La grève n'en finit pas à la SNCF

Le trafic est surtout perturbé en Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, avec trois TGV Sud-Est sur quatre. Mais l'Ile-de-France connaît aussi des perturbations.

 Le trafic était toujours perturbé ce mardi, surtout dans le sud-est de la France, au septième jour de grève à la SNCF pour l'emploi et les salaires à l'appel de Sud-Rail et de la CGT. Dans la matinée, le trafic était conforme aux prévisions de la direction de la SNCF, qui a prévu que 90% des Transilien, 79% des TER, 82% des TGV, 71% des Intercités, 58% des Corail et Téoz circuleraient.

Le trafic était un peu plus perturbé en Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, avec trois TGV Sud-Est sur quatre. "Les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon sont à ma connaissance les deux régions de France où le taux de grévistes dépasse mardi le taux de 10%", a dit à Reuters Philippe Blanquard, directeur de la communication de la SNCF Midi-Pyrénées.

"Dans cette région, environ 40% du trafic des TER, ponctuellement remplacés par des bus de substitution, fonctionnaient mardi matin. Ce taux était de 60% pour les Teoz et de 20% pour les trains Corail, le trafic TGV étant assuré à 100%» a-t-il ajouté.

Dans la région voisine du Languedoc-Roussillon, 50% du réseau TER, bus de substitution compris, étaient assurés.

En Ile-de-France, le trafic restait perturbé dans le RER sur les lignes B et D, où la direction de la SNCF comptait deux trains sur trois.

Le trafic international était normal sur les lignes Eurostar Paris-Londres, Thalys Paris-Bruxelles et sur les TGV à destination de l'Allemagne.

Lundi, les syndicats ont critiqué la proposition de la direction de la SNCF d'organiser une table ronde le 21 avril. Les organisations syndicales, qui réclament des négociations immédiates, ont reçu le soutien du secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.

"Ce qui n'est pas normal, c'est qu'au bout de sept jours de grève on ne puisse pas discuter avec une entreprise publique", a-t-il déclaré sur LCI, estimant "indispensable de ne pas mettre de préalable aux discussions".

"Il faut se mettre autour de la table, que l'ensemble des acteurs soient invités le plus rapidement possible à des discussions", a-t-il ajouté.

Bernard Thibault a dit ne pas comprendre "l'attitude des pouvoirs publics qui laissent s'enferrer ce conflit". "On est en train de jouer la montre un peu comme le gouvernement peut le faire sur le dossier des retraites: on cherche à se dévoiler le plus tard possible", a-t-il estimé.

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