Chaudières à gaz contre pompes à chaleur : la bataille des chiffres fait rage

Alors que le gouvernement envisage d’interdire progressivement les nouvelles chaudières à gaz, la contre-offensive ne connaît pas d’entracte. Ces derniers jours, les arguments contre les pompes à chaleur, qui devraient les remplacer en cas d’encadrement plus strict, fusent de toutes parts. « Contre-productives sans rénovations préalables », « plus polluantes à la pointe », « bruyantes », « trop chères » ou encore « fabriquées massivement en Asie » : des salariés de GRDF à l'UFC-Que Choisir, en passant par l'association anti-nucléaire négaWatt ou le lobby gazier Coénove, chacun y va de sa critique. De quoi agacer les défenseurs de l'électrification du chauffage, qui dégainent des chiffres bien différents.
Marine Godelier
(Crédits : Pixabay.com - TBIT)

Il aura suffi d'une phrase pour mettre le feu aux poudres. Le 22 mai dernier, devant le Conseil national de la transition écologique (une instance composée d'associations, d'élus, d'entreprises et de parlementaires), la Première ministre, Elisabeth Borne, a affirmé réfléchir à l'interdiction des nouvelles chaudières au gaz en France. Si aucune date officielle n'a été communiquée, celle-ci a fait part, auprès d'organisations patronales, de 2026 comme une « échéance possible et potentiellement souhaitable ». Le but : décarboner le secteur du bâtiment, responsable de 23% des émissions de gaz à effet de serre du pays (hors construction).

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De quoi déclencher, sans surprise, la fronde des gaziers. Depuis quelques jours, les arguments contre les pompes à chaleur électriques fusent de toutes parts. « Contre-productives sans rénovations préalables », « plus polluantes à la pointe », « bruyantes », « trop chères » ou encore « fabriquées massivement en Asie » : des salariés de GRDF à l'UFC-Que Choisir, en passant par l'association anti-nucléaire négaWatt ou le lobby gazier Coénove (dirigé par l'ancien administrateur de l'Ademe et ex-député macroniste Jean-Charles Colas-Roy), chacun y va de sa critique, afin de pousser le gouvernement à changer de braquet.

Dissensions sur l'impact climatique

Et dans cette contre-offensive, la bataille des chiffres fait rage. Notamment sur l'impact environnemental réel du chauffage au gaz. Tandis que selon le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, RTE, « on ne fait pas moins 55% d'émissions de CO2 [d'ici à 2030, ndlr] sans changement de chauffage dans les bâtiments », le groupe Engie répète à l'envi que la France peut « parfaitement y arriver de manière progressive, sans interdire le gaz ». Et ce, en passant par la rénovation, la sortie des chaudières au fioul, et le remplacement des installations vieillissantes par des chaudières à haute performance énergétique (THPE), 30% moins émettrices en moyenne.

Pire : selon certains détracteurs, il serait même plus polluant de renoncer au gaz ! « Remplacer ces 12 millions de chaudières à gaz par des pompes à chaleur ne va faire qu'augmenter nos émissions de gaz à effet de serre pendant des années », écrit par exemple l'UFC-Que Choisir dans une récente prise de position. Il n'y aurait « pas de réduction des émissions au rendez-vous », abonde sur Twitter Natalia Robles, responsable de la communication digitale GRDF.

« Interdire le gaz dans le foyer pour le brûler dans les centrales c'est complètement stupide'. Merci. C'est dit. J'ajouterai pour être précis 2 fois plus polluant compte tenu des rendements ! », ajoute encore Rami Hariri, délégué biométhane GRDF, sur le même réseau social.

Et pour cause : l'augmentation de la demande d'électricité qu'impliquerait le remplacement des chauffages au gaz nécessiterait de faire appel à centrales électriques fossiles pour générer davantage de courant, entraînant in fine une pollution supplémentaire.

Mais selon l'Association française pour la pompe à chaleur (Afpac), ce raisonnement serait fallacieux. « En moyenne, une pompe à chaleur consomme 1 kWh pour en restituer 3,5 à 4 ! Une chaudière à gaz, même performante, a un rendement beaucoup moins bon », précise à La Tribune son président. Si bien qu'il serait toujours plus écologique de se chauffer grâce à une PAC fonctionnant à l'électricité, même générée à partir de gaz, que de brûler directement ce gaz dans le logement, affirme un porte-parole.

