La situation ne s'améliore pas vraiment pour British Airways, première compagnie aérienne britannique. Mais on ne peut pas dire qu'elle se dégrade véritablement non plus. En septembre, son trafic passager a reculé de 1,7%. Mais l'entreprise avait pris ses précautions et réduit ses capacités de 3,7%. Du coup, le taux de remplissage de ses avions a progressé de 2,4 points à 81,3% et les recettes "passagers kilomètres" (RPK), qui mesure la rentabilité du groupe, n'a reculé que de 0,8% sur un an.
Pour la zone Royaume-Uni/Europe, la baisse du trafic atteint 2,9% et il plonge de plus de 17% pour les voyages en Asie/Pacifique. En revanche, et cela peut être un signe encourageant, le trafic a progressé de 3,4% vers l'Amérique et de 3,9% pour la région Afrique et Moyen-Orient.
Mais encore une fois, ce sont les classes affaires et les premières qui ont connu la plus forte chute du trafic en septembre, de 7,9% contre 0,7% de baisse pour la classe économique, beaucoup moins rentable.
La conjoncture économique tendue n'a cependant pas empêché British Airways de lancer sa nouvelle liaison London City Airport (aéroport situé à quelques encablures du quartiers des affaires de Canary Wharf) et New York, via Shannon (Irlande). Cette liaison a la particularité d'être entièrement réservée à la classe "business".
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