Le sort d'Opel n'est toujours pas fixé. General Motors, la maison mère du constructeur automobile européen, et le gouvernement allemand, qui a fait de ce dossier un enjeu stratégique à deux mois des élections législatives, ne sont pas encore parvenus à se mettre d'accord sur l'identité du futur repreneur. Trois groupes sont candidats: l'équipementier canadien Magna International, le constructeur chinois BAIC et la holding financière RHJ International.
Alors que Magna semblait tenir la corde, signant fin mai une lettre d'intention, tout a été remis en cause après l'échec des négociations avec General Motors. Le groupe de Detroit faisant visiblement monter les enchères entre les différents prétendants. Mais Berlin a réaffirmé ce mercredi sa préférence pour la société canadienne.
"Magna a notre préférence, mais ce n'est pas une préférence inconditionnelle," a ainsi expliqué Jochen Homann, qui représente le gouvernement allemand dans les négociations. "General Motors aussi doit faire des efforts sur certains points", a-t-il poursuivi, menaçant de retirer la garantie financière publique, indispensable à la relance du constructeur, si Magna n'était pas choisi.
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