« Une pompe à chaleur avec un coefficient de performance [ou COP, qui représente le rapport, en kilowattheure, entre la quantité d'énergie produite et la quantité d'énergie utilisée, ndlr] de 3 qui tourne à l'électricité issue d'une centrale à cycle combiné gaz à 60% de rendement, ça donne un rendement total de 1,8. Une chaudière gaz récente bien réglée, c'est dans les 0.9, soit la moitié », ajoute sur Twitter un spécialiste du secteur de l'énergie.

De quoi agacer au sein de la CAPEB, le syndicat patronal de l'artisanat du bâtiment, farouchement opposé à l'interdiction des nouvelles chaudières au gaz. « Dès qu'il fait froid dehors, le coefficient de performance des PAC chute drastiquement. A -5°C, il ne dépasse pas 1 ! », assure Jean-Claude Rancurel, Président de l'UNA Couverture Plomberie Chauffage de la CAPEB.

« C'est juste faux. Le COP reste entre 2,2 et 2,6 quand il fait très froid. Les détracteurs de la PAC essaient de mettre dans la tête des gens qu'un tel système s'avère aussi peu performant qu'un simple radiateur électrique. Mais pas du tout ! », rétorque-t-on à l'Afpac.

Selon plusieurs observateurs, le site Heat Pump Monitor, qui rassemble les données en open source pour surveiller en permanence les performances des pompes à chaleur, fait figure de juge de paix. Or, selon les datas enregistrées par cet outil, la COP diminue bien lorsque la température baisse, mais reste autour de 2,5 à 3 pour une température extérieure de -5°C.

La peur de manquer d'électricité

Qu'importe, selon le secteur gazier : rien ne sert de supprimer le gaz alors que la France risque déjà de manquer de courant lors des prochains hivers, répètent-ils, agitant le chiffon rouge du tant redouté « black-out ». « Ils ne nourrissent des peurs liées à la crise de l'énergie cet hiver pour refuser une trop forte électrification », glisse un spécialiste du secteur ayant requis l'anonymat. « Conserver le gaz dans les bâtiments, ça permet de ne pas faire disjoncter le système », assure-t-on par exemple à la Capeb.

Dans son étude, l'UFC-Que Choisir déroule également ce narratif : « GRDF a calculé que [l'interdiction des nouvelles chaudières à gaz] augmentera fortement la pointe électrique en hiver et nécessitera 10 gigawatts de plus en 2035, soit l'équivalent de 10 réacteurs nucléaires supplémentaires », affirment les auteurs.

« Or, le premier EPR n'est toujours pas en service et aucun autre ne pourra l'être avant 2035, voire 2040. Quant aux énergies renouvelables, elles sont tellement mal-aimées en France qu'elles s'y développent trop lentement pour combler les nouveaux besoins. Pour couronner le tout, notre parc nucléaire a connu de grosses déconvenues l'hiver dernier et il vieillit », poursuivent-ils.

Résultat : si PAC il y a, celle-ci devra être « hybride », assure-t-on chez Engie. Un dispositif, encore très coûteux aujourd'hui, qui permet au chauffage à gaz de prendre le relais lorsque le système électrique est très sollicité, lors des vagues de froid notamment. « Cela reviendrait à décarboner à moitié ! C'est un sujet porté par les fabricants de chaudières et la filière gazière, car ça permet de maintenir une activité gaz. Mais cela reviendrait à ne faire qu'un demi-pas en avant, plutôt qu'un pas complet », estime-t-on néanmoins à l'Afpac.

D'autant que, chez RTE, le discours sur le déficit d'électricité s'avère moins défaitiste, même si la question se pose sérieusement, étant donné le manque de marges :

« On pourra faire face à la pointe de demande d'électricité si EDF optimise son parc nucléaire [comme demandé récemment par le gouvernement, ndlr] pour atteindre 350 térawattheures (TWh) dès 2025, mais aussi en doublant le volume d'énergies renouvelables, et en activant la sobriété et l'efficacité », explique un porte-parole.

