Cendres volcaniques : nouvelle alerte dans le ciel européen

La direction de l'aviation civile irlandaise impose des restrictions à tous les vols au départ et à l'arrivée des aéroports de l'île, valables ce mardi au moins pour la matinée. En France, le gouvernement affirme qu'il n'y a pas de fermetures d'aéroports prévues.

Le volcan islandais Eyjafjöll refait parler de lui en perturbant à nouveau le trafic aérien. La direction de l'aviation civile irlandaise (IAA) a ainsi annoncé lundi soir des restrictions à tous les vols au départ et à l'arrivée des aéroports de l'île, valables mardi de 06h00 à 12h00 GMT.

Mais le survol de l'Irlande par des avions ayant décollé d'aéroports britanniques ou d'Europe continentale ne sera pas affecté par ces restrictions. Quant aux vols opérant dans le ciel européen, ils fonctionneront normalement.

Dans un communiqué, l'IAA explique cette décision par le risque d'absorption dans les moteurs d'avion de cendres volcaniques venues d'Islande et dérivant vers le sud. "L'Irlande tombe dans une zone prévue de concentration de cendres supérieure aux niveaux de tolérance acceptables fixés par les motoristes d'avion", a-t-elle indiqué.

Le directeur de la direction de l'aviation civile irlandaise, Eamon Brennan, a déclaré à la télévision nationale RTE que le nuage de cendres pourrait toucher une partie de l'Ecosse mardi dans la journée.

Pas de fermeture d'aéroports en France

En France, aucune perturbation n'est attendue. Le ministre du Développement durable et des Transports, Jean-Louis Borloo, a tenu à rassurer en affirmant qu'il n'y aurait pas de fermeture d'aéroports en raison de l'arrivée d'un nouveau nuage de cendres volcanique.

"Il n'est pas prévu de fermeture en France, ni je crois dans l'ensemble de l'Europe occidentale, en l'état actuel de la météo. Il n'y a pas de craintes à avoir", a assuré le ministre sur France Inter.

En avril, le trafic aérien avait été fortement perturbé dans le nord de l'Europe pendant plusieurs jours en raison de l'éruption du volcan Eyjafjöll, en Islande. Un énorme nuage de cendres avait été projeté à haute altitude, faisant redouter que sa traversée ne détériore les moteurs d'avion.

La plupart des aéroports européens avaient même été fermés pendant six jours à titre préventif. Au total, quelque 100.000 vols commerciaux avaient été annulés et des millions de passagers bloqués dans les aéroports.

Selon la Commission européenne, le nuage de cendres volcaniques et ses retombées économiques ont coûté entre 1,5 et 2,5 milliards d'euros à l'Union européenne.

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