BASF réagit à la forte baisse de la demande dont il est victime en fermant temporairement 80 de ses usines et en ralentissant la production dans une centaine d'autres. Le groupe allemand espère ainsi faire face au ralentissement économique mondial dont il est victime, sans toucher à l'emploi. Pour cela, il compte faire appel aux "instruments de flexibilité du temps de travail" (congés, comptes épargne-temps, etc).
Premier groupe de chimie mondial, BASF est une victime collatérale du fort coup de frein du secteur automobile. D'après la firme, de nombreux constructeurs ont brutalement annulé leurs commandes en octobre.
Conséquence logique de ce ralentissement, le groupe a renoncé à atteindre son objectif de résultat d'exploitation (avant éléments exceptionnels) en 2008. Il tablait auparavant sur sa stabilité, mais désormais, il n'est plus sûr d'égaler sa performance de 2007. En octobre déjà, le chimiste avait revu à la baisse sa prévision de résultat.
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