« La variabilité de la pointe de chauffage » n'est « pas problématique en soi mais doit être anticipée dans le dimensionnement et l'exploitation du système électrique », peut-on d'ailleurs lire dans un document de RTE sur les perspectives pour le système électrique pour l'automne et l'hiver 2022-2023. Sur ce sujet très technique, des analyses sont en cours et seront rendues à l'automne prochain.

Des PAC massivement fabriquées en Chine ?

Autre argument martelé : les pompes à chaleur seraient « très massivement importées de Chine », a affirmé lundi dernier Claire Waysand, directrice générale adjointe d'Engie. Une critique largement reprise, y compris au-delà du secteur gazier. 

Pourtant, la réalité est bien plus nuancée. Et pour cause, la part de marché des PAC sur vecteur eau, qui sont les plus performantes et soutenues par les pouvoirs publics, est essentiellement européenne. « En France, la capacité actuelle de production par an s'élève à 250.000 unités intérieures et 170.000 groupes extérieurs, l'élément moteur qui fait fonctionner la PAC », précise-t-on à l'Afpac. Un chiffre à comparer avec les 346.000 installations vendues dans l'Hexagone en 2022. « La France est de loin le leader européen de la production de PAC air/eau » et « représente plus de 50% des unités vendues en France en 2021 », peut-on également lire sur le site Ecologie.gouv. 

En la matière, les objectifs s'avèrent d'ailleurs ambitieux : fin 2024, l'Europe devrait produire autour de 2 millions d'unités par an. « Entre 5,5 et 6 milliards d'euros sont actuellement investis pour augmenter les capacités de production sur le continent », souligne l'Afpac. 

Et le mouvement est déjà enclenché : « Les sites industriels français ont été capables d'absorber la forte croissance des dernières années, et se préparent à investir dans de nouvelles capacités. Certains ont augmenté leur production de près de 50% en 2021 par rapport à 2020 (+ 30% de vente en 2022, après des hausses de plus de 50% les années précédentes) », note par ailleurs le ministère de l'Ecologie. D'autant que de tels systèmes « réduisent la dépendance à l'importation d'énergies fossiles », le gaz en tête, rappelle-t-il. 
 
A noter : même les PAC air/air, souvent bien moins chères et optimisées davantage pour le rafraîchissement, sont fabriquées à 60% sur le Vieux continent, notamment en Italie, Espagne, République tchèque, Allemagne ou Slovénie, selon les chiffres d'Uniclima. « Il y a eu un virage clair dès 2004, après la fameuse canicule de 2003 qui a entraîné des ruptures de stock », précise François Deroche, président de l'Afpac, visiblement agacé par les allégations entendues ces derniers jours. 

Une question se pose néanmoins sur le compresseur, un élément indispensable de la PAC pour transformer les calories prélevées dans l'environnement (air, eau, terre) en chaleur. « Aujourd'hui, la fabrication de ce composant reste majoritairement non européenne », admet-on à l'Afpac. Il n'empêche que, là aussi, les industriels s'activent face à l'explosion de la demande, comme en République tchèque où un site de production de compresseurs a récemment vu le jour.

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Conserver son chauffage au gaz jusqu'à la rénovation globale ?

En outre, il serait inutile d'installer des PAC dans des logements n'ayant pas subi, au préalable, des travaux complets d'isolation thermique. Il y a quelques jours, un collectif de vingt-cinq organisations, dont les associations antinucléaires Greenpeace, négaWatt et le Réseau Action Climat, ou encore le réseau de promotion du gaz dans les bâtiments Coénove, a adressé au gouvernement une lettre dans laquelle il met en garde contre « 8 à 9 millions de pompes à chaleur supplémentaires prévues d'ici 2030 sans garantie de gestes d'isolation, et sans analyse des conséquences sur le réseau électrique, avec un risque de fraude excessif ».

Seulement voilà : en France, il reste 4,8 millions de passoires thermiques si l'on en croit le ministère du Logement, et même 7 à 8 millions selon la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim). Or, dans les scénarios d'Engie, qui dit miser massivement sur une accélération de l'isolation des bâtiments pour consommer moins d'énergie plutôt que de renoncer au gazle rythme de rénovations d'ici à 2050 s'élèvera à 1,5% par an, contre 0,3% aujourd'hui. Autrement dit, ce n'est pas demain la veille que l'ensemble du parc de logements sera optimisé. Dans ces conditions, faut-il freiner sur le changement de mode de chauffage, en attendant des rénovations complètes et massifiées qui n'arriveront vraisemblablement pas tout de suite, malgré l'urgence de la situation ?

