de pouvoir franchir le tunnel ou emprunter des ferries entre la Grande-Bretagne et le continent.

"On estime qu'à la douane nous sommes prêts. On a eu le temps de se préparer", a déclaré à Reuters Isabelle Braun-Lemaire, directrice générale des douanes françaises.

"On a un dispositif qui est prêt mais cela suppose quand même que les entreprises aient intégré le fait qu'avec la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, il y a un rétablissement des formalités douanières pour toute marchandise. Ça, c'est une réalité qu'on pense que certaines entreprises n'ont pas encore intégrée."

Quelque 100.000 entreprises françaises commercent aujourd'hui avec le Royaume-Uni mais Isabelle Braun-Lemaire a dit ne pas être en mesure de savoir combien d'entre elles sont prêtes.

"Comme on est en libre-échange aujourd'hui, on ne les connaît pas. C'est justement l'inconnue de demain."

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Commentaires 3
à écrit le 29/10/2020 à 3:42
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Il est la le pricipal defaut en France. Des enarques coupes des realites. Un etat centralise incapable de savoir ce qu'il se passe en dehors de sa capitale. Les entreprise seront les premieres impactees, ce n'est pas leur pb.

le 05/11/2020 à 2:18
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vous êtes un rigolo, vous, on voit que vous avez tout compris : les douanes françaises s'occupent DE CE QUI RENTRE (imports) pas de CE QUI SORT pour aller en Angleterre : c'est a l'administration britannique de gerer, et aux entreprises exportatrices...

à écrit le 28/10/2020 à 13:43
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Nos amis anglais seront généreux, ils savent ce qu’est le commerce et l'importance de celui-ci pour leur peuple, il est bien évident qu'ils pallieront à l'incompétence de notre Union Européenne qui elle nous affirme depuis 4 ans que les anglais vont ...

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