Air France est-elle impossible à réformer ?

Le départ de Jean-Marc Janaillac de la tête du groupe Air France-KLM ne change rien aux menaces qui planent sur Air France. Alors que la concurrence se renforce et que le prix du pétrole remonte, la compagnie a peu de temps pour enclencher les réformes. En a-t-elle encore les moyens ?
Fabrice Gliszczynski
(Crédits : Christian Hartmann)

Après la fracassante démission du Pdg d'Air France-KLM Jean-Marc Janaillac, le conseil d'administration a nommé ce mercredi l'un de ses membres, Anne-Marie Couderc, présidente non exécutive par intérim, le temps de trouver un successeur à Jean-Marc Janaillac. "Espéré pour être le plus court possible", le processus devrait durer plusieurs mois.

Pendant ce temps-là, le conseil d'administration va finaliser le plan stratégique, dont la présentation était initialement prévue en juin, afin de ne pas prendre de retard. Ce plan n'est pas neutre. Il vise notamment à restructurer le réseau court-courrier de HOP, à développer l'activité de la low-cost Transavia au départ des régjons françaises et à trancher la question du lancement ou pas d 'une activité low-cost long-courrier. Autant de sujets qui nécessitent des négociations avec les pilotes dont l'accord est nécessaire pour toutes les questions liées au changement de périmètre de l'entreprise. Inutile de dire que la partie s'annonce sportive.

Gel des négociations salariales

D'autant plus que, sur les négociations de hausse générale des salaires, le groupe compte aller beaucoup moins vite et attendre que le nouveau patron arrive pour les reprendre. Un calendrier qui se situe aux antipodes de celui des syndicats, qui veulent se mettre autour de la table rapidement. De quoi les pousser à appeler à reprendre la grève, même si la mobilisation risque d'être difficile, non seulement parce que les pilotes s'orientent vers des négociations bilatérales avec la direction, mais aussi parce que le départ de Jean-Marc Janaillac peut avoir créé un électrochoc auprès des salariés.

Un destin à la Alitalia?

Reste la question. Air France est-elle réformable ou est-elle condamnée à mourir à petit feu comme Alitalia qui, après une longue agonie et le soutien de l'État, ne pourra s'en sortir qu'en s'adossant une nouvelle fois à une autre compagnie?

Repartir de l'avant va être extrêmement compliqué. Au regard de la situation actuelle de l'entreprise complètement déchirée, la mission peut même sembler impossible. Car la majorité des syndicats et la direction ne sont pas sur la même planète, comme c'était déjà le cas sous la présidence d'Alexandre de Juniac.

«Quand aucune lampe ne fonctionne, il faut se demander si cela ne vient pas de la prise », ironise un proche de Jean-Marc Janaillac.

Constat non partagé

Aucune réforme ne pourra être négociée par la direction et les syndicats tant qu'il n'y aura pas de constat partagé entre les deux parties sur la situation économique et financière d'Air France, sur sa compétitivité, et sur l'environnement concurrentiel. Ce point fondamental est à l'origine des tensions sociales au sein de la compagnie depuis quatre ans. Il tourne en effet au dialogue de sourds.

Pour la majorité des syndicats, de nouveaux efforts n'ont plus lieu d'être depuis les le retour aux bénéfices d'Air France en 2015, ponctués par un résultat d'exploitation record de 588 millions d'euros en 2017. Les mêmes estiment par ailleurs que les écarts de compétitivité avec les autres compagnies proviennent uniquement du poids des charges en France et des taxes spécifiques qui pèsent sur le transport aérien français. Sans négliger ce volet, qu'elle dénonce également, la direction souligne aussi de son côté le déficit de compétitivité intrinsèque d'Air France par rapport à ses rivaux. En 2017 en effet, la performance opérationnelle de British Airways dépassait celle d'Air France de plus de 1,3 milliard d'euros. Celle de Lufthansa dépassait elle aussi le milliard d'euros. De tels écarts ne peuvent s'expliquer en totalité par le poids des taxes.

En octobre 2016, dans un rapport demandé par Jean-Marc Janaillac, Jean-Paul Bailly, l'ancien Pdg de La Poste, ne disait pas autre chose.