Oui, selon une étude publiée en janvier 2023 par le Cler et l'association négaWatt.  « Dans les bâtiments classés F ou G — souvent anciens — l'installation de PAC ordinaires en remplacement de chaudières sans action de rénovation énergétique associée n'est pas appropriée », font-ils valoir. L'argument déployé : en cas de grand froid, une pompe à chaleur ne pourra pas fournir assez de puissance pour chauffer le logement.

« Il en résultera une insuffisance de la température intérieure ne dépassant pas 14 °C par grand froid et donc un important inconfort thermique », alertent les deux organisations.

Mais l'Afpac rejette ce raisonnement. « Les technologies de PAC utilisées depuis dix ans sont des « inverters », qui ont la capacité de faire varier la puissance calorifique que va délivrer la PAC par rapport au besoin de la pièce », précise François Deroche. Ainsi, si la demande évolue car le logement se voit isolé dans une phase 2, la PAC s'adaptera, et modifiera sa température de départ d'eau pour délivrer la puissance nécessaire, poursuit le président de l'Afpac. « En plus, quand elle fonctionne à charge partielle, sa performance augmente », insiste-t-il.

Il n'empêche, « on peut quand même s'interroger sur l'aspect économique », admet-il. Et pour cause, isoler d'abord le logement avant de choisir sa PAC permet se s'orienter vers un modèle plus petit, tout de suite adapté à la puissance requise, et donc moins cher.

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Débat d'énergies

Au-delà de ces questions techniques, il s'agit en réalité, selon François Deroche, d'un « débat d'énergies ». « Sur le fond, cela illustre simplement la bataille en cours entre le gaz et l'électricité », estime-t-il. De fait, tandis que le gouvernement ne cache pas sa volonté d'électrifier autant que faire se peut les procédés, alors que le courant ne représente que 25% de la consommation d'énergie finale en France (toujours dominée par la combustion des hydrocarbures), de nombreux acteurs entendent freiner ce mouvement.

Et agitent enfin la marotte du « gaz vert », ou biogaz, qui représente toujours une goutte dans l'océan fossile (2% du gaz injecté sur le réseau français 2022, soit 7 TWh). « Ce n'est pas la chaudière qu'il faut changer, mais le combustible », répète ainsi à l'envi le secteur.

Objectif affiché : atteindre une part de 20% de ce biogaz, issu de la fermentation de matières organiques, dans la consommation totale à l'horizon 2030. Avant d'atteindre environ 130 TWh en France d'ici à la moitié du siècle, sur environ 250 TWh de gaz consommés à cette échéance, promet Engie.

Mais alors que le gisement restera limité, la filière reste floue sur la répartition concrète entre les différents usages. Alors que, pour Engie, cette ressource disputée ira en priorité au chauffage des bâtiments (et « très peu » dans la mobilité), le vecteur gaz est « appelé à pendre une place importante » dans les « besoins de carburants », estime la vice-Présidente du CLER, Madeleine Charru, dans une interview à Coénove publiée en 2018.

Pas d'inquiétude, néanmoins, selon Engie : à ce biogaz s'ajoutera, entre autres, la pyrogazéification, un processus consistant à chauffer à plus de 1.000°C de la biomasse (des déchets forestiers notamment) pour générer du gaz, ou encore la mise au point d'hydrogène « vert » à partir d'électricité renouvelable. Il n'empêche, de nombreux secteurs bien obligés de se décarboner risquent bien de se ruer, eux aussi, sur ces solutions, qu'il faudra donc prioriser. D'autant que plusieurs secteurs ne disposent d'aucune alternative crédible, contrairement au chauffage des bâtiments. Notamment les compléments de production électrique via des centrales à gaz décarbonées, ou encore la mobilité lourde, l'aérien et le maritime en tête.

Lire aussiFace au tout-électrique, Engie défend le rôle clé du gaz dans la transition énergétique

Marine Godelier

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Commentaires 17
à écrit le 22/06/2023 à 12:48
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Ma voisine a malheureusement fait installé une PAC, maintenant j'en subis les nuisances, des vibrations sourdes..... Même dans mon terrain on l'entend, et dans mon garage pourtant non mitoyen ! Jamais je n'installerais ce truc ! Il n'y a pas beaucou...

