Les syndicats ont annoncé vendredi que Varta Bosch Autobatterie (VBA), filiale de l'équipementier automobile américain Johnson Controls, va fermer d'ici à septembre son usine de Sarreguemines en Moselle.
Cette mesure va entraîner la suppression de 365 emplois. Toujours de source syndicale à Strasbourg, le site, spécialisé dans la fabrication de batteries pour automobiles, va être reconverti en plateforme de stockage. La production sera répartie entre les autres sites du groupe en Europe.
VBA a réagi en publiant un communiqué qui indique que le site de Sarreguemines doit devenir "un centre de distribution européen composé d'un centre de remplissage et de finition pour les batteries automobiles". Il ajoute que la décision de fermeture a été prise pour "contribuer à la sauvegarde de la compétitivité du groupe VBA qui a été affecté par la baisse dramatique de la demande de batteries standard au plomb acide".
Cette décision s'intègre dans le plan annoncé en mars par Johnson Controls de fermeture de dix de ses usines d'ici à 2010 pour réduire "l'excédent de capacités industrielles (...) en raison de la baisse de la demande en batteries face au recul de la production de l'industrie automobile" sur les marchés européen, nord-américain et japonais.
Ce plan a déjà touché en partie la France puisque le 14 novembre denrier, Johnson Controls a annoncé la fermeture de son usine de fabrication de batteries automobiles de Grand-Quevilly, près de Rouen, qui emploie 280 salariés.
Sarreguemines a été concerné indirectement par une autre fermeture dans le même secteur : celle de l'usine de Clairoix, près de Compiègne, du fabricant allemand de pneumatiques Continental qui emploie plus de 1100 salariés. Ces deruiers sont venus manifester bruyamment à pluieurs reprises sur l'autre site français du groupe germanique, qui compte autant de salarié et est installé justement dans la cité mosellane.
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