« Face à ces faits [l'écart de compétitivité et la fragilité financière, Ndlr] qui me paraissent avérés et difficilement contestables, les organisations syndicales ont des attitudes très différentes, allant de la compréhension et du partage de ces réalités jusqu'à la remise en cause des chiffres, en passant par diverses stratégies que l'on pourrait qualifier de stratégie "d'évitement", visant à contourner la difficulté de ce constat (...). Cette préoccupation [le poids de l'environnement fiscal et social, Ndlr] est commune aux organisations syndicales et à la direction générale, mais elle est mise en avant par certaines organisations comme "la" solution aux problèmes de compétitivité d'Air France, au risque d'en faire un préalable à toute autre action et donc de conduire à un certain immobilisme », écrivait-il. Dix-huit mois après, Jean-Paul Bailly ne changerait pas une virgule.

Baisse du fardeau fiscal

Néanmoins, dans le cadre des Assises du transport aérien qui sont en cours, l'État serait bien avisé de réduire le fardeau qui pèse sur le transport aérien français. Lors de l'assemblée générale des actionnaires, ce mardi, Jean-Marc Janaillac l'a souligné. Cela pourrait créer une dynamique positive pour convaincre les syndicats de se mettre autour de la table afin de négocier les conditions de réforme d'Air France. A condition, bien sûr, de ne pas demander la lune, comme le fait le SNPL en demandant à l'État des mesures réduisant les coûts d'Air France de 600 millions d'euros.

Le SNPL sera d'ailleurs au cœur de la problématique de réforme d'Air France. Pour la direction, les syndicats réformateurs et une partie des pilotes, la capacité de rebond d'Air France se jouera au sein de ce syndicat, lors des prochaines élections professionnelles en fin d'année. Si l'exécutif actuel du SNPL, dirigé par Philippe Evain, est reconduit pour 4 ans, les chances de reconstruire la compagnie sont quasiment nulles, assurent plusieurs observateurs. Pour ces derniers, la volonté de torpiller l'accord de création de Joon l'an dernier, alors qu'il allait dans l'intérêt des pilotes -qui ont poussé le bureau à le signer-, résume les difficultés voire l'incapacité de ce bureau à signer des accords.

Janaillac conseille à l'État de sortir du capital d'Air France-KLM

Enfin, outre le rôle qu'il peut jouer dans la baisse du boulet fiscal, l'État pourrait donner un sacré coup de main à Air France en sortant du capital d'Air France-KLM. Cette participation, aujourd'hui de 14%, explique, elle aussi en partie, l'immobilisme qui frappe la compagnie. Car elle donne le sentiment aux salariés et aux syndicats qu'Air France est immortelle avec un État qui sera toujours là pour la sauver. Ce sentiment, qui ne pousse pas à se prendre en main et n'incite pas à regarder à deux fois avant de se mettre en grève, est si ancré dans l'identité de la compagnie qu'il a conduit Jean-Marc Janaillac à changer son point de vue sur le sujet et à recommander à l'État de se désengager totalement.

Bref, autant de conditions qui prendront du temps, peut-être une décennie, pour transformer en profondeur les mentalités dans l'entreprise et les modes organisationnels... Problème, Air France n'a pas dix ans devant elle. Et doit absolument se mettre en ordre de bataille pour ne pas boire la tasse le jour où l'environnement sera moins clément. Avec la montée du prix du baril, les nuages arrivent vite.

Lire ici : Pourquoi les autres compagnies font moins grève

Fabrice Gliszczynski

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Commentaires 56
à écrit le 22/05/2018 à 10:46
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La solution existe depuis longtemps, mais personne n'a eu le courage de l'appliquer. Cela s'appelle le lock-out.

à écrit le 16/05/2018 à 22:09
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Je salue l'intiative de Janaillac et son conseil pour l'état de vendre au + vite ses capitaux. Le comportement des salariés pourra être sensiblement modifié sans aucun effort ni de coûts pour l'état.