à écrit le 21/06/2023 à 18:45
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pompe a chaleur egale pompe a fric plus piege a gogos aller chercher des calories dans l'air amlbiant quand il fait moins 10 ou plus pour finir c'est les resistances qui prennent le relais si non prevoyez les doudounes d'autre part il faut pratiq...

à écrit le 21/06/2023 à 16:44
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Il serait intéressant de connaitre le prix sorti d'usine, d'une pompe à chaleur. Il me semble que cela fonctionne comme un réfrigérateur, et cela ne devrait coûter guère plus cher.

le 21/06/2023 à 18:37
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Vu la myriade d intermédiaire mise en place par le système neo-liberal pas étonnant qu on paye 2 a 3 trop cher tous nos imports et conso courantes….fait bien payer sos traitance externalisation lintermediarisation ….

à écrit le 21/06/2023 à 9:32
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Avant d'envisager l'installation d'une PAC , il faut de prime abord s'assurer de la qualité générale de l'isolation. Ensuite, pour déterminer le modele de PAC à installer, il dépend des émetteurs, radiateurs, planchers chauffants. Pour finir, il fa...

le 21/06/2023 à 10:57
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Se méfier ok mais quand vous avez 7 devis pour 1 maison de 90m2 des années 30 - isolation interieure année 2010- en idf entre 18000-22000€… Ce bien acheté en 2017 a 350k€…. Chauffage au fuel … à l époque sur le x secteur il n y avait rien à vendre ...

à écrit le 20/06/2023 à 23:21
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Il manque des arguments importants : La France stocke 130 TWh de gaz dans son sous sol. Alors que les barrages français ne stockent que 3.5 TWh dans leur ensemble. Non seulement on le stocke bien mais on le transporte bien aussi. Bien mieux que la bi...

le 21/06/2023 à 9:14
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La ruse consistera à obliger les français à remplacer leur PAC par une chaudières hydrogène au nom de l'écologie. C'est économilogique ! Toujours et encore l'obsolescence programmée...

à écrit le 20/06/2023 à 20:26
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"consomme 1 kWh pour en restituer 3,5 à 4 ! " ouf, avant les évènements récents (covid, guerre) qui ont tout chamboulé, le kWh électrique chez moi était 3 fois le prix du kWh gaz, il faudrait donc un rendement de 300% afin de ne pas "exploser" la fac...

le 20/06/2023 à 21:52
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Sauf qu'il est plus facile de produire son électricité que son gaz.

le 21/06/2023 à 8:26
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prix et installation aux meme cout qu'une chaudiere a gaz c'est facile a paris dans des locaux de l'elysee de definir le chauffage des ruralites surtout quand ce sont les contribuables qui paye la note

le 21/06/2023 à 10:37
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Sauf qu'en hiver, pas de soleil=pas d'électricité=pas de PAC=maison froide.

à écrit le 20/06/2023 à 19:25
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La pompe à chaleur, j'appelle ça la pompe à fric

à écrit le 20/06/2023 à 19:07
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Le prix élevé d'une chaudière à gaz est justifié de part les multiples sécurités indispensables, le prix élevé des pompes à chaleur est incompréhensible.

le 20/06/2023 à 20:32
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"les multiples sécurités indispensables" c'est pas très cher, c'est plus la 'sophistication' de la chaudière, les matériaux (cuivre, etc), ... La mienne coûte moins de 3000 mais y a la main d’œuvre, 2 jours pour déconnecter l'ancienne et poser/souder...

le 21/06/2023 à 8:22
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"C'est sophistiqué" Où plutôt une usine à gaz, je ne savais pas que faire des trous coutait aussi cher. Les prix sont affolants ya encore des gros plein de fric qui pompent le pognon entre temps. Le néolibéralisme n'est que du nihilisme. Et question ...

à écrit le 20/06/2023 à 19:05
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Faux débat vite tranché il sera impossible pour 90% de la population dans les 10 ans à venir de fiancer une voiture électrique , le remplacement d'une chaudière et d'isoler son habitation sauf à distribuer des milliards de subventions ( à trouver o...

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