Bonne nouvelle dans l'automobile : Ferrari va bien !

Le constructeur italien de voitures de luxe a augmenté son chiffre d'affaires de 15 % l'an dernier et son résultat de 27 %, grâce surtout à sa croissance dans les pays émergents.

Le secteur automobile va mal. Tout le secteur ? Un constructeur résiste encore à la crise : Ferrari ! La firme italienne contrôlée par le groupe Fiat vient en effet d'annoncer une hausse de son chiffre d'affaires de 15,2 % l'an dernier, juste en dessous du seuil des 2 milliards (1,921 milliard d'euros). Et cela en ne vendant que 6587 voitures au total, à peine 2 % de plus qu'en 2007.

C'est la politique de Ferrari : limiter ses ventes afin de ne pas faire de ses voitures un produit de grande consommation...

Malgré la faiblesse du dollar et les déboires des riches traders de Wall Street (des clients potentiels), les Ferrari continuent à se vendre surtout aux Etats-Unis, un quart des exportations de la marque au cheval cabré. Mais si le chiffre d'affaires stagne outre-Atlantique, crise oblige, il grimpe dans les pays émergents. Les bolides rouges s'arrachent en Europe de l'Est (+23 % en un an) tout comme au Moyen-Orient et en Afrique du Sud (+12 %).

Et désormais plus de 200 riches chinois par an s'offrent une Ferrari (212 en 2008).

Et sous la marque Ferrari, il n'y a pas que les voitures qui se vendent bien. La vente d'accessoires, nettement plus abordables question prix, a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 16 %, grâce à l'extension à 25 du nombre des magasins à l'enseigne Ferrari dans le monde.

Au bout du compte, la Scuderia, qui emploie 3000 personnes, a dégagé un résultat opérationnel annuel de 339 millions d'euros, en hausse de 27 % en un an. Au dernier trimestre 2008, ce chiffre était cependant en léger repli de 13 millions par rapport à l'automne 2007. Signe que, peut-être, la crise économique mondiale commence à se faire ressentir jusque chez les plus aisés de ce monde.

Le président de Ferrari (et du groupe Fiat), Luca Cordero di Montezemolo prend soin de souligner que « le climat économique en 2009 reste très incertain au moment où la crise devient mondiale et il est encore difficile de dire comment la situation va évoluer ».

 

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