à écrit le 16/05/2018 à 13:07
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L'état pourrait mettre 4 milliards d'euro au pot:cela permettrait de rénover la flotte et d'accorder des augmentations raisonnables au personnel.Cette somme serait transformée en actions nouvelles(augmentation de capital)Une fois la compagnie redress...

le 16/05/2018 à 17:20
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Vous rêvez! Cette compagnie est la moins rentable donc en augmentant les salaires, ce sera pire. A ce rythme, l'action ne décollera (0 dividende depuis 2008) pas et vous ne serez toujours pas à l'abri d'autres revendications syndicales. Ce que vous p...

le 16/05/2018 à 17:22
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Vous n'y pensez pas!! L' UE de Bruxelles n'autorisera rien de tel, sinon cela serait fait!

le 17/05/2018 à 13:55
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Autant utiliser cet argent pour sauver les entreprises dont les salariés et la direction sont d'accord pour faire des efforts! Ou financer des start-ups! Hors de question de payer plus d'impôts pour augmenter les salaires de pilotes AF!

le 17/05/2018 à 17:40
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@ps "L'etat pourrait mettre 4 milliards...." On voit bien qu'avec les socialos, c'est l'argent facile qui coule à gogo! Chassez le naturel, il revient au galo....Rappelez vous avec Hollande...plus de 30 milliards de plus d impôts!!!!!!!!!!

à écrit le 16/05/2018 à 11:42
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Réformer ne veux rien dire, si ce n'est suivre une idée dogmatique et singer ce qui se fait ailleurs! Il n'y a pas adaptation, mais uniformisation!

à écrit le 16/05/2018 à 10:12
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L'Etat doit sortir vite de la compagnie et il peut le faire même si le prix de l'action est actuellement bas. Le nom AF doit intêresser de nombreux investisseurs et personne ne s'en plaindra surtout pas le contribuable.

le 16/05/2018 à 14:34
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TRES Contente de lire celà

le 16/05/2018 à 14:39
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EXACT, pourquoi continuer à compliquer et à s'en encombrer. Que IAG par exemple, ou KLM, ou Emirates....etc..... achète ces 14% VITE VITE VITE.

le 16/05/2018 à 15:18
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Les investisseurs, entendre les 1 % des plus riches et pour augmenter la concentration des amis à Macron ....?

à écrit le 16/05/2018 à 8:17
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Comment fait Easyjet pour avoir des lignes rentables avec ses bases en France (Orly, Roissy, Lyon, Toulouse...). Les salariés et les pilotes sont soumis aux taxes, charges sociales et redevances françaises? Et French bee dont le siège est en Vendée?...

le 16/05/2018 à 10:35
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Ils se posent sur des lignes significativement rentables près des gros pool urbains avec des tarifs low cost, c' est pourtant facile à analyser et à ne pas se tromper ! Et cet louable équipage tire l' ensemble de la ...

à écrit le 16/05/2018 à 7:31
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AIR FRANCE a besoin d'une restructuration. D'une réforme??? Je vais consulter un dictionnaire pour voir la différence entre réforme et restructuration, car ce gouvernement nous rabat trop les oreilles avec des "réformes" qui ne sont que de l'agitati...

à écrit le 16/05/2018 à 7:19
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A reduir substantiel le compensation max. du chomage (actuellement euro 6000,00/mois net, le plus genereux de l'UE) et supprimer le statut speciale des syndicalistes voire les subventionnes de l'etat au ces organisations destabilisants.

à écrit le 15/05/2018 à 22:45
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Tout cela n'a plus aucune importance. C'est juste une question de temps pour qu'Air France disparaisse, désormais. Mais cela peut effectivement prendre encore du temps. A part ceux qui dépensent de l'argent public, qui voudrait reprendre une compagn...

le 16/05/2018 à 14:30
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Que le premier actionnaire 14% dégage, et ce sera réglé

à écrit le 15/05/2018 à 20:40
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Le PDG démissionne comme un gamin capricieux et ensuite il se permet de conseiller l'état premier actionnaire avec un conseil fallacieux qui ressemble à une petite vengeance. On croit rêver.

le 15/05/2018 à 22:03
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le PDG démissionne comme un dirigeant responsable voyant qu'il ne peux rien faire face à des salariés capricieux. A bon entendeur

à écrit le 15/05/2018 à 20:39
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La situation financière d'Air France est autrement meilleure que celle qu'avait Alitalia, donc arrêter les comparaisons douteuses.

le 15/05/2018 à 20:58
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Vous le pensez vraiment ? Ce ne sont que des chiffres. De plus la situation financière air france n'a jamais été présenter au peuple français. Là seul chose que l'on vous dit tout va bien :-)

à écrit le 15/05/2018 à 20:16
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Air France n'est pas réformable tant que le SNPL et son bureau seront dirigés par un idiot jusque boutiste qui conduit la compagnie à sa perte. Trop de salariés d'Air France n'ont jamais travaillé ailleurs et ne se rendent pas compte de ce qu'est une...

le 15/05/2018 à 20:47
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L' UE peut disparaitre qui impose ce schéma pendant qu' une poignée d' oligarques euro -atlantistes s' en met plein les poches, je ne la regretterai pas, heureux anglais, UPR, Frexit vite .. https://francais.rt.com/france/50715...

le 16/05/2018 à 7:56
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@Gédéon L' euro est voué a éclater : http://www.politique-actu.com/osons/euro-premiers-quitteront-euro-sortiront-mieux-stiglitz/1631423/ Osons le dire,"les premiers qui quitteront l'euro s'en sortiront le mieux" STIGLITZ

le 16/05/2018 à 8:11
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Pourquoi les syndicats n'ont pas accepté les augmentations prévu par le PDG, peut être faut il chercher du coté des rémunérations du conseil d'administration, on ne peut pas demander à la base de se serrer la ceinture, alors qu'a la tête ils se gaven...

le 16/05/2018 à 14:28
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Absolument ! et dégager D URGENCE les 14% ( 1er actionnaire)

à écrit le 15/05/2018 à 20:14
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Le seul point important est que AF se débrouille seule pour résoudre ses soucis actuels, cela passe donc par le départ de l"état actionnaire. Ensuite que AF survive , soit absorbée par une autre compagnie ou disparaisse est de peu d'importance, tant...

le 16/05/2018 à 14:24
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EXACTEMENT !

à écrit le 15/05/2018 à 20:05
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Rien ne change semble t il dans cette bonne manie française de faire passer les théories arrangeantes avant et contre la réalité des faits. La réduction des coûts que les syndicats veulent temporaire, instituent en "effort" ponctuel, a donné des résu...

le 15/05/2018 à 20:33
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Le problème se situe dans l' appauvrissement perpétuel de la France et des français depuis Sarkozy et le traité de Lisbonne en 2008 qui a légitimé contre le voeu des français, l' entrée dans une UE à salaires différenciés da...

à écrit le 15/05/2018 à 19:34
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AF doit mieux communiquer!Seulement 400 employés a la direction de la communication,il faut embaucher vite!

le 16/05/2018 à 14:20
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Cà c'est la meilleure !

à écrit le 15/05/2018 à 19:00
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Si aucun observateur extérieur à la compagnie ne partage le point de vue des syndicats sur son état, les syndicats devraient peut-être se remettre en question.

le 15/05/2018 à 20:17
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Ils en sont malheureusement incapables.

à écrit le 15/05/2018 à 18:43
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Bruno Le Maire : « Air France disparaîtra si elle ne fait pas les efforts de compétitivité nécessaires. » Je m'interroge! Comment une compagnie respectable peut lutter contre des compagnies d'état très grassement dotées alors même que l'Europe, il m...

le 15/05/2018 à 20:22
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Votre argument ne tient pas : les concurrents d'Air France sont le groupe IAG ( British Airways, Iberia Vueling ... ) et Le groupe Lufthansa ( Lufthansa, Austrian, Brussels Airlines, Eurowings) ainsi qu'Easyjet. Aucune de ces compagnies ne reçoit d'a...

à écrit le 15/05/2018 à 18:20
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UN CAS D'ECOLE Air France est un véritable cas d'école... D'un côté des catégories de personnels qui ne perdent jamais une occasion de faire grève, chacun leur tour ! Et de l'autre des dirigeants qui sont issus de la haute fonction publique et qui...

le 15/05/2018 à 18:44
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Ils n' ont jamais travaillé et ne travailleront jamais ce sont d ' excellents bons à rien qui accompagnent de réels prédateurs économiques .... Sinon s' agissant des 65 milliards d ' évasion fiscale française, il n' ...

le 16/05/2018 à 14:17
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Air Grève ne mérite pas un grand pédégé ( un soumis pour les pilotes et pnc ) tant que l'état sera l'actionnaire patron en s'accrochant aux 14% A CEDER !!

à écrit le 15/05/2018 à 18:18
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Bruno Le Maire : « Air France disparaîtra si elle ne fait pas les efforts de compétitivité nécessaires. » « On se trompe si on pense que l’État épongera les pertes d’un groupe qui ne réalise pas les efforts pour se mettre au niveau de compétitivit...

le 15/05/2018 à 19:32
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@Un autre regard Vous rigolez j'espère? Déjà le fleuron est un peu fané. Ensuite, pourquoi aider un société qui n'est pas viable? La France doit se focaliser sur les secteurs porteurs, pas sur des paniers de crabes. Après vous pouvez toujours faire...

le 15/05/2018 à 20:10
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@Nicolas Etes-vous seulement presbyte ou malheureusement mal voyant ...? Macron ne cesse de démembrer, comme il l' a fait pour Alstom, les fleurons français ; il a même été capable de donner les clés du coeur du nuclé...

le 16/05/2018 à 14:11
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1993 AIR GREVE Déficit !!!! 6 milliards d'Eur d'aujourd'hui ( 40 milliards de fr) offerts sans contrepartie par le Con-Tribuable. à A.F Air Faillite.

le 17/05/2018 à 10:51
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Il est vrai que la priorité de l'Etat c'est aujourd'hui d'aider les pilotes qui gagnent 15 000€/mois... Super le sens des priorités de l'Etat!

à écrit le 15/05/2018 à 18:02
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Bonjour, on parle beaucoup de la participation de l'Etat via l'APE au capital de AF-KLM. Cette participation est de l'argent publique. Est-ce que l'Etat a perdu ou gagné de l'argent avec cette participation ? Quelle est l'incidence pour le contribua...

à écrit le 15/05/2018 à 17:51
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Cette situation chez Air France dure depuis des dizaines d'années maintenant. La différence est que l'Etat n'épongera plus les déficits (A.F. est privatisée, qu'il y a maintenant la concurrence des cies "bas coûts-bas-prix) et de celles du Golfe. Don...

le 16/05/2018 à 1:42
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Un VRAI professionnel n'accepte pas un tel poste en étant payé une misère !! Or, même si on parle en centaine de milliers d'euros annuels, la somme proposée est ridicule pour intéresser des dirigeants de LH, IAG, Easyjet ou Emirates !!! Si à cela on ...

le 16/05/2018 à 14:04
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Tout Pro ne sera que LE SOUMIS des Pilotes et P.N.C. Air Grève ne le mérite pas. Le premier actionnaire est l'Etat : 14%. A céder sinon Air Grève le restera. Je suggère Hamon, Ayrault, Royal, J.V Placé, ou de Montebourg pour Pédégé Soumis.

à écrit le 15/05/2018 à 17:45
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Reformer! Reformer ce n'est que singer ce qui se fait ailleurs, comme les multinationales qui s'installent dans un pays, et, que l'on appelle mondialisation!

à écrit le 15/05/2018 à 17:25
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A la question QUI NE SE POSE PAS : OUI !!!!!! et Eternellement. Sauf si les 14% incitation annuelle à la grève, étaient cédés. Pilotes et P.N.C exigent 5.1% : ce que nous obtenons en moyenne sur 3ans et demi, et les retraités sur 10 ans. Avec ces 14%...

à écrit le 15/05/2018 à 17:16
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AF a suffisamment contribué au renflouement des entreprises nationales (Airbus, ADP,..etc). Il est temps de lui rendre ses ailes et d'alléger également le poids des charges sociales qui la pénalise dans la concurrence mondiale. Enfin, que cet état ma...

le 16/05/2018 à 13:50
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Boeing dont AIR GREVE est client de nombreux 777 va donc devoir la subventionner, et tous ses clients.Et Air Caraibes-French Blue client uniquement d'Airbus en longs courriers A330 et A350 Subventionné par Airbus, et Emirates à qui Airbus doit sa pe...

le 16/05/2018 à 13:55
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Toutes les compagnies du monde vont devoir réclamer des subventions au très riche ADP avec ses juteux loyers commerciaux. C EST LE CLIENT PASSAGER DES COMPAGNIES, DONT ADP ABUSE : lire le billet.

à écrit le 15/05/2018 à 17:00
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Votre synthèse (dernier paragraphe) est très intéressante. J'ai lu par ailleurs que les syndicalistes de KLM - qui reconnaissent que AF a sauvé KLM dans le passé - ne comprennent pas l'attitude actuelle d'obstruction des syndicats Français. Pour él...

le 15/05/2018 à 20:40
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Toujours cette légende urbaine ! Non Air France n'a pas "sauvé" KLM. En intégrant les 2 filiales Air France et KLM dans un holding ad hoc, ces compagnies se sont sauvées toutes 2. Néanmoins, depuis, une est en déficit constant (dernier dividende 2